Houssem Saidi, un jeune journaliste d’investigation, activiste Tunisien et ex-président de la branche tunisienne de l’organisation estudiantine internationale AIESEC, a été lâchement assassiné en Algérie. L’information est parvenue à ses proches et ses amis le jour de l’Aïd, 17 juillet 2015. Il aurait été jeté d’un pont.
Le jeune Tunisien plus que talentueux (Paix à son âme) avait à travers son parcours inspiré de centaines (si ce n’est pas des milliers) de jeunes en Tunisie, en Algérie, en Égypte et dans d’autre pays où il a brillé par une présence et son dévouement, honorant ainsi le drapeau tunisien.
La vérité et les circonstances de sa mort restent troubles. La nouvelle est très difficile à digérer, d’autant plus que le gouvernement tunisien qui, comme d’ habitude, est partisan du moindre effort, a déclaré que Houssem s’est suicidé jugeant inutile d’ouvrir et de poursuivre une enquête alors que le jeune a informé les autorités qu’il a reçu des menaces.
En effet, il a été menacé de mort, le 29 mai 2015, par des inconnus qui sont, en juger par ce que l’on constate, passés à l’acte.
Pourquoi la thèse du suicide ne tient pas la route?
C’est assez simple pour ceux qui connaissent le personnage (que son âme par la grâce de Dieu repose en paix).
Houssem a déclaré publiquement avoir reçu des menaces sérieuses qui sont probablement liées au travail d’investigation qu’il menait au Sud de la Tunisie puis en Algérie.
Au-delà des déclarations, notamment sur les réseaux sociaux, il a informé le ministère de l’Intérieur sur la menace qui pèse sur lui mais apparemment sans suite.
Il aurait aussi, la Veil du terrible événement, appelé sa famille en Tunisie insistant sur le fait que les menaces sont devenues de plus en plus sérieuses et que sa vie était réellement en danger.
Le jeune Tunisien était un prédicateur d’espoir et un modèle pour beaucoup de jeunes par son Leadership, son intelligence et surtout sa joie de vivre et son grand sens du patriotisme quoiqu’il fût réservé.
Il était à la tête du comité nationale d’AIESEC Tunisie (en 2010-2011). Il était membre actif de cette organisation estudiantine présente dans 126 pays et qui œuvre pour développer le potentiel des jeunes ainsi que de faire diminuer toutes les formes de discrimination. Houssem a donc des amis dans plusieurs pays du monde.
Ni la famille de Houssem, ni ses amis, ni les simples connaissances ne sont convaincus par cette thèse, car aucune enquête n’a été menée et que les droits à la vie d’un citoyen tunisien n’ont peut-être pas été respectés.
Un drame qui attise la colère des activistes!
Après l’Affaire Sofiane Chourabi et Nadhir Gtari séquestrés en Lybie depuis des mois et la réaction passive du ministère des Affaires Étrangères, c’est au tour de l’Affaire de Houssem Saidi de remettre une question sur la table des discussions, surtout entre les jeunes actifs dans la société civile, celle de la valeur du tunisien et surtout du jeune aux yeux de son gouvernement.
Le Tunisien est surtout le jeune, qui fait un travail aussi important et dangereux que le journalisme d’investigation ne devrait-il pas être protégé par son pays, surtout à l’étranger?
N’est- il pas du devoir de l’État tunisien et par conséquent du devoir du gouvernement qui le dirige de mettre en œuvre tous les mécanismes possibles pour protéger ses citoyens à l’intérieur et à l’extérieur du pays?
Pourquoi les autorités tunisiennes préconisent-elles la thèse du suicide et refusent d’entamer une investigation alors que Houssem a informé des menaces qui pèsent sur sa personne?
Ces questions que l’entourage de la victime se pose, sont plus que légitime. Un entourage qui a même créé une page Facebook demandant « qui a tué Houssem? » et qui a atteint plus de 1900 personnes (lors de la rédaction de cet article, soit quelques heures après sa création).
Ce que demande l’entourage de la victime
Les proches de Houssem, ses amis ainsi que les intéressés par cette affaire (rapidement devenue le combat de plusieurs activistes) ne demandent pas aux autorités tunisiennes de recréer la roue mais tout simplement de prendre leurs responsabilités au sérieux et de mener une enquête. Une réelle enquête qui mettrait en exergue sur quel sujet travaillait le défunt? Pourquoi son travail l’a-t mené en Algérie? Qui l’a menacé? Pourquoi ces menaces ont-elles été prises à la légère? Pourquoi la thèse du suicide a-t-elle été préconisée alors que plusieurs éléments permettant l’entame d’une enquête son clairs?
Houssem Saidi est avant tout un citoyen tunisien qui fait partie d’une certaine jeunesse qui essaie de changer la réalité du pays pour l’améliorer en usant des moyens qui lui sont donnés. Un jeune dont la vie a été sacrifiée et qui mérite, comme toute vie, que l’État déploie ses moyens pour lui rendre justice.
par Louati M.Fakhreddine |
Le jeune Tunisien plus que talentueux (Paix à son âme) avait à travers son parcours inspiré de centaines (si ce n’est pas des milliers) de jeunes en Tunisie, en Algérie, en Égypte et dans d’autre pays où il a brillé par une présence et son dévouement, honorant ainsi le drapeau tunisien.
La vérité et les circonstances de sa mort restent troubles. La nouvelle est très difficile à digérer, d’autant plus que le gouvernement tunisien qui, comme d’ habitude, est partisan du moindre effort, a déclaré que Houssem s’est suicidé jugeant inutile d’ouvrir et de poursuivre une enquête alors que le jeune a informé les autorités qu’il a reçu des menaces.
En effet, il a été menacé de mort, le 29 mai 2015, par des inconnus qui sont, en juger par ce que l’on constate, passés à l’acte.
Pourquoi la thèse du suicide ne tient pas la route?
C’est assez simple pour ceux qui connaissent le personnage (que son âme par la grâce de Dieu repose en paix).
Houssem a déclaré publiquement avoir reçu des menaces sérieuses qui sont probablement liées au travail d’investigation qu’il menait au Sud de la Tunisie puis en Algérie.
Au-delà des déclarations, notamment sur les réseaux sociaux, il a informé le ministère de l’Intérieur sur la menace qui pèse sur lui mais apparemment sans suite.
Il aurait aussi, la Veil du terrible événement, appelé sa famille en Tunisie insistant sur le fait que les menaces sont devenues de plus en plus sérieuses et que sa vie était réellement en danger.
Le jeune Tunisien était un prédicateur d’espoir et un modèle pour beaucoup de jeunes par son Leadership, son intelligence et surtout sa joie de vivre et son grand sens du patriotisme quoiqu’il fût réservé.
Il était à la tête du comité nationale d’AIESEC Tunisie (en 2010-2011). Il était membre actif de cette organisation estudiantine présente dans 126 pays et qui œuvre pour développer le potentiel des jeunes ainsi que de faire diminuer toutes les formes de discrimination. Houssem a donc des amis dans plusieurs pays du monde.
Ni la famille de Houssem, ni ses amis, ni les simples connaissances ne sont convaincus par cette thèse, car aucune enquête n’a été menée et que les droits à la vie d’un citoyen tunisien n’ont peut-être pas été respectés.
Un drame qui attise la colère des activistes!
Après l’Affaire Sofiane Chourabi et Nadhir Gtari séquestrés en Lybie depuis des mois et la réaction passive du ministère des Affaires Étrangères, c’est au tour de l’Affaire de Houssem Saidi de remettre une question sur la table des discussions, surtout entre les jeunes actifs dans la société civile, celle de la valeur du tunisien et surtout du jeune aux yeux de son gouvernement.
Le Tunisien est surtout le jeune, qui fait un travail aussi important et dangereux que le journalisme d’investigation ne devrait-il pas être protégé par son pays, surtout à l’étranger?
N’est- il pas du devoir de l’État tunisien et par conséquent du devoir du gouvernement qui le dirige de mettre en œuvre tous les mécanismes possibles pour protéger ses citoyens à l’intérieur et à l’extérieur du pays?
Pourquoi les autorités tunisiennes préconisent-elles la thèse du suicide et refusent d’entamer une investigation alors que Houssem a informé des menaces qui pèsent sur sa personne?
Ces questions que l’entourage de la victime se pose, sont plus que légitime. Un entourage qui a même créé une page Facebook demandant « qui a tué Houssem? » et qui a atteint plus de 1900 personnes (lors de la rédaction de cet article, soit quelques heures après sa création).
Ce que demande l’entourage de la victime
Les proches de Houssem, ses amis ainsi que les intéressés par cette affaire (rapidement devenue le combat de plusieurs activistes) ne demandent pas aux autorités tunisiennes de recréer la roue mais tout simplement de prendre leurs responsabilités au sérieux et de mener une enquête. Une réelle enquête qui mettrait en exergue sur quel sujet travaillait le défunt? Pourquoi son travail l’a-t mené en Algérie? Qui l’a menacé? Pourquoi ces menaces ont-elles été prises à la légère? Pourquoi la thèse du suicide a-t-elle été préconisée alors que plusieurs éléments permettant l’entame d’une enquête son clairs?
Houssem Saidi est avant tout un citoyen tunisien qui fait partie d’une certaine jeunesse qui essaie de changer la réalité du pays pour l’améliorer en usant des moyens qui lui sont donnés. Un jeune dont la vie a été sacrifiée et qui mérite, comme toute vie, que l’État déploie ses moyens pour lui rendre justice.
par Louati M.Fakhreddine |
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