Londres :
Le journal britannique, The Times décrit le profil idéal d’une recrue marocaine pour daech : Un jeune homme (femme), extrêmement pauvre, analphabète ou très peu éduqué, sans aucune connaissance religieuse et qui se contenterait de plus petites sommes d’argent.
En effet, The Times a indiqué que les réseaux de recrutement de daech au Maroc développent des techniques particulières de ciblage de leurs nouvelles recrues au Maroc : Un mélange d’endoctrinement radical religieux et d’appâtement avec des petites sommes d’argents.
Selon le journal britannique, qui a interviewé des ex-membres de daech emprisonnés au Maroc, les recruteurs, souvent des personnes ‘‘gentilles’’ et qui n’attirent jamais l’attention, s’activent dans les milieux sociaux les plus appauvries au Maroc. Ils s’y intéressent particulièrement aux vendeurs à la sauvette et aux autres petits métiers socialement dévalorisés.
Les recruteurs cherchent prioritairement le profil de marocain sur lequel, peut réussir la double technique d’endoctrinement et d’appâtement financier. Pour cela, la cible doit être extrêmement pauvre, prêt à accepter n’importe quoi contre de petites sommes d’argent, et puis, de préférence analphabète ou peu éduqué et sans la moindre connaissance religieuse pour que sa radicalisation soit plus facile.
The Times cite un jeune homme marocain qu’il appelle 'Rachid', qu’il présente comme étant un ex-membre de daech et qui est actuellement prisonnier au Maroc.
Cet individu raconte qu’il était vendeur à la sauvette à Khouribga. Son recruteur était ‘‘un homme très calme’’ et il était pour lui ‘‘très gentil’’ et le traitait avec grand égard.
Il l'a approché en venant s’asseoir prés de lui à la rue et converser avec lui. Il a commencé à lui verser des petites de sommes de 500 dirhams à chaque fois, prétextant qu’il veut avec cela, l’aider à développer son petite commerce. Cela le rendait très heureux, raconte Rachid.
Au bout de trois mois, le recruteur daechien est revenu le voir avec une petite somme de 7500 Dh et un billet d’avion pour la Syrie et le recrutement était ainsi scellé.
The Times a estimé à 1600, le nombre des marocains pauvres, qui ont ainsi été recrutés par daech et Al Qaida. Il s’agit là d’un contingent de combattants qui, s’ils décidaient de rentrer chez eux, ils représenteraient certainement une grave menace pour le royaume, conclut le journal anglais.
Par Adam Sfali
Source : lemag.ma
Le journal britannique, The Times décrit le profil idéal d’une recrue marocaine pour daech : Un jeune homme (femme), extrêmement pauvre, analphabète ou très peu éduqué, sans aucune connaissance religieuse et qui se contenterait de plus petites sommes d’argent.
En effet, The Times a indiqué que les réseaux de recrutement de daech au Maroc développent des techniques particulières de ciblage de leurs nouvelles recrues au Maroc : Un mélange d’endoctrinement radical religieux et d’appâtement avec des petites sommes d’argents.
Selon le journal britannique, qui a interviewé des ex-membres de daech emprisonnés au Maroc, les recruteurs, souvent des personnes ‘‘gentilles’’ et qui n’attirent jamais l’attention, s’activent dans les milieux sociaux les plus appauvries au Maroc. Ils s’y intéressent particulièrement aux vendeurs à la sauvette et aux autres petits métiers socialement dévalorisés.
Les recruteurs cherchent prioritairement le profil de marocain sur lequel, peut réussir la double technique d’endoctrinement et d’appâtement financier. Pour cela, la cible doit être extrêmement pauvre, prêt à accepter n’importe quoi contre de petites sommes d’argent, et puis, de préférence analphabète ou peu éduqué et sans la moindre connaissance religieuse pour que sa radicalisation soit plus facile.
The Times cite un jeune homme marocain qu’il appelle 'Rachid', qu’il présente comme étant un ex-membre de daech et qui est actuellement prisonnier au Maroc.
Cet individu raconte qu’il était vendeur à la sauvette à Khouribga. Son recruteur était ‘‘un homme très calme’’ et il était pour lui ‘‘très gentil’’ et le traitait avec grand égard.
Il l'a approché en venant s’asseoir prés de lui à la rue et converser avec lui. Il a commencé à lui verser des petites de sommes de 500 dirhams à chaque fois, prétextant qu’il veut avec cela, l’aider à développer son petite commerce. Cela le rendait très heureux, raconte Rachid.
Au bout de trois mois, le recruteur daechien est revenu le voir avec une petite somme de 7500 Dh et un billet d’avion pour la Syrie et le recrutement était ainsi scellé.
The Times a estimé à 1600, le nombre des marocains pauvres, qui ont ainsi été recrutés par daech et Al Qaida. Il s’agit là d’un contingent de combattants qui, s’ils décidaient de rentrer chez eux, ils représenteraient certainement une grave menace pour le royaume, conclut le journal anglais.
Par Adam Sfali
Source : lemag.ma
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