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La France investit au Maroc et commerce avec l'Algérie

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  • La France investit au Maroc et commerce avec l'Algérie

    A l'image de l'unité de «production» Renault d'Oran, qui n'a pas prévu la production des pièces détachées qui interviennent dans la production de la Symbol, alors que leur production aurait pu être assurée par les entreprises algériennes.
    Avec plus de 7000 entreprises qui exportent vers l'Algérie et 500 implantées sur place, la France reprend la tête des fournisseurs de l'Algérie. «Nous sommes redevenus en 2014 le premier fournisseur de l'Algérie avec une volonté d'investir localement et de produire toujours davantage sur place» a déclaré Bernard Emié l'ambassadeur de France en Algérie.
    C'est également le discours tenu par le président Hollande lors de sa dernière visite en Algérie, axé essentiellement sur un volume partenariat gagnant-gagnant entre les deux pays. Or, sur le terrain, les choses ne reflètent pas ce principe. Sous la pseudo-vigilance de la loi des 51/49% qu'on brandit à chaque signature d'un grand contrat, faisant montre de la protection des intérêts du pays. Sur le terrain il ne s'agit que d'unités d'assemblage, qui n'apportent aucune plus-value, ni de transfert technologique.

    A l'image de l'unité de «production» Renault d'Oran, qui n'a pas prévu la production des pièces détachées qui interviennent dans la production de la Symbol, alors que leur production aurait pu être assurée par les entreprises algériennes et aurait de ce fait respecté et adhéré de façon effective au principe de gagnant/ gagnant.
    D'un autre côté, l'importation de ses composantes, favorise fortement la surfacturation et la fuite des marges bénéficiaires de ces entreprises dites implantées sur le sol algérien.

    Par ailleurs, lorsqu'il s'agit d'investir dans les pays voisins, comme le Maroc, les Français ne résignent pas sur les moyens et mettent le paquet. Pour cause, le même volume d'entreprises implantées sur le sol marocain, favorise essentiellement la production intégrale de leurs produits, et réduisent au maximum leur volume de sous-traitance.
    Ce qui concrètement contribue sensiblement à l'amélioration soutenue de la situation financière du pays et ce en plus de l'apport certain en matière de développement économique. L'exemple du concessionnaire Peugeot est éloquent, lorsqu'il annonce l'intention de s'implanter en Algérie et fait miroiter monts et merveilles aux Algériens, avant d'aller produire ses véhicules en terre marocaine.

    D'un autre côté, les entreprises algériennes qui exportent vers la France se comptent sur les doigt d'une seule main, et ce constat n'est pas prêt à évoluer, d'autant plus que la législation ne permet pas encore aux Algériens d'investir sur le sol français.
    Il est donc plus que clair que les relations économiques et commerciales entre les deux pays ne vont que sur un seul sens, celui qui avantagerait plutôt le côté français. En somme, l'administration française, continue de nourrir cet appétit vorace de spolier les richesses de l'Algérie aussi longtemps que cela reste possible.

    Sur un autre plan, au sein des observateurs l'interrogation demeure vive. Pourquoi ce sort est réservé à l'Algérie? Est-ce une conséquence d'une mauvaise approche en matière de négociation ou les répercussions de décisions politiques pour résoudre des problèmes de nature purement économique?
    Dans une période aussi difficile et sous l'effet de la politique d'austérité et de rationalisation des dépenses, les failles qui découlent de telles dérives, assènent à l'économie nationale des coups de poignard qui risquent de laisser des plaies ouvertes pendant des années. Et pour cause, la capacité de se relever de coups durs, fortement présente durant la période d'aisance financière occasionnée par la manne pétrolière, n'a désormais plus cours actuellement.

    .lexpressiondz

  • #2
    @raco,

    ça te fait jouir de poster tout ce qui est négatif sur l'Algérie !?

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    • #3
      Les français comme tous les occidentaux sont de vrais rapaces.

      Quand ils repèrent une proie, ici en l'occurrence l'Algérie, ils ne la lâchent qu'après lui avoir sucé tout son sang.

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      • #4
        il y en a marre de cette mentalité victimaire. non la france n'a pas choisit d'investir au maroc et exporter vers l'algérie ,c'est totalement faux ! tous les pays du monde vont investir la ou c'est le plus avantageux pour eux et surtout dans les pays ou la législation leur est le plus favorable.

        le problème réside chez nous et non pas chez les autres.quand on est incapables d'attirer les ide, laisser les algériens investir ou ils veulent,;libérer des terrains industriels etc on se la ferme, et on se met au travail justement pour rendre l'algérie attractive.

        mettez vous a la place de renault ou peugeot : ils vont discuter en algérie : ils reçoivent un accueil froid mais surtout ils n'ont pas confiance car ils ne peuvent se projeter sur long terme vu que la législation change tous les 6 mois. sans oublier que leurs interlocuteurs sont d'un niveau très moyen .
        ensuite ils vont au maroc : le pays se plie en 4 pour eux, leur offre un meilleur cadre de vie (c'est important) .
        alors pourquoi se plaindre ? le jour ou l'algérie mettra son nif de côté et aura des diplomates tournés a 100% vers l'économie algérienne,une élite bien formée et aimant son pays, elle attirera énormément d'investissements.mais en attendant il reste du travail....a commencer par le cadre de vie qui fait fuir en premier les algériens vers les pays voisins (vacances) .

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        • #5
          Tellement vrai Samarkande
          Le Maroc n'a pas tellement le choix de ne pas se plier en 4,l'Algerie est un grand pays quî peut être la locomotive du Maghreb ,mais pour le moment il n'est pas intéressé .Les responsables préfèrent s'en fermer
          Coucher du soleil à Agadir

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          • #6
            L'Algérie n'a pas les moyens humains pour gérer ce genre de projet. Pour le moment elle n'arrive qu'à negocier des projets au rabais.

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            • #7
              Le Maroc n'a pas tellement le choix de ne pas se plier en 4
              quand on es riche, on negocie comme un riche
              quand on est pauvre on negocie comme un pauvre

              l'algerie doit savoir ce qu'elle est et negocier en consequence

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              • #8
                le jour ou l'algérie mettra son nif de côté
                c'est pas une histoire de nif...

                quand on a le nif, on attend pas que l'ancien colon ou tout autre weld sidna Aissa viennent investir...

                quand on a le nif, on crée notre richesse nous même, et on va à la conquête du monde...

                gualek nif...

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                • #9
                  L'Algérie offre un marché limité divisé sur une quinzaine de marques, une expérience mécanique quasi inexistante, un marché de fournisseurs absents, des infrastructures industrielles, logistiques et portuaires vetustes, etc...

                  Aujourd'hui l'Algérie ne prend que ce que la France veut bien donner !

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                  • #10
                    overlocker oui on doit apprendre a se plier en 4 pour attirer touristes et investisseurs. chez beaucoup d'algériens = soumission.

                    tant qu'on aura cette mentalité ,les étrangers préfèreront aller voir ailleurs.

                    la politique du client roi est absente chez nous.si tu veux prendre un taxi....inutile de lui demander te déposer qq part...car c'est lui qui décide.

                    désolé mais l'algérie joue aux riches alors qu'elle en a de moins en moins les moyens.on doit apprendre a faire des courbettes .

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                    • #11
                      si tu veux prendre un taxi....inutile de lui demander te déposer qq part...car c'est lui qui décide.
                      Merci de nous le dire parce que je compte aller à Oran au mois d'octobre prochain. Je saurais donc à quoi m'en tenir.

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                      • #12
                        hakimcasa pour un grand trajet tu trouvera sans problème car le taxieur se fera pas mal d'argent d'un seul coup.mais dans les villes c'est différent.

                        un jour j'ai refermé la porte d'un taxi un chouia fort comme on fait tous en france, le mec a commencé a s'énerver en me disant " ouech tu voulais casser la voiture ? " mdrr je lui ai expliqué que c'était étudié pour et que sa porte ne risquait rien mais il n'a rien voulu entendre. quand tu achètes ou loue un truc, tu as toujours l'impression de déranger.....le vendeur. :22:

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                        • #13
                          t'as de la famille a oran ?

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                          • #14
                            overlocker oui on doit apprendre a se plier en 4 pour attirer touristes et investisseurs. chez beaucoup d'algériens = soumission.
                            pas vraiment, formez vos jeunes, formez les bien, pas de bureaucratie ni corruption, une bonne infrastructure et les investisseurs viendront..

                            et ce n'appelle pas se plier en 4, ca s'appelle attirer les investisseurs, sinon si tu sens plier en 4, ben contente toi de ce que vous avez mtn..

                            tant qu'on aura cette mentalité ,les étrangers préfèreront aller voir ailleurs.
                            pourtant, dans le secteur pétrolier, ils sont bien les étrangers, et personne n'en parle...

                            la politique du client roi est absente chez nous.si tu veux prendre un taxi....inutile de lui demander te déposer qq part...car c'est lui qui décide.
                            ce n'est pas une politique, c'Est un fait....tu paies pour une service pour l'avoir...et ce genre de taxieur doivent être mis en prison, le mec il a pas envie de me conduire ou je veux, il n'a qu'a conduire un bus ou un tram...



                            désolé mais l'algérie joue aux riches alors qu'elle en a de moins en moins les moyens.on doit apprendre a faire des courbettes .
                            ca veut dire faire les courbettes ?

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                            • #15
                              Jean-Christophe directeur régional

                              « La décision de nous implanter au Maroc a été prise en trois mois, un temps record. Nous avons trouvé des interlocuteurs marocains réactifs, et il nous est vite apparu que le royaume chérifien avait des infrastructures et un tissu de sous-traitants automobiles compétitifs », indique Jean-Christophe Quémard. L’implication de Carlos Tavares, qui connaît bien le pays grâce à son expérience chez Renault, explique aussi cette rapidité. « Kenitra est une usine de la région [Afrique et Moyen-Orient] pour la région. Il n’est pas question de nous lancer dans l’exportation de véhicules vers l’Europe depuis le Maroc », poursuit le patron de la zone......


                              En Algérie, où le président François Hollande a fait part d’un autre projet d’usine Peugeot lors de sa visite le 15 juin à Oran, les discussions vont bon train. « J’ai une équipe qui est à pied d’œuvre à Alger pour dialoguer avec les autorités. Nous prévoyons une usine destinée au marché automobile local, le deuxième plus important du continent après l’Afrique du Sud, poursuit le directeur régional. Notre décision dépendra à la fois de l’évolution des ventes de voitures dans le pays – en dents de scie ces dernières années -, du tissu industriel et des incitations fiscales et réglementaires. » Plus petite que celle du Maroc, où le réseau de sous-traitance est plus étoffé,l’usine algérienne pourrait produire entre 75 000 et 100 000 véhicules par an.

                              En Afrique subsaharienne, si le groupe affiche son intérêt pour les marchés du Nigeria, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de l’Angola et du Kenya, il n’est pas encore question d’une implantation industrielle majeure. Au Nigeria, le redémarrage, fin 2014, d’une usine d’assemblage modeste dans les locaux de son partenaire industriel local, PAN.....
                              ............

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