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En pleine restructuration, le constructeur automobile français PSA, réduit considérablement ses effectifs dans ses usines espagnoles. Avec l'installation prochaine à Kenitra, les autorités ibériques sont plus que qu'inquiètes pour les répercussions sur l’emploi local. Détails.
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L’annonce a sans doute fait l’effet d’une douche froide aux autorités espagnoles. PSA, qui va investir 557 millions d’euros dans une usine à Kenitra, a annoncé au ministère de l’Industrie espagnol son intention de réduire ses effectifs dans ses installations à Villaverde près de Madrid, annonce le site El Confidencial.
Faut-il voir un rapport entre l’installation du constructeur français et cette annonce de réduction d’effectifs? En tout cas l’information n’a pas été officiellement transmise aux 2 300 travailleurs espagnols concernés. Du côté de PSA, on se limite à expliquer que le constructeur français en pleine restructuration partout dans le monde, envisage de faire des économies substantielles.
Le constructeur automobile en est pourtant à son deuxième plan de régulation des effectifs. Déjà en 2014, PSA avait mis plus de 1 600 employés en Espagne au travail temporaire. Cette année, plus de 350 des ses employés seront liés au constructeur par des contrats à durée déterminée. Et ce n’est pas tout, PSA a regroupé ses 3 usines en Espagne et au Portugal sous une même direction. Objectif affiché : centraliser la production pour optimiser les coûts de production. Une stratégie qui s’avère payante puisque le constructeur français vient de réaliser des bénéfices après 3 années consécutives de bilan négatif.
Toujours dans le souci d’optimiser ses coûts de production et d’augmenter des parts de marché, PSA s’est lancé à la conquête des ventes automobiles en Afrique et au Moyen-Orient. Dans cette optique, elle lancera la production de la Peugeot 301 et de la Citroën C-Elysée dans son usine à Kenitra dès 2019. Ces modèles sont les mêmes qui sont actuellement montées dans l’usine du groupe à Vigo. PSA envisagerait-il de faire déménager toute la production dans le Royaume chérifien ? En tout cas la question inquiète au plus haut point les médias espagnols.
Ibrahima Bayo
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L’annonce a sans doute fait l’effet d’une douche froide aux autorités espagnoles. PSA, qui va investir 557 millions d’euros dans une usine à Kenitra, a annoncé au ministère de l’Industrie espagnol son intention de réduire ses effectifs dans ses installations à Villaverde près de Madrid, annonce le site El Confidencial.
Faut-il voir un rapport entre l’installation du constructeur français et cette annonce de réduction d’effectifs? En tout cas l’information n’a pas été officiellement transmise aux 2 300 travailleurs espagnols concernés. Du côté de PSA, on se limite à expliquer que le constructeur français en pleine restructuration partout dans le monde, envisage de faire des économies substantielles.
Le constructeur automobile en est pourtant à son deuxième plan de régulation des effectifs. Déjà en 2014, PSA avait mis plus de 1 600 employés en Espagne au travail temporaire. Cette année, plus de 350 des ses employés seront liés au constructeur par des contrats à durée déterminée. Et ce n’est pas tout, PSA a regroupé ses 3 usines en Espagne et au Portugal sous une même direction. Objectif affiché : centraliser la production pour optimiser les coûts de production. Une stratégie qui s’avère payante puisque le constructeur français vient de réaliser des bénéfices après 3 années consécutives de bilan négatif.
Toujours dans le souci d’optimiser ses coûts de production et d’augmenter des parts de marché, PSA s’est lancé à la conquête des ventes automobiles en Afrique et au Moyen-Orient. Dans cette optique, elle lancera la production de la Peugeot 301 et de la Citroën C-Elysée dans son usine à Kenitra dès 2019. Ces modèles sont les mêmes qui sont actuellement montées dans l’usine du groupe à Vigo. PSA envisagerait-il de faire déménager toute la production dans le Royaume chérifien ? En tout cas la question inquiète au plus haut point les médias espagnols.
Ibrahima Bayo
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