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L’entreprise algérienne HB Technologies a été sélectionnée pour réaliser l’intégralité du système de cartes de carburant Naftal. La nouvelle carte devrait être opérationnelle dès le mois de juin 2016. Un premier pas vers le rationnement du carburant subventionné, comme le prévoit La loi de finances complémentaire 2015. Contacté, Hamid Benyoucef, PDG de HB Technologies, nous livre quelques détails.
Carte carburant : comment ça marche ?
Les cartes de carburants seront généralisées à travers le territoire national et seront accessibles à une plus large échelle. Actuellement, seules quelques grandes entités, notamment publiques, disposant de grandes flottes de véhicules ont recours à ce système de paiement.
La future carte proposera un système de forfait mensuel : les titulaires (entreprises et particuliers) rechargent des cartes pour un montant donné, auprès des directions régionales de Naftal ou directement à la banque de cette dernière (BEA). L’utilisateur, par exemple un cadre de l’entreprise, disposera du montant rechargé sur la carte pour s’approvisionner en carburant. En cas d’épuisement du forfait, il sera possible de recharger la carte et mettre à jour le montant disponible.
Selon Hamid Benyoucef, il sera également possible de mettre en place un système de cartes à puces prépayées que HB Technologies exporte déjà vers 11 pays d’Afrique : « Je pense que Naftal pourrait aller vers cette solution ». En effet, ce système est plus avantageux pour les flottes réduites.
Les cartes prépayées fonctionnent de la même manière que les cartes de recharges téléphoniques que nous connaissons. Ces cartes disposent d’un montant donné et peuvent être achetées par une entreprise ou un particulier au niveau de Naftal. Elles sont ensuite distribuées (par les entreprises) à l’utilisateur final (chauffer, employé…). Notons que ces cartes sont dotées d’une mémoire qui retracent l’historique des passages en station-service (lieu, date, montant…), afin que l’entreprise puisse contrôler les dépenses. Une fois la somme épuisée, il faudra racheter une nouvelle carte.
Mettre fin au trafic de bons de carburants
La mise en place de ces dispositifs permettra une plus grande traçabilité des frais et de la consommation de carburant, avance M. Benyoucef. Surtout, cela mettra fin au « trafic de bon d’essence ». En effet, les bons pouvaient avoir une valeur marchande : être revendus ou utilisés pour obtenir des marchandises. Ce système rendra caduc de tels trafics, selon M. Benyoucef, étant donné que les cartes n’ont aucun autre usage en dehors des stations-service.
Installation d’un système global et évolutif : vers la rationalisation des subventions ?
Questionné sur le projet gouvernemental de mise en place de quotas de carburants subventionnés, notre interlocuteur estime que la décision est au niveau du gouvernement et qu’il faut attendre les instructions. Cela dit, Hamid Benyoucef indique que le système développé par HB Technologies est compatible avec un éventuel plafonnement de carburants subventionnés. En effet, il permet de prendre en charge cette possibilité.
L’avis d’appel d’offre national et international, remporté par HB Technologies, prévoit l’installation de l’intégralité du système : « Nous allons fournir à Naftal les cartes, les serveurs, les logiciels, les Terminaux de paiement électroniques (TPE) dans les stations-service, jusqu’aux équipements de la direction informatique de la société », affirme M. Benyoucef.
Par ailleurs, ce système se veut « complet et global », selon la même source. Ce qui permettra à Naftal de « faire ce qu’elle veut », en termes d’application et d’utilisation. La force du système, indique M. Benyoucef, est qu’il est évolutif et permet de s’adapter aux besoins et souhaits de Naftal. Y compris celui de limiter l’accès au carburant subventionné.
TSA
Carte carburant : comment ça marche ?
Les cartes de carburants seront généralisées à travers le territoire national et seront accessibles à une plus large échelle. Actuellement, seules quelques grandes entités, notamment publiques, disposant de grandes flottes de véhicules ont recours à ce système de paiement.
La future carte proposera un système de forfait mensuel : les titulaires (entreprises et particuliers) rechargent des cartes pour un montant donné, auprès des directions régionales de Naftal ou directement à la banque de cette dernière (BEA). L’utilisateur, par exemple un cadre de l’entreprise, disposera du montant rechargé sur la carte pour s’approvisionner en carburant. En cas d’épuisement du forfait, il sera possible de recharger la carte et mettre à jour le montant disponible.
Selon Hamid Benyoucef, il sera également possible de mettre en place un système de cartes à puces prépayées que HB Technologies exporte déjà vers 11 pays d’Afrique : « Je pense que Naftal pourrait aller vers cette solution ». En effet, ce système est plus avantageux pour les flottes réduites.
Les cartes prépayées fonctionnent de la même manière que les cartes de recharges téléphoniques que nous connaissons. Ces cartes disposent d’un montant donné et peuvent être achetées par une entreprise ou un particulier au niveau de Naftal. Elles sont ensuite distribuées (par les entreprises) à l’utilisateur final (chauffer, employé…). Notons que ces cartes sont dotées d’une mémoire qui retracent l’historique des passages en station-service (lieu, date, montant…), afin que l’entreprise puisse contrôler les dépenses. Une fois la somme épuisée, il faudra racheter une nouvelle carte.
Mettre fin au trafic de bons de carburants
La mise en place de ces dispositifs permettra une plus grande traçabilité des frais et de la consommation de carburant, avance M. Benyoucef. Surtout, cela mettra fin au « trafic de bon d’essence ». En effet, les bons pouvaient avoir une valeur marchande : être revendus ou utilisés pour obtenir des marchandises. Ce système rendra caduc de tels trafics, selon M. Benyoucef, étant donné que les cartes n’ont aucun autre usage en dehors des stations-service.
Installation d’un système global et évolutif : vers la rationalisation des subventions ?
Questionné sur le projet gouvernemental de mise en place de quotas de carburants subventionnés, notre interlocuteur estime que la décision est au niveau du gouvernement et qu’il faut attendre les instructions. Cela dit, Hamid Benyoucef indique que le système développé par HB Technologies est compatible avec un éventuel plafonnement de carburants subventionnés. En effet, il permet de prendre en charge cette possibilité.
L’avis d’appel d’offre national et international, remporté par HB Technologies, prévoit l’installation de l’intégralité du système : « Nous allons fournir à Naftal les cartes, les serveurs, les logiciels, les Terminaux de paiement électroniques (TPE) dans les stations-service, jusqu’aux équipements de la direction informatique de la société », affirme M. Benyoucef.
Par ailleurs, ce système se veut « complet et global », selon la même source. Ce qui permettra à Naftal de « faire ce qu’elle veut », en termes d’application et d’utilisation. La force du système, indique M. Benyoucef, est qu’il est évolutif et permet de s’adapter aux besoins et souhaits de Naftal. Y compris celui de limiter l’accès au carburant subventionné.
TSA