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APRÈS SA RENCONTRE AVEC OUYAHIA Mokri convainc ses pairs de la CNLTD Le président du MSP s’est longuement expliqué

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  • APRÈS SA RENCONTRE AVEC OUYAHIA Mokri convainc ses pairs de la CNLTD Le président du MSP s’est longuement expliqué

    APRÈS SA RENCONTRE AVEC OUYAHIA
    Mokri convainc ses pairs de la CNLTD


    Le soir du 21/07/15

    Le président du MSP s’est longuement expliqué auprès de ses pairs de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique au sujet de sa fameuse entrevue d’avec le directeur de cabinet du président de la République qui a fait et fait toujours des vagues.

    M. Kebci - Alger (Le Soir)
    C’était mercredi dernier à l’occasion d’un sommet de la CNLTD tenu au siège national de Jil Jadid lors duquel Abderezzak Mokri s’est expliqué sur sa rencontre avec Ahmed Ouyahia remontant au 9 juillet dernier.
    Selon Soufiane Djillali, le président du MSP a longuement disserté sur cette entrevue, l’inscrivant, comme il a eu à le faire auparavant, via des médias, dans le sillage des rencontres que le mouvement a lancées depuis un certain temps. «Une rencontre avec le président de la République figurait dans notre programme. Et comme le président de la République n’est pas en mesure de nous recevoir comme tout le monde le sait, il a donc chargé son directeur de cabinet de le faire», a argumenté Mokri qui s’est, par ailleurs, exprimé sur son action au nom de la CNLTD lors de la même rencontre à la présidence de la République.
    Lors des discussions, et selon Mokri, Ouyahia a avoué «n’avoir pas lu la plateforme issue de la conférence de Mazafran organisée par l’opposition». Suite à cela, «la délégation du MSP a jugé utile de lui en remettre une copie avec une copie de l’accusé de réception dudit document auprès de la présidence de la République, les participants à la conférence de Zéralda ayant convenu de remettre la plateforme entre autres à toutes les institutions dont la présidence de la République», soutient le président de Jil Jadid.
    Des arguments qui semblent avoir convaincu ses pairs de la CNLTD d’autant plus que, selon Soufiane Djillali, Mokri a «renouvelé sa fidélité à l’action commune dans le cadre de la feuille de route tracée autour des règles régissant l’exercice démocratique qui ne saurait se concrétiser sans une transition démocratique». Sauf le représentant du FJD qui n’a pas repris les travaux de ladite réunion après avoir pris note des explications fournies par Mokri et promis de revenir.
    Une attitude loin de constituer une surprise, le président du parti, Abdallah Djaballah, ayant rarement assisté aux réunions de la CNLTD et de l’ICSO, laissant cette mission tantôt à Ahmed Khebaba tantôt à Lakhdar Benkhellaf. Et pour cause, l’homme n’a pas le sens de la concession et admet laborieusement sa présence au même niveau de représentation que le leader du MSP, mais surtout ceux de Nahda et Islah, ses anciens partis à la tête desquels il a été éjecté.
    Et cette rencontre Mokri-Ouyahia a fini par faire sortir le cheikh de son ultime réserve, accusant carrément la direction du MSP de velléités de retour dans le giron du pouvoir. Accusation dont s’est défendu, par ailleurs, Mokri qui a, à son tour, exigé des «explications» sur la rencontre entre Hacène Laribi, membre de la direction du FJD, et le Premier ministre et la campagne qu'il mènerait pour présenter Abdelmalek Sellal comme un «bon candidat à la présidentielle». Mais pas que cette raison de ce froid «légendaire» entre Djaballah et le reste des leaders des partis islamistes. C’est que le président du FJD multiplierait des contacts en vue de la fédération des partis de la mouvance verte. Initiative que les patrons du MSP, de Nahda et Islah ont poliment déclinée, eux qui s’en tiennent à la CNLTD et l’ICSO, convaincus, comme ils ne cessent de le professer que «l’heure est d’aller à des regroupements au-delà des considérations idéologiques pour imposer les règles d’un exercice démocratique». Voir donc Djaballah faire le dos rond à l’opposition et claquer la porte de la CNLTD et donc de l’ICSO n’étonnerait personne parmi même ses pairs de l’opposition.
    M. K.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Si Mokri accuse Djaballah de rouler pour Sellal, c'est que lui roule pour Ouyahia et les marionettistes qui les agitent, à l'image du véto qui trouve les explications de Mokri "convaincantes"...

    Quelle bande de guignols...
    Othmane BENZAGHOU

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