L’Algérie continue de s'enfoncer dans la crise en raison de l’effondrement des cours pétroliers qui constituent la principale source de ses revenus. Et pour preuve, sa balance commerciale a enregistré un déficit de 7,78 milliards de dollars durant le premier semestre 2015.
Confrontée à une baisse de ses revenus pétroliers, l’économie algérienne se retrouve très mal en point. Après les chiffres inquiétants de la Banque d’Algérie faisant état d’un important abaissement des ressources financières du pays au premier trimestre 2015, c’est au tour des Douanes algériennes de confirmer la gravité de la situation à laquelle fait face l’Algérie.
En effet selon le bilan semestriel du Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (Cnis), les exportations se sont établies à 19,28 milliards de dollars contre 33,24 milliards de dollars à la même période de 2014, soit une baisse de près de 42%. Les ventes extérieures du pays en hydrocarbures qui ont représenté près de 94% des exportations ont été évaluées à près de 18,09 milliards de dollars contre 32,14 milliards de dollars durant la même période de 2014 (-43,71%).
Quant aux importations, elles se sont chiffrées à 27,07 milliards de dollars contre 30,07 milliards de dollars durant la même période de l'année écoulée, en baisse de 9,98%, relève le Cnis qui souligne qu’à l'exception des biens d'équipements agricoles qui ont connu une augmentation, les importations des autres groupes de produits ont reculé.
Pour ce qui concerne les exportations hors hydrocarbures, elles ont été de 1,19 milliards de dollars (6,18% du volume global des exportations), en hausse de près de 7,78%. Une hausse qui s’explique par une augmentation de 13,53% des exportations du groupe demi-produits avec 982 millions dollars.
Par ailleurs, les pays de l'Union Européenne (UE) sont restés les principaux partenaires de l'Algérie durant le 1er semestre 2015, représentant 48,88% des importations globales avec un montant de 13,23 milliards de dollars tandis que la Chine a maintenu sa première position en tant que fournisseur avec 4,33 mds dollars d'exportations vers l'Algérie, suivie de la France (2,77 mds dollars), l'Italie (2,6 mds dollars), l'Espagne (2,08 mds dollars) et l'Allemagne (1,86 mds dollars).
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Confrontée à une baisse de ses revenus pétroliers, l’économie algérienne se retrouve très mal en point. Après les chiffres inquiétants de la Banque d’Algérie faisant état d’un important abaissement des ressources financières du pays au premier trimestre 2015, c’est au tour des Douanes algériennes de confirmer la gravité de la situation à laquelle fait face l’Algérie.
En effet selon le bilan semestriel du Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (Cnis), les exportations se sont établies à 19,28 milliards de dollars contre 33,24 milliards de dollars à la même période de 2014, soit une baisse de près de 42%. Les ventes extérieures du pays en hydrocarbures qui ont représenté près de 94% des exportations ont été évaluées à près de 18,09 milliards de dollars contre 32,14 milliards de dollars durant la même période de 2014 (-43,71%).
Quant aux importations, elles se sont chiffrées à 27,07 milliards de dollars contre 30,07 milliards de dollars durant la même période de l'année écoulée, en baisse de 9,98%, relève le Cnis qui souligne qu’à l'exception des biens d'équipements agricoles qui ont connu une augmentation, les importations des autres groupes de produits ont reculé.
Pour ce qui concerne les exportations hors hydrocarbures, elles ont été de 1,19 milliards de dollars (6,18% du volume global des exportations), en hausse de près de 7,78%. Une hausse qui s’explique par une augmentation de 13,53% des exportations du groupe demi-produits avec 982 millions dollars.
Par ailleurs, les pays de l'Union Européenne (UE) sont restés les principaux partenaires de l'Algérie durant le 1er semestre 2015, représentant 48,88% des importations globales avec un montant de 13,23 milliards de dollars tandis que la Chine a maintenu sa première position en tant que fournisseur avec 4,33 mds dollars d'exportations vers l'Algérie, suivie de la France (2,77 mds dollars), l'Italie (2,6 mds dollars), l'Espagne (2,08 mds dollars) et l'Allemagne (1,86 mds dollars).
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