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Malgré le fait que le parti reste sans bureau politique depuis le Xe congrès tenu les 28, 29 et 30 mai dernier, le secrétaire général Amar Saâdani temporise les choses.
Il prolonge sa pause. Le FLN ne reprendra pas ses activités de sitôt. Le parti majoritaire compte revenir sur scène à la veille de la rentrée sociale. «La réunion du comité central se tiendra le 29 août prochain», a confié une source proche de la direction.
L'ex-parti unique ne semble pas être pressé d'installer ses structures. Malgré le fait que le parti reste sans bureau politique depuis le Xe congrès tenu les 28, 29 et 30 mai dernier, le secrétaire général Amar Saâdani temporise.
La réunion du comité central aura pour objet de désigner les membres du bureau politique et de valider le règlement intérieur du comité central. Selon notre source, la liste du bureau politique est déjà prête et elle attend d'être validée par le président du parti. Notre source avance que deux nouveaux ministres font partie de l'état-major du FLN entre autres, Abdelmadjid Tebboune, ministre de l'Habitat et Abdelkader Kadi, ministre de l'Agriculture. D'anciens membres du bureau politique ont été reconduits. Il s'agit entre autres de Rachid Assas, Ahmed Boumehdi, Saïd Ben Daïda et Sadek Bouguettaya.
Les membres du bureau politique passeront de 15 à 19 personnes désormais. Les femmes seront en force. Au minimum, trois femmes feront partie de l'équipe de Saâdani.
Sur les 505 membres du comité central, les femmes ont décroché 150 places, un nombre jamais atteint auparavant. Il faut reconnaître que la désignation du bureau politique a fait l'objet d'un véritable jeu de coulisses. Ministres, cadres, députés et militants se bousculaient au portillon pour décrocher une place au sein du centre de commandement du FLN. Sachant que ce poste peut assurer des avantages et garantir des promotions au sein des institutions de l'Etat, la course a été serrée. Ce qui est certain, c'est que l'annonce de la liste du bureau politique lors de la réunion du comité central va faire des mécontents. Par ailleurs, et en attendant la réunion du comité central, le FLN n'a programmé aucune activité politique durant cette période juillet-août. Depuis la dernière conférence de presse qu'il a animée deux semaines après le congrès, Saâdani a complètement disparu de la scène médiatique. Pis encore, la première force politique sombre dans un silence sans précédent. Malgré tous les événements de Ghardaïa et l'attentat de Aïn Defla qui a coûté la vie à neufs militaires, le parti de Saâdani n'a même pas daigné pondre un communiqué pour dénoncer ces actes et présenter les condoléances. Se considérant la locomotive de toute initiative politique, le FLN a brillé par son absence ces derniers mois. Pourtant, la conjoncture actuelle sur les plans sécuritaire et économique impose une forte présence sur la scène politique.
Avec la rentrée sociale et l'approche de la révision de la Constitution, le FLN est censé jouer le premier rôle. Ce qui n'est pas le cas justement.
Le FLN qui a renforcé ses rangs en intégrant une bonne partie du gouvernement et des cadres de l'administration lors de son dernier congrès, n'a pas chamboulé les choses sur le terrain. Bien au contraire, il a laissé la voie libre à ses concurrents pour occuper le terrain. D'ailleurs, le Rassemblement national démocratique saisit l'occasion d'animer la galerie. Ainsi, Saâdani qui a monopolisé le débat durant les mois précédents risque d'être dépassé par son allié Ahmed Ouyahia.
Par Nadia BENAKLI
LExpression dz
Il prolonge sa pause. Le FLN ne reprendra pas ses activités de sitôt. Le parti majoritaire compte revenir sur scène à la veille de la rentrée sociale. «La réunion du comité central se tiendra le 29 août prochain», a confié une source proche de la direction.
L'ex-parti unique ne semble pas être pressé d'installer ses structures. Malgré le fait que le parti reste sans bureau politique depuis le Xe congrès tenu les 28, 29 et 30 mai dernier, le secrétaire général Amar Saâdani temporise.
La réunion du comité central aura pour objet de désigner les membres du bureau politique et de valider le règlement intérieur du comité central. Selon notre source, la liste du bureau politique est déjà prête et elle attend d'être validée par le président du parti. Notre source avance que deux nouveaux ministres font partie de l'état-major du FLN entre autres, Abdelmadjid Tebboune, ministre de l'Habitat et Abdelkader Kadi, ministre de l'Agriculture. D'anciens membres du bureau politique ont été reconduits. Il s'agit entre autres de Rachid Assas, Ahmed Boumehdi, Saïd Ben Daïda et Sadek Bouguettaya.
Les membres du bureau politique passeront de 15 à 19 personnes désormais. Les femmes seront en force. Au minimum, trois femmes feront partie de l'équipe de Saâdani.
Sur les 505 membres du comité central, les femmes ont décroché 150 places, un nombre jamais atteint auparavant. Il faut reconnaître que la désignation du bureau politique a fait l'objet d'un véritable jeu de coulisses. Ministres, cadres, députés et militants se bousculaient au portillon pour décrocher une place au sein du centre de commandement du FLN. Sachant que ce poste peut assurer des avantages et garantir des promotions au sein des institutions de l'Etat, la course a été serrée. Ce qui est certain, c'est que l'annonce de la liste du bureau politique lors de la réunion du comité central va faire des mécontents. Par ailleurs, et en attendant la réunion du comité central, le FLN n'a programmé aucune activité politique durant cette période juillet-août. Depuis la dernière conférence de presse qu'il a animée deux semaines après le congrès, Saâdani a complètement disparu de la scène médiatique. Pis encore, la première force politique sombre dans un silence sans précédent. Malgré tous les événements de Ghardaïa et l'attentat de Aïn Defla qui a coûté la vie à neufs militaires, le parti de Saâdani n'a même pas daigné pondre un communiqué pour dénoncer ces actes et présenter les condoléances. Se considérant la locomotive de toute initiative politique, le FLN a brillé par son absence ces derniers mois. Pourtant, la conjoncture actuelle sur les plans sécuritaire et économique impose une forte présence sur la scène politique.
Avec la rentrée sociale et l'approche de la révision de la Constitution, le FLN est censé jouer le premier rôle. Ce qui n'est pas le cas justement.
Le FLN qui a renforcé ses rangs en intégrant une bonne partie du gouvernement et des cadres de l'administration lors de son dernier congrès, n'a pas chamboulé les choses sur le terrain. Bien au contraire, il a laissé la voie libre à ses concurrents pour occuper le terrain. D'ailleurs, le Rassemblement national démocratique saisit l'occasion d'animer la galerie. Ainsi, Saâdani qui a monopolisé le débat durant les mois précédents risque d'être dépassé par son allié Ahmed Ouyahia.
Par Nadia BENAKLI
LExpression dz
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