Le champion olympique 2012 Taoufik Makhloufi revient, dans cet entretien accordé à TSA, sur ses préparations pour les prochains championnats du monde d’Athlétisme, qui auront lieu à Pékin (Chine) du 22 au 30 août prochain. Il nous parle de ses objectifs, des obstacles auxquels il fait face depuis le début de l’année, mais aussi de sa détermination à battre le record du monde des 1500m du Marocain Hichem El Guerrouj.
Tout d’abord, où en êtes-vous avec la préparation des championnats du monde d’athlétisme ?
J’ai entamé la préparation à Angers, la ville de mon entraîneur Philippe Dupont ainsi que de notre champion Anthar Yahia, que je salue au passage. J’ai eu l’occasion de m’entrainer dans les meilleures conditions et tout se passe comme prévu. J’ai dû interrompre les préparations après le meeting de Monaco pour passer la fête de l’Aïd-El-Fitr avec la famille, je suis venu me ressourcer au pays avant de reprendre l’entraînement à Font-Romeu, ce vendredi 24 juillet jusqu’à la date de mon départ à Pékin, le 18 août prochain, pour participer aux championnats du monde.
À Monaco, c’était la première fois que vous descendez sous les 3’30 sur 1500m. Avez-vous programmé ça ?
Absolument. Lors des entraînements, Philippe Dupont a constaté que je peux réaliser un chrono au-dessous des 3 :30 sur 1500m. Je ne vous cache pas, j’avais un complexe car je n’ai jamais pu réaliser ce chrono auparavant, mais j’ai finalement pu provoquer le déclic à Monaco en réalisant 3 :28 :75.
Quels sont vos objectifs sur 1500m ?
Mon seul et unique objectif est de battre le record du monde de Hicham El Guerrouj sur 1500m (NDLR ; 3 :26 :00 réalisé en 1998) mais avant ça, je vise le record d’Algérie détenu par notre champion Noredine Morceli. Il me reste encore plusieurs échéances pour les prochains mois et je sais que je suis capable de battre les deux records du 1500m. Malheureusement, j’ai perdu beaucoup de temps après les J.O de Londres 2012 à cause de mes problèmes de santé, mon désaccord avec l’entraîneur…etc. Je n’étais pas stable sur le plan physique et psychique. Mais cette année, grâce à mon entraîneur, j’ai eu l’occasion de revenir en force dans un très court laps de temps.
Mes rêves n’ont pas de limites car rien n’est impossible. Comme Hichem El Guerrouj a pu réaliser 3 :26 :00, je suis vraiment conscient que je suis capable de battre son record. J’ai encore besoin d’enchaîner les 1500m, puisque quelques détails devront être corrigés avant les prochaines échéances.
Mais ça ne sera pas facile…
Rien n’est impossible. Si tu vois des obstacles dans ta vie, sache qu’ils existent seulement dans ta tête. Nous sommes capables de tout faire et si je veux battre le record du monde du 1500m, je suis certain de pouvoir le faire.
Un record à Pékin ?
Non, à Pékin ça sera totalement différent car durant les championnats du monde et les grandes compétitions en général, c’est le classement qui est important et non pas le chrono, c’est un jeu de stratégie, savoir terminer premier en oubliant de réaliser le meilleur chrono. La preuve, j’ai remporté la médaille d’or aux Jeux Olympiques de Londres en réalisant un chrono de 3 :34 :08.
La concurrence s’annonce rude notamment avec le Kenyan Asbel Kiprop qui a frappé fort au meeting de Monaco. Pensez-vous pouvoir le battre au Mondial ?
En 2012, Asbel Kiprop était meilleur que moi sur le papier mais sur la ligne d’arrivée, j’ai pu avoir le dernier mot (rires). La logique n’a jamais été respectée dans les grandes compétitions. Il faut savoir gérer la course et la remporter. C’est tout !
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TSA
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1500m - le 17/07/2015 - Monaco
classé 2ème.
Tout d’abord, où en êtes-vous avec la préparation des championnats du monde d’athlétisme ?
J’ai entamé la préparation à Angers, la ville de mon entraîneur Philippe Dupont ainsi que de notre champion Anthar Yahia, que je salue au passage. J’ai eu l’occasion de m’entrainer dans les meilleures conditions et tout se passe comme prévu. J’ai dû interrompre les préparations après le meeting de Monaco pour passer la fête de l’Aïd-El-Fitr avec la famille, je suis venu me ressourcer au pays avant de reprendre l’entraînement à Font-Romeu, ce vendredi 24 juillet jusqu’à la date de mon départ à Pékin, le 18 août prochain, pour participer aux championnats du monde.
À Monaco, c’était la première fois que vous descendez sous les 3’30 sur 1500m. Avez-vous programmé ça ?
Absolument. Lors des entraînements, Philippe Dupont a constaté que je peux réaliser un chrono au-dessous des 3 :30 sur 1500m. Je ne vous cache pas, j’avais un complexe car je n’ai jamais pu réaliser ce chrono auparavant, mais j’ai finalement pu provoquer le déclic à Monaco en réalisant 3 :28 :75.
Quels sont vos objectifs sur 1500m ?
Mon seul et unique objectif est de battre le record du monde de Hicham El Guerrouj sur 1500m (NDLR ; 3 :26 :00 réalisé en 1998) mais avant ça, je vise le record d’Algérie détenu par notre champion Noredine Morceli. Il me reste encore plusieurs échéances pour les prochains mois et je sais que je suis capable de battre les deux records du 1500m. Malheureusement, j’ai perdu beaucoup de temps après les J.O de Londres 2012 à cause de mes problèmes de santé, mon désaccord avec l’entraîneur…etc. Je n’étais pas stable sur le plan physique et psychique. Mais cette année, grâce à mon entraîneur, j’ai eu l’occasion de revenir en force dans un très court laps de temps.
Mes rêves n’ont pas de limites car rien n’est impossible. Comme Hichem El Guerrouj a pu réaliser 3 :26 :00, je suis vraiment conscient que je suis capable de battre son record. J’ai encore besoin d’enchaîner les 1500m, puisque quelques détails devront être corrigés avant les prochaines échéances.
Mais ça ne sera pas facile…
Rien n’est impossible. Si tu vois des obstacles dans ta vie, sache qu’ils existent seulement dans ta tête. Nous sommes capables de tout faire et si je veux battre le record du monde du 1500m, je suis certain de pouvoir le faire.
Un record à Pékin ?
Non, à Pékin ça sera totalement différent car durant les championnats du monde et les grandes compétitions en général, c’est le classement qui est important et non pas le chrono, c’est un jeu de stratégie, savoir terminer premier en oubliant de réaliser le meilleur chrono. La preuve, j’ai remporté la médaille d’or aux Jeux Olympiques de Londres en réalisant un chrono de 3 :34 :08.
La concurrence s’annonce rude notamment avec le Kenyan Asbel Kiprop qui a frappé fort au meeting de Monaco. Pensez-vous pouvoir le battre au Mondial ?
En 2012, Asbel Kiprop était meilleur que moi sur le papier mais sur la ligne d’arrivée, j’ai pu avoir le dernier mot (rires). La logique n’a jamais été respectée dans les grandes compétitions. Il faut savoir gérer la course et la remporter. C’est tout !
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1500m - le 17/07/2015 - Monaco
classé 2ème.
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