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ces nouveaux moyens doivent renforcer le dispositif déjà en place pour mener une guerre implacable aux barons de la drogue, aux trafiquants de carburants, de cigarettes...
L'Algérie doit non seulement faire face à la chute des prix du pétrole et particulièrement à celui du trafic de carburants qui représente une véritable saignée pour son économie. «Nous avons 1,5 milliard de litres qui sortent du pays d'une manière illégale. Cela représente une perte d'un milliard de dinars», avait déclaré, le 22 juillet 2013 à El Oued, l'ex-ministre de l'Energie, Youcef Yousfi. De quoi faire tourner 600.000 véhicules. Près de 25% de la production nationale de carburant «sont exportés illégalement» vers les pays voisins avait indiqué, le 14 juillet de la même année, l'ancien ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia.
Le carburant pompé puis acheminé des stations-service des wilayas de l'Ouest algérien frontalières avec le Maroc, s'y vendait au noir à moitié prix (4 dirhams le litre au lieu de 8,4 dirhams). Un business juteux qui s'est enraciné dans les grandes villes du Maroc: Rabat, Meknès...
Il permet en outre de maintenir la paix sociale au Maroc oriental. Une région qui souffre du chômage et de disparités flagrantes. «70% de l'économie de la région du Maroc oriental dépendent de la contrebande et nous estimons le chiffre d'affaires moyen de cette activité à 6 milliards de dirhams par an. Le secteur informel emploie plus de 10.000 personnes et couvre l'essentiel des besoins de consommation», avait reconnu la Chambre de commerce, d'industrie et de services d'Oujda dans un rapport consacré à la pratique du commerce illégal.
Une économie parallèle qui fait les affaires de notre voisin de l'Ouest. L'Algérie qui en fait les frais a décidé de verrouiller ses frontières.
Plus de 4000 hommes et 10 hélicoptères doivent renforcer le dispositif déjà en place pour mener une guerre implacable aux barons de la drogue, aux trafiquants de carburants, de cigarettes... alors que le pays qui doit trouver des réponses à l'effritement des réserves de changes, provoqué par la dégringolade des cours de l'or noir s'apprête à plafonner la consommation de carburant en 2016. Une mesure prévue dans le cadre de la loi de finances 2015.
«Il sera procédé à l'octroi d'une dotation prédéterminée pour les usagers de véhicules toutes catégories confondues, plafonnant la consommation du carburant soutenu à travers l'institution d'une carte carburant.
Cette carte sera mise en oeuvre par une instruction interministérielle énergie-finances à compter du 1er janvier 2016» souligne le document y afférent. Dans le même temps l'Armée nationale qui a décidé de couper l'herbe sous les pieds des trafiquants de cannabis en provenance du Maroc intensifie sa traque.
Plus d'une centaine de contrebandiers sont tombés dans les mailles du filet. Parmi eux figurent plusieurs barons qui ont la mainmise sur le trafic de cocaïne et d'essence. «La production de haschisch est en sensible hausse d'année en année au Maroc, le plus grand fournisseur de résine de cannabis dans le monde», souligne le rapport annuel de l'Office des Nations unies sur la drogue et le crime (Onudc) pour l'année 2015.
L'Algérie qui en a reçu 614 tonnes en l'espace de 10 ans (entre 2003 et 2013), demeure le pays le plus exposé aux dégâts que peut provoquer cette narco bombe. Un fléau dont les accointances avec les groupes terroristes sont attestées, qui vient tester les lignes défensives érigées tout le long de nos frontières...
L'expression
L'Algérie doit non seulement faire face à la chute des prix du pétrole et particulièrement à celui du trafic de carburants qui représente une véritable saignée pour son économie. «Nous avons 1,5 milliard de litres qui sortent du pays d'une manière illégale. Cela représente une perte d'un milliard de dinars», avait déclaré, le 22 juillet 2013 à El Oued, l'ex-ministre de l'Energie, Youcef Yousfi. De quoi faire tourner 600.000 véhicules. Près de 25% de la production nationale de carburant «sont exportés illégalement» vers les pays voisins avait indiqué, le 14 juillet de la même année, l'ancien ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia.
Le carburant pompé puis acheminé des stations-service des wilayas de l'Ouest algérien frontalières avec le Maroc, s'y vendait au noir à moitié prix (4 dirhams le litre au lieu de 8,4 dirhams). Un business juteux qui s'est enraciné dans les grandes villes du Maroc: Rabat, Meknès...
Il permet en outre de maintenir la paix sociale au Maroc oriental. Une région qui souffre du chômage et de disparités flagrantes. «70% de l'économie de la région du Maroc oriental dépendent de la contrebande et nous estimons le chiffre d'affaires moyen de cette activité à 6 milliards de dirhams par an. Le secteur informel emploie plus de 10.000 personnes et couvre l'essentiel des besoins de consommation», avait reconnu la Chambre de commerce, d'industrie et de services d'Oujda dans un rapport consacré à la pratique du commerce illégal.
Une économie parallèle qui fait les affaires de notre voisin de l'Ouest. L'Algérie qui en fait les frais a décidé de verrouiller ses frontières.
Plus de 4000 hommes et 10 hélicoptères doivent renforcer le dispositif déjà en place pour mener une guerre implacable aux barons de la drogue, aux trafiquants de carburants, de cigarettes... alors que le pays qui doit trouver des réponses à l'effritement des réserves de changes, provoqué par la dégringolade des cours de l'or noir s'apprête à plafonner la consommation de carburant en 2016. Une mesure prévue dans le cadre de la loi de finances 2015.
«Il sera procédé à l'octroi d'une dotation prédéterminée pour les usagers de véhicules toutes catégories confondues, plafonnant la consommation du carburant soutenu à travers l'institution d'une carte carburant.
Cette carte sera mise en oeuvre par une instruction interministérielle énergie-finances à compter du 1er janvier 2016» souligne le document y afférent. Dans le même temps l'Armée nationale qui a décidé de couper l'herbe sous les pieds des trafiquants de cannabis en provenance du Maroc intensifie sa traque.
Plus d'une centaine de contrebandiers sont tombés dans les mailles du filet. Parmi eux figurent plusieurs barons qui ont la mainmise sur le trafic de cocaïne et d'essence. «La production de haschisch est en sensible hausse d'année en année au Maroc, le plus grand fournisseur de résine de cannabis dans le monde», souligne le rapport annuel de l'Office des Nations unies sur la drogue et le crime (Onudc) pour l'année 2015.
L'Algérie qui en a reçu 614 tonnes en l'espace de 10 ans (entre 2003 et 2013), demeure le pays le plus exposé aux dégâts que peut provoquer cette narco bombe. Un fléau dont les accointances avec les groupes terroristes sont attestées, qui vient tester les lignes défensives érigées tout le long de nos frontières...
L'expression
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