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Si le reportage de l'ENTV sur le service de maternité du CHU (Centre Hospitalo-Universitaire) de Constantine, diffusé mardi, a choqué les Algériens, les images ne sont que la partie immergée de l'iceberg. Le directeur de l'établissement en a dressé un sombre tableau.
Lors d'une conférence de presse animée mercredi, le directeur du CHU de Constantine, Kamel Benissad, a parlé d'une situation "catastrophique". De la dégradation délibérée d'équipements coûteux, du matériel "périmé", des salaires non payés, des chirurgiens empêchés d'exercer... M. Benissad a listé les dysfonctionnements qui ont donné naissance aux images de la maternité diffusées par la télévision publique.
Une plainte a été déposée par le CHU, a indiqué son directeur, auprès de la brigade économique de la Sûreté de wilaya pour établir les raisons qui empêchent trois chirurgiens compétents d’exercer et d’opérer. Il a également fait part, rapporte l'APS, d’une plainte pour "dégradation délibérée, à coups de marteau ou de pierre, d’échographes dont le prix unitaire est estimé à 1,2 million de dinars en hors taxe".
M. Benissad a ajouté que du matériel médical de prothèses orthopédiques d’une valeur de 3 millions de dinars était "périmé" et n’a bénéficié à aucun malade depuis son acquisition, une affaire qui fera également l’objet, selon lui, d’une investigation de la police.
Des enquêtes suivaient leur cours, toujours selon le même responsable, pour déterminer les raisons pour lesquelles les laboratoires d’analyse manquent de réactifs. Des produits pour l’acquisition desquels 290 millions de dinars ont été alloués, a-t-il souligné, ajoutant que les enquêtes devrait faire connaître la "destination réelle" des médicaments de la pharmacie centrale.
Le directeur du centre hospitalo-universitaire de Constantine a admis "une mauvaise qualité du service", un chantier d’extension du centre anti-cancer "en souffrance depuis 2005", des équipements en panne, des salaires non payés, des services fonctionnant au minimum de leurs capacités, des praticiens de haut niveau "marginalisés et empêchés d’exercer", des échographes "délibérément" endommagés à la maternité et des "fournisseurs non payés".
https://www.*************/ennaharjou...1154349912316/
(lien video face book )
huffpost
Si le reportage de l'ENTV sur le service de maternité du CHU (Centre Hospitalo-Universitaire) de Constantine, diffusé mardi, a choqué les Algériens, les images ne sont que la partie immergée de l'iceberg. Le directeur de l'établissement en a dressé un sombre tableau.
Lors d'une conférence de presse animée mercredi, le directeur du CHU de Constantine, Kamel Benissad, a parlé d'une situation "catastrophique". De la dégradation délibérée d'équipements coûteux, du matériel "périmé", des salaires non payés, des chirurgiens empêchés d'exercer... M. Benissad a listé les dysfonctionnements qui ont donné naissance aux images de la maternité diffusées par la télévision publique.
Une plainte a été déposée par le CHU, a indiqué son directeur, auprès de la brigade économique de la Sûreté de wilaya pour établir les raisons qui empêchent trois chirurgiens compétents d’exercer et d’opérer. Il a également fait part, rapporte l'APS, d’une plainte pour "dégradation délibérée, à coups de marteau ou de pierre, d’échographes dont le prix unitaire est estimé à 1,2 million de dinars en hors taxe".
M. Benissad a ajouté que du matériel médical de prothèses orthopédiques d’une valeur de 3 millions de dinars était "périmé" et n’a bénéficié à aucun malade depuis son acquisition, une affaire qui fera également l’objet, selon lui, d’une investigation de la police.
Des enquêtes suivaient leur cours, toujours selon le même responsable, pour déterminer les raisons pour lesquelles les laboratoires d’analyse manquent de réactifs. Des produits pour l’acquisition desquels 290 millions de dinars ont été alloués, a-t-il souligné, ajoutant que les enquêtes devrait faire connaître la "destination réelle" des médicaments de la pharmacie centrale.
Le directeur du centre hospitalo-universitaire de Constantine a admis "une mauvaise qualité du service", un chantier d’extension du centre anti-cancer "en souffrance depuis 2005", des équipements en panne, des salaires non payés, des services fonctionnant au minimum de leurs capacités, des praticiens de haut niveau "marginalisés et empêchés d’exercer", des échographes "délibérément" endommagés à la maternité et des "fournisseurs non payés".
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