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MAROC: Écosystèmes automobiles/Formation L’industrie veut rouler avec les universités -

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  • MAROC: Écosystèmes automobiles/Formation L’industrie veut rouler avec les universités -

    L’Amica travaille sur des connexions opérationnelles

    Enjeux: attirer les compétences et densifier l’assiette RH
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    Avec deux gros constructeurs sur le marché, un pan stratégique de l’industrie automobile reste à fortifier. C’est celui de la formation et du développement des compétences. Il ne suffit pas uniquement de disposer d’une main d’œuvre à coût compétitif, mais d’investir dans la qualité des RH. C’est l’un des chantiers sur lesquels l’Association marocaine de l’industrie et du commerce de l’automobile (Amica) planche depuis quelques mois.

    Les 150 équipementiers du secteur veulent diffuser la culture de l’automobile aux universités et écoles marocaines. Cela passera par des actions concrètes. «La commission formation de l’association a proposé d’octroyer autant de jours/homme de formation gratuite que - d’équipementiers aux universités sur des aspects-clés du secteur tels que la qualité, la logistique, l’ingénierie, etc», annonce Hakim Abdelmoumen, président de l’Amica. Pour l’industriel, des connexions sont à trouver avec le secteur universitaire pour élargir le spectre des compétences et de la mobilisation des profils au profit de l’industrie automobile. Mais surtout, l’objectif est de renforcer le niveau de qualification des ressources humaines et de densifier le vivier de talents pour les constructeurs déjà installés et d’autres qui pourraient éventuellement s’intéresser au site Maroc.

    Côté formation, le secteur avait pourtant déjà pris les choses en main depuis 2009, dans le cadre du Plan Emergence. 40 millions de DH ont ainsi été investis pour la réalisation de quatre Instituts de formation aux métiers de l’industrie automobile (Ifmia) à Casablanca, Kénitra et Tanger. La ville du Nord, en l’occurrence, dispose déjà d’un établissement, géré directement par le constructeur Renault. Un second institut devrait être opérationnel d’ici l’année prochaine. «Ces établissements ont été mis en place pour répondre aux besoins des industriels en termes de formation. Ce sont des instituts orientés industrie. Ils répondent à un cahier des charges mis en place par le ministère de l’Industrie», précise Hakim Abdelmoumen, s’exprimant sur l’ambiguïté qui existe sur la tutelle ministérielle de ces structures entre l’Industrie et la Formation professionnelle. Tous les niveaux de compétences y sont formés. «De l’opérateur au top management. Et l’idée initiale est la gestion déléguée de ces établissements par les industriels eux-mêmes», rappelle, pour sa part, un expert du secteur. C’est justement ce mode de gestion qui a été appliqué à l’Ifmia de Tanger, concédé à Renault. L’objectif est de rester collé aux réalités industrielles et de ne pas dissocier formation et applications.

    La formation est d’ailleurs l’un des volets majeurs du déploiement des quatre premiers écosystèmes automobiles (câblage, métal-emboutissage, intérieur véhicule-sièges et batterie), dans le cadre du Plan d’accélération industriel (PAI). Le ministère de l’Industrie s’est en effet engagé auprès des industriels sur la formation de 56.500 profils selon les besoins métiers. Le secteur table sur la création de 90.000 emplois supplémentaires à l’horizon 2020. Le challenge est important


    l'économiste
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