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IRAN-USA "Plumé" par l'Iran? Kerry défend sans faillir au Congrès l'accord avec Téhéran

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  • IRAN-USA "Plumé" par l'Iran? Kerry défend sans faillir au Congrès l'accord avec Téhéran

    Accusé d'avoir été "plumé" et "embobiné" par l'Iran, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a défendu sans faillir jeudi au Congrès l'accord sur le nucléaire iranien qui, à ses yeux, est "un bon compromis" qui mérite d'être approuvé par les élus, dont beaucoup y sont hostiles.

    Les sanctions ne peuvent pas seules empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire, a fait valoir le chef de la diplomatie américaine devant la commission des Affaires étrangères du Sénat.

    "La vérité c'est que l'accord de Vienne apporte des moyens plus solides, plus complets et plus durables pour limiter le programme nucléaire iranien que toute autre alternative", a soutenu M. Kerry.

    Si l'accord est validé, il mettra l'Iran "sous surveillance intense pour toujours" et gardera le monde uni pour s'assurer que les activités nucléaires de Téhéran "restent entièrement pacifiques", a-t-il ajouté.
    "C'est un bon compromis pour le monde, un bon compromis pour l'Amérique, un bon compromis pour nos alliés et nos amis dans la région --et il mérite votre soutien", a-t-il martelé.

    Le regard las derrière ses lunettes, Kerry a dû faire face à un tsunami de critiques par les républicains membres de la commission, où il était entendu publiquement pour la première fois depuis la validation lundi de l'accord par le Conseil de sécurité de l'ONU.

    "On vous a plumés", a lancé le sénateur Bob Corker, président de la commission des Affaires étrangères, estimant que l'accord traçait "un chemin parfait" pour l'Iran vers la bombe nucléaire.

    "Vous avez franchi un nouveau seuil dans la politique étrangère des États-Unis" en permettant à un "État qui soutient le terrorisme" de devenir une puissance nucléaire, a ajouté l'élu.

    "Avec tout le respect que je vous dois, vous avez été embobinés et le peuple américain va le payer", a renchéri le sénateur James Risch. "Tous ceux qui croient que c'est un bon compromis ont rejoint en fait les rangs des personnes les plus naïves de la Terre", a-t-il estimé.
    -L'accord peut "disparaître"-

    L'accord a été conclu le 14 juillet au terme d'intenses négociations entre l'Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité - France, Royaume-Uni, Chine, Russie, Etats-Unis, plus l'Allemagne.

    Il prévoit une levée progressive et conditionnelle des sanctions internationales imposées depuis 2006 à l'Iran, en échange de garanties que Téhéran ne se dotera pas de l'arme atomique.

    Mais il rencontre beaucoup de résistance au Congrès américain, qui est dominé par les républicains et a 60 jours pour l'examiner.
    Le Congrès peut rejeter l'accord, mais le président Barack Obama a d'ores et déjà indiqué qu'il y opposerait son veto.

    Kerry a été accueilli à son audition par une poignée de militants anti-nucléaire, vêtus de tee-shirts roses où on pouvait lire "paix avec l'Iran" et qui ont salué l'accord. "Quel travail impressionnant!", a lancé un militant.

    Mais il a semblé irrité par l'agressivité des questions posées par les élus républicains, tous présents pour l'audition, y compris deux prétendants à la Maison Blanche, Marco Rubio et Rand Paul.

    "Cet accord c'est votre accord avec l'Iran", a affirmé M. Rubio, en notant que le texte ne résolvait en rien la question des violations des droits de l'homme dans la République islamique.

    "Le prochain président n'a aucune obligation légale ou morale de respecter (l'accord) (...) qui peut disparaître quand le président quittera ses fonctions", a-t-il ajouté.

    Les sénateurs démocrates ont apporté leur soutien au texte en espérant clairement que l'Iran respecte bien sa lettre et son esprit.

    "Si vous ne respectez pas l'accord, je peux vous assurer que les conséquences ne seront pas belles à voir", a affirmé la sénatrice Barbara Boxer.

    Un millier de personnes ont manifesté mercredi soir sur l'emblématique carrefour de Times Square à New York pour dénoncer un accord qui menace, selon elles, la sécurité mondiale et celle d'Israël, et pour appeler le Congrès à le rejeter.

    Les Américains restent dubitatifs, puisque 48% de ceux qui ont entendu parler de l'accord y sont défavorables, contre 38% qui y sont favorables, et 14% indécis, selon un sondage de l'institut Pew.

    Orange

  • #2
    au congres personne ne defend l accord avec l iran,il sera rejeter.
    meme les democrates qui sont plus cool que les republicains ne veulent pas entendre parler d un accord avec l iran.
    les usa n ont jamais pardonne la prise d otage des usa a teheran.
    obama commet une grave erreur politique en defiant le congres mais c est vrai aussi que il n plus rien a perdre,il ne peut plus se representer.

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    • #3
      Les Américains restent dubitatifs, puisque 48% de ceux qui ont entendu parler de l'accord y sont défavorables, contre 38% qui y sont favorables, et 14% indécis, selon un sondage de l'institut Pew.
      Que 38% des sondés soient favorables à l'accord et 14% indécis, malgré plus 36 ans de diabolisation soutenue de l'Iran, peut-être considéré comme prometteur d'un rapide retournement de l'opinion publique étasunienne en faveur de l'Iran.

      D’un autre coté, le grand et premier perdant de l'accord sur le nucléaire iranien c'est le camp des conservateurs iraniens, ayatollah Khamenei en tête surtout que sa conclusion est à mettre à l’actif du camp des modérés. Les dernières déclarations de Khamenei, dans son discours de l’Aïd El Fitr du 18 juillet 2015, reprises par la presse israélienne et étatsunienne, montrent que le camp conservateur cherche à maintenir des relations tendues avec les Etats-Unis et les autres pays occidentaux. Il se fait ainsi l’allié objectif de ceux qui, au Etats-Unis, en Europe, en Israël et dans les monarchies royalistes et républicaines arabes, souhaitent enterrer l’accord.
      "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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