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Les Gnaouas existent un peu partout en Algérie ( à Alger : les maîtres sont : Maâlem Abdelkader, son neveu Maâlem Benaïssa, surnommé Maâlem El Hadj d'Alger, et également la confrérie de Dar El Bahja), à Aïn Essafra (Maâlem Rahmani Rahmou), à Aïn Temouchent (Maâlem Bilel Bouhajar), à Annaba (Confréries : Dar Haousa et Dar Merzoug), à Béchar (Mâalem Hakem,Mâalem Medjbar, Hasna El Becharia, une des rares femmes a jouer du guembri parmi les gnaouas (ses disques sont en vente même en Europe), Nora Gnawa (la première femme à diriger une troupe gnaoui),Gaâda Diwan Béchar (dont les disques se vendent abondamment chez nous en Algérie), Gnawa el Waha, Sara Ksar, pour ne citer que ceux-là), à Constantine (Dar El Bahri Ouesfane), à Maghnia (Maâlem Ettayyeb), à Mascara (Maâlem Pikadi), à Saïda (Mâalem Mohamed Ya Ali et Mâalem Mohamed Amine Canon) et enfin à Tindouf (Sidna Boulal) ).
Ils existent aussi au Maroc (Essaouira, Casablanca, Marrakech, Rabat, Meknès), en Tunisie et même en Libye.
Le mot "gnawa" provient de l'expression berbère "Akal-n-aguinaouen" qui signifie littéralement "Pays des hommes noirs" pour désigner l'Afrique subsaharienne, autre nom donné à l'Afrique noire tout simplement (Maurice Delafosse, administrateur colonial français, linguiste et ethnologue assure que le mot « Gnawa » vient des deux mots désignant les pays 'Ghana' et 'Guinée'). Contrairement à quelques mauvaises langues qui osent avancer l'idée que c'est une musique d'esclaves, c'est une rencontre entre plusieurs cultures et croyances, une sorte d’osmose entre un style musical noir africain et un style musical berbéro-africain sur fond de pratiques rituelles ancestrales qui proviennent d'ethnies africaines diverses (Peul, Haoussa, Barma, Manjak, Bozo, Bambara) elles-mêmes issues de plusieurs pays (Sénégal, Ghana, Guinée, Niger, Mali, Mauritanie, Soudan). Ces ethnies ont adopté l'Islam comme religion et ainsi ont pu - lors de voyages migratoires et des contacts amicaux avec des peuplades Berbères du nord de l’Afrique - inventé ce magnifique style musical et spirituel "le gnawi". Ce style musical marqué par un rythme de percussion particulier (derbouka et bendir) sont à écouter dans une magnifique chanson de notre grand Mahboub safar Bati, interprétée par le maître Boudjemaâ El Ankis et qui s’intitule « 3ichi enti».
Ils existent aussi au Maroc (Essaouira, Casablanca, Marrakech, Rabat, Meknès), en Tunisie et même en Libye.
Le mot "gnawa" provient de l'expression berbère "Akal-n-aguinaouen" qui signifie littéralement "Pays des hommes noirs" pour désigner l'Afrique subsaharienne, autre nom donné à l'Afrique noire tout simplement (Maurice Delafosse, administrateur colonial français, linguiste et ethnologue assure que le mot « Gnawa » vient des deux mots désignant les pays 'Ghana' et 'Guinée'). Contrairement à quelques mauvaises langues qui osent avancer l'idée que c'est une musique d'esclaves, c'est une rencontre entre plusieurs cultures et croyances, une sorte d’osmose entre un style musical noir africain et un style musical berbéro-africain sur fond de pratiques rituelles ancestrales qui proviennent d'ethnies africaines diverses (Peul, Haoussa, Barma, Manjak, Bozo, Bambara) elles-mêmes issues de plusieurs pays (Sénégal, Ghana, Guinée, Niger, Mali, Mauritanie, Soudan). Ces ethnies ont adopté l'Islam comme religion et ainsi ont pu - lors de voyages migratoires et des contacts amicaux avec des peuplades Berbères du nord de l’Afrique - inventé ce magnifique style musical et spirituel "le gnawi". Ce style musical marqué par un rythme de percussion particulier (derbouka et bendir) sont à écouter dans une magnifique chanson de notre grand Mahboub safar Bati, interprétée par le maître Boudjemaâ El Ankis et qui s’intitule « 3ichi enti».
le chaabi sen3a se marie avec TOUT !
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