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Le Président va encore balayer à sa porte

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  • Le Président va encore balayer à sa porte

    Depuis quelques jours, un grand remue-ménage, suscité par d’importants changements politiques et militaires, a provoqué un boucan médiatique tant il a surpris plus d’un par son ampleur.
    Les observateurs attentifs à tout ce qui bouge dans les travées du pouvoir ont noté que le Président de la république ne va sûrement pas s’arrêter aux seuls changements qu’il vient de décider à la tête de la Garde Républicaine, du service de sa protection personnelle qui désormais relèvera du Chef d’état-major Gaïd Salah au lieu du Chef du Département de Renseignement et de Sécurité (DRS) et le dernier en date le limogeage du général-major Abdelhamid Bendaoud alias Ali, chef de la direction de la sécurité intérieure (DSI) au sein du DRS, qui est pour la petite histoire le gendre du Premier ministre Abdelmalek Sellal.

    En effet, des sources fiables ont confié à notre rédaction que plusieurs responsables à tous les niveaux vont être dégagés et qu’avant de continuer à soulager de nombreux postes supérieurs civils et militaires, le Président va encore balayer à sa porte et ce, notamment, en « déchargeant le Chef du RND, Ahmed Ouyahia, de sa fonction actuelle de directeur de cabinet à la Présidence, car ce dernier a révélé pour de bon sa propension à se servir de sa position avantageuse pour son propre compte en vue de concrétiser son ambition de devenir président pour laquelle il est allé jusqu’à commettre le sacrilège de courtiser l’odieux et exécrable criminel Madani Mezrag en le recevant au siège de la Présidence à la faveur des consultations portant sur la révision de la constitution ».

    Ces mêmes sources précisent à ce propos que « Ni Sellal, lui aussi candidat en puissance dont des proches se sont déjà mis en campagne en activant tous azimuts, ni le reste des hauts dignitaires de l’Etat, ni les partis politiques n’acceptent l’avantage indu qui est accordé à Ouyahia, sans parler du Secrétaire Général du FLN qui semble être laissé pour compte, ce que les militants de son parti, pourtant présidé par le Président de la République, acceptent de moins en moins et projettent de le faire sentir le moment venu ».

    Le président de la république entend également « se séparer des conseillers Ali Boughazi et Kamel Rezzag Bara, à qui il est reproché « d’empiéter compulsivement sur les plate-bandes du MAE, dans toutes les occasions où il est question de terrorisme et de sécurité, malgré les rappels à l’ordre répétés qui lui ont été faits ».

    Il est également question de débarquer « Abderrahmane Hadj Salah, président de la mort-née Académie de langue arabe et de Cheikh Bouamrane, président du Conseil supérieur islamique et certains de ses membres dont l’inertie gêne beaucoup la nouvelle politique que le nouveau ministre des affaires religieuses et des waqf, Mohamed Aissa, a été chargé d’initier ».

    Les mêmes sources incluent le « dinosaure » Ahmed Noui, secrétaire général du gouvernement, qui « s’autorise de plus en plus de dérives dans la rédaction des décrets présidentiels de nomination qui le font passer pour une autorité associée dans l’exercice du pouvoir de nomination présidentiel ».

    Il en est de même de Lies Boukraa, « orphelin depuis quelques jours de son mentor Abdelkader Khomri, qui dispose de l’institut national des études de stratégies globales pour organiser des messes au cours desquelles des hâbleurs en mal de tribune viennent, à son invitation, pourfendre la politique du Président ».

    D’autres changements, même s’ils ne seront pas annoncés maintenant, n’en sont pas moins « programmés pour la rentrée sociale », ajoutent nos sources refusant de divulguer les noms des futurs partants.


    Algérie 1
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