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Les délocalisations : évolution naturelle du concept de la division du travail

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  • Les délocalisations : évolution naturelle du concept de la division du travail

    Une étude montre que les délocalisations, loin d’affaiblir l’économie, améliorent la productivité des entreprises.

    Au Québec, il est de bon ton de dénoncer les délocalisations. Sous prétexte de protéger les emplois et l’environnement, les politiciens et autres étatistes, de gauche comme de droite, militent activement contre toute forme de délocalisation. Nos grands médias, alimentés par des journalistes syndiqués, pour la plupart ardents défenseurs de l’interventionnisme étatique, se font un plaisir de rapporter bêtement les affirmations de tout un chacun sans analyse critique comme le commanderait un minimum d’éthique journalistique. Mais lorsque l’information explique les avantages du libre marché et va à l’encontre du protectionnisme si cher aux étatistes, personne n’en parle.

    C’est sûrement pour cette raison que l’étude de Statistique Canada, La productivité de l’industrie dans le secteur de la fabrication : le rôle de la délocalisation, est passé à peu près inaperçue au Québec. En effet, cette étude conclut que les délocalisations, loin d’affaiblir l’économie comme le prétendent les promoteurs du protectionnisme, améliorent la productivité des entreprises.
    Le terme « délocalisation » désigne des biens importés directement par les fabricants et utilisés localement dans la fabrication de produits destinés aux consommateurs ou à d’autres entreprises manufacturières. Ce n’est, en définitive, que l’évolution naturelle du concept de la division du travail. Imaginez ce que serait notre vie si nous devions tous produire notre propre nourriture ? Nous devrions travailler 15 heures par jour pour produire à peine ce qu’il nous faut pour survivre. Grâce à la division du travail, je peux oeuvrer comme programmeur et échanger le fruit de mon travail pour me procurer les biens essentiels dont j’ai besoin. Le boulanger, l’agriculteur, le plombier, etc. en font autant. De surcroît, l’amélioration de la productivité découlant de la spécialisation des métiers me laisse suffisamment d’argent pour payer des impôts et contribuer au bien-être de l’ensemble de la société.

    Selon les auteurs de l’étude, Lydia Couture, Aaron Sydor, et Jianmin Tang, une entreprise manufacturière qui importe des biens de l’étranger pour fabriquer ses propres produits, augmente la valeur ajoutée du travail de ses employés, devient plus concurrentielle, gagne de nouvelles parts de marché et conquièrent de nouveaux marchés. Le succès de ces entreprises contribue à la croissance économique et ainsi, au bien-être de la population.

    Les délocalisations permettent aux entreprises de se spécialiser dans les tâches qu’elles accomplissent le mieux. Les auteurs de l’étude notent aussi que la délocalisation favorise la réaffectation des ressources des entreprises moins productives vers les entreprises plus productives d’une même industrie. De plus, elle expose les entreprises à la concurrence internationale et lui donne accès aux meilleures pratiques et technologies de l’industrie. Enfin, la multiplication des fournisseurs potentiels augmente les chances de trouver les meilleurs intrants au meilleur prix et permet de raffiner les processus de production. Tous ces facteurs contribuent à l’amélioration de la productivité. Donc, contrairement aux croyances répandues par les étatistes et largement diffusées par les médias québécois, le commerce ne fait pas que partager un volume fixe de richesse, mais par la magie de la productivité, augmente la richesse totale au bénéfice de tous.

    L’étude conclut que les gains de productivité des entreprises canadiennes qui importent une partie de leurs intrants sont en moyenne de 7 % par rapport à leurs concurrentes. Plus on délocalise, plus l’avantage de productivité est significatif. Ces gains de productivité augmentent les profits de l’entreprise pour le plus grand bien des actionnaires, des employés et des consommateurs.

    contrepoints

  • #2
    Il faut veritablement etre de mauvaise foi pour ne pas voir le mécanisme

    Avec le developpement économique l’éonomie se complexifie et les salaires montent
    Pour continuer a percevoir les hauts salaires il n’est plus permis de faire les metiers a faible valeur ajoutee

    Ceux ci doivent etre envoyes a des salaries qui acceptent des salaires plus bas et qui se trouvent dans des pays a economie moins developpees

    Comme cela l’économie continue a créer de la richesse

    Si on persiste a faire faire ces job en interne avec des salaires éleves alors toute la valeur ajoutee est consommée dans les salaires élevés
    Il y a alors destruction de valeur

    La délocalisation est un mécanisme ineluctable
    Soit on délocalise
    Soit on reduit les salaires
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3
      Le problème en France et en occident vient des milieux financiers qui ne s' intéresse qu'à des productions à haut rendement. Une pièce de fonderie fabriqué en France et qui rapporte 1 euro sera jugé moins rentable qu'une pièce qui en rapporte 1,7 euros, pourtant la pièce qui rapporte 1 euros reste toujours vendable, mais malgré ça les financiers qui investissent dans ces entreprises privilégiés l'efficacité et mettant en place des solutions simples mais qui peuvent être catastrophiques, au lieu d'améliorer la rentabilité sur place ils préfèrent delocaliser.

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      • #4
        iridium

        Le problème est encore plus compliqué avec la concurrence. Celui qui fait un gain de 1,7 euro peu en cas de concurrence sur un marché réduire le prix de 0,7 euro pour achever la concurrence.

        Et c'est ce qui arrive dans le secteur de la sidérurgie justement.

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