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Je n’irai pas à Marrakech cet été

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  • Je n’irai pas à Marrakech cet été

    Depuis le début de l'année, le nombre de visiteurs français est en net recul au Maroc. Et l'attentat de Sousse ne va pas arranger les choses. Mais les professionnels du secteur se veulent rassurants.

    Mercredi 1er juillet. Tous les acteurs du tourisme marocain sont réunis dans un palace de Rabat. Une journée ramadanesque très chargée qui a débuté à midi pour s’achever après l’heure du f’tour (rupture du jeûne). « Ce n’est pas une réunion de crise faisant suite aux événements de Sousse, en Tunisie », préviennent d’emblée les opérateurs présents, comme pour réfuter d’avance tout dommage collatéral après la tuerie du 26 juin, qui a fait 38 morts, essentiellement des touristes étrangers. Le risque de voir les visiteurs occidentaux se détourner de la destination Maroc en raison de la menace terroriste n’en est pas moins réel.

    Un peu trop optimistes, les professionnels marocains semblent s’être donné le mot pour dire que leur pays arrive quand même à tirer son épingle du jeu. « La presse fait beaucoup de zèle en sonnant l’alerte. Il n’y a eu aucune annulation dans les hôtels après ces événements », avance Hamid Bentahar, président du conseil régional du tourisme de Marrakech, ville classée sixième destination mondiale, selon le site américain Tripadvisor.

    Les commandes des voyageurs de l’Hexagone ont reculé de 46 % entre janvier et mai 2015 par rapport à la même période en 2014

    Il y a pourtant lieu de s’inquiéter, d’autant qu’on a enregistré depuis le début de l’année un net recul des réservations, surtout sur le marché français, premier pourvoyeur de touristes au Maroc. Selon le baromètre du Syndicat national (français) des agences de voyages (Snav) publié le 23 juin, les commandes des voyageurs de l’Hexagone ont reculé de 46 % entre janvier et mai 2015 par rapport à la même période en 2014. Le Syndicat (français) des entreprises du tour operating (Seto) note de son côté une baisse de 31,1 % du nombre de voyageurs à forfait sur la même période. Des chiffres nuancés par le Maroc, qui attire l’attention sur le phénomène croissant de « désintermédiation » des transactions, les touristes passant de moins en moins par les tour-opérateurs ou par les agences de voyages pour réserver leur séjour. En outre, ajoutent les Marocains, cette désaffection a été compensée par la hausse du nombre de visiteurs d’autres nationalités, comme les Allemands (+ 18 %) et les Britanniques (+ 6 %).
    À lire aussi :

    L’exécution d’Hervé Gourdel en Algérie en septembre 2014, l’attentat de Charlie Hebdo à Paris en janvier, ceux en Tunisie du Bardo en mars et de Sousse en juin ont visiblement échaudé les Français, qui s’orientent davantage vers des destinations comme le Portugal et l’Espagne. En outre, la communication tous azimuts des autorités marocaines sur le démantèlement de cellules terroristes, dont le dernier, le 11 juin, concerne un groupe qui projetait d’enlever et de liquider des touristes, a ajouté à la méfiance au lieu de rassurer. Surtout qu’elle survient après une crise diplomatique d’un an entre les deux pays au cours de laquelle le Quai d’Orsay avait lancé un appel à la vigilance aux ressortissants français dans une quarantaine de pays, dont le Maroc. Face aux vives protestations du royaume, la France avait finalement retiré le Maroc de la liste.

    On l’aura compris, les pays arabes à forte vocation touristique, comme la Tunisie, le Maroc et l’Égypte, sont désormais confrontés à une équation particulièrement difficile à résoudre : comment attirer des estivants étrangers dans un contexte sécuritaire tendu ?

    Nadia Lamlili
    Jeune Afrique
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Je n’irai pas à Marrakech cet été
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    Mais c est une basse saison à Marrackech
    La haine aveugle

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    • #3
      Le titre est provocateur par rapport au contenu de l'article.

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      • #4
        Salam

        Tunisie, Egypte, Maroc et même Turquie...

        L'EI, tous ces tarés ont gagné, la manne touristique s'étiole...

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        • #5
          La Turquie reste incontournable quand même.

          Les pays arabes par contre ...

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          • #6
            Et bien ne reste là ou tu es
            Coucher du soleil à Agadir

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            • #7
              La Turquie reste incontournable quand même.

              Les pays arabes par contre ...
              Mais la Turquie est frontalière de 2 zones de guerre (Irak et Syrie), elle sert de point de passage aller et retour pour tous les terroristes qui sont dans la région, elle vient de s'engager militairement contre EI et le PKK, elle vient de subir des attentats. Je crois que les prochains mois vont être chauds dans le coin et que les touristes risquent d'avoir un oeil différent au moment de choisir cette destination.

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              • #8
                La Turquie reste incontournable quand même.
                Lixus marque un point si l'on se base sur l'actualité on est forcé de constater les profondes contradictions de tes propos.

                Commentaire


                • #9
                  Il y a un effet stockage relatif

                  Quand une clientèle boude une destination pour des raisons conjoncturelles, le jours ou la conjoncture change, il y a un rush de toutes les personnes qui ont consommes les autres destinations durant l’attente
                  .
                  .
                  ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                  Napoléon III

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                  • #10
                    Lixus marque un point si l'on se base sur l'actualité on est forcé de constater les profondes contradictions de tes propos.
                    Pas du tout, la Turquie à l'image d'un pays solide capable d'assurer la sécurité des touristes

                    Les pays arabes n'ont pas cette image de pays solides

                    La Turquie est en guerre contre le PKK depuis 30 ans (40 000 morts), cela n'a pas empêché la Turquie d’être une des premières destinations touristiques au monde.

                    Enfin, la Turquie est incontournable car aucun pays arabe n'est comparable à la Turquie en terme de richesses naturelles et historiques (même pas l’Égypte)

                    Aucun risque en Turquie, assure Luxair

                    Les frappes militaires que mène la Turquie dans le nord de la Syrie et de l’Irak n’affectent en rien le tourisme sur ses côtes méditerranéennes, précise Luxair pour qui Izmir et Antalya demeurent deux destinations sécurisées.

                    La situation politique en Turquie, engagée militairement contre l’État islamique (EI) en Syrie et subsidiairement des bases du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) au nord de l’Irak, est-elle susceptible de remettre en cause la quiétude de ses zones touristiques sur ses côtes méditerranéennes?

                    Du côté de Luxair, qui opère pour Luxairtours des vols à destination d’Izmir et d’Antalya, «il n’y a pas de nouvelles particulières allant dans ce sens», indique Jean Lasar, le porte-parole de la compagnie aérienne.

                    Selon lui, «ces deux destinations sont éloignées de ces zones de conflit, de sorte qu’il n’y a aucune crainte à avoir à l’heure actuelle quant à leur sécurité».

                    La Turquie est depuis plusieurs années une des destinations phares de Luxairtours, renforcée ces dernières semaines par des reports de réservations sur la Tunisie, après les attentats de Sousse le 26 juin dernier et l’annulation pour toute la saison d’été des vols de Luxair à destination de Enfidha.

                    http://paperjam.lu/
                    Vacances en Turquie : le tourisme français en bonne santé
                    http://aujourdhuilaturquie.com/fr/le...is-en-turquie/
                    Tourisme turc : revenus de 36 milliards de dollars
                    Belek, Side, Alanya, Marmaris, Bodrum et Cesme sont les destinations les plus prisées

                    Le président de l’Union des Agences de voyages de Turquie (TURSAB), Basaran Ulusoy a annoncé que les revenus du tourisme s’élèveraient cette année à 36 milliards de dollars.
                    Belek, Side, Alanya, Marmaris, Bodrum et Cesme sont les destiantions les plus prisées, a dit M. Basaran rappelant que la plupart des touristes suivaient de près les promotions sur les destinations en Turquie et qu’elles profitaient ainsi des prix attractifs.
                    Soulignant que l’année 2014 avait été une année réussie pour la Turquie malgré tous les développements négatifs dans les pays voisins, M. Ulusoy a noté que selon l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), la Turquie était le 6e pays le plus visité au monde en 2014 et qu’elle occupait la 12e place du point de vue de ses revenus du tourisme.
                    Les statistiques du ministère de la Culture et du Tourisme concernant l’année 2014 montrent que la Turquie a accueilli 41.415.070 touristes et qu’elle a gagné 34.305.903 dollars.

                    trt.net.tr
                    Dernière modification par RIM-K65, 29 juillet 2015, 08h09.

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                    • #11
                      La Turquie a effectivement vu le nombre de touristes s'envoler ses dernières années. C'est le fruit d'une mise en valeur des potentialités du pays. Les infrastructures se sont développées, le pays a malgré tout bénéficié d'une image laïque, le conflit kurde a été "mis en sourdine" par une volonté de dialogue. Toutefois, depuis quelques temps, l'AKP véhicule une image plus dure, le PKK s'est réveillé. Il y a de nombreux conflits et attentats attribués à l'extrême gauche, le pays est frontalier d'une zone en déliquescence, l'EI va faire payer le pays pour son entrée dans le conflit.

                      Les zones touristiques peuvent être touchées à tout moment par quelques malades et là, les images peuvent être terribles. Le pays est aussi située dans une zone où les catastrophes naturelles sont fréquentes. Les tremblements de terre ne sont pas rares et tout peut être malheureusement à terre en quelques secondes.

                      En comparaison, le Maroc paraît un havre de paix même si là aussi les risques existent. Si on va sur ce terrain là, Paris et la France sont plus touchées, l'Espagne a subi aussi des attentats et les nombreux démantèlements de cellules (grâce à la coopération avec le Maroc) montrent que rien n'est gagné.

                      Le comportement des touristes a beaucoup évolué ces dernières années, une catastrophe dans un pays entraîne évidemment des réactions à court terme mais les touristes reprennent vite leurs habitudes après ça.

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                      • #12
                        C'est beaucoup plus trivial que ça. Dans la tête d'un européen lambda, et surtout d'un français: un terroriste est un islamiste, un islamiste est un musulman, un musulman est un arabe et un arabe est un algérien, un tunisien ou un marocain. A partir de là c'est tout le monde qui est touché. Dans ma boite une française (commerciale, jeune) paniquait à l'idée d'aller rendre visite à son client à Casablanca . Donc le Maroc peut faire la danse du ventre matin, midi et soir, il sera balayé comme ses voisins par ce vent de méfiance. Commencez déjà à modifier votre fond de commerce, orientez vos offres vers les riches musulmans, et d'autres zones géographiques où les stéréotypes sont moins répandus (Amérique du Sud, Asie etc.).
                        Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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                        • #13
                          Commencez déjà à modifier votre fond de commerce, orientez vos offres vers les riches musulmans, et d'autres zones géographiques où les stéréotypes sont moins répandus (Amérique du Sud, Asie etc.).
                          Ce qui est valable pour les Français, ne l'est pas nécessairement pour les autres pays européens. En Allemagne, ce sont les Turcs qui sont mal vus et qui représentent la "menace" par exemple. La baisse du nombre de touristes français a en partie été compensée par la hausse du nombre de touristes allemands et anglais. Il y a aussi les Espagnols qui continuent à venir en masse surtout dans le nord car ça représente une solution de facilité avec un environnement hispanophone.

                          Le Maroc n'a pas attendu pour commencer à prospecter d'autres marchés émetteurs. Il y a la Pologne, la Russie et d'autres pays de l'est qui commencent à découvrir la destination. L'Amérique latine, en particulier le Brésil, a aussi été prospectée et l'image du Maroc dans ce pays est très positive grâce par exemple à la série Le Clone.

                          Ce n'est pas suffisant car ce sont des nouveaux marchés et assez lointains. Ca demande du temps et des investissements pour diversifier les marchés émetteurs. De toutes façons, l'idéal est de ne pas compter trop sur le tourisme. Il faut privilégier les autres secteurs (industrie, agriculture, services) et prendre le tourisme comme un complément. Au moins, ça a permis de faire connaître mondialement notre gastronomie, notre artisanat et notre art de vivre avec ses produits phares.

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                          • #14
                            Lixus: " Le Maroc n'a pas attendu pour commencer à prospecter d'autres marchés émetteurs. Il y a la Pologne, la Russie et d'autres pays de l'est qui commencent à découvrir la destination. L'Amérique latine, en particulier le Brésil, a aussi été prospectée et l'image du Maroc dans ce pays est très positive grâce par exemple à la série Le Clone."

                            Détrompez-vous, le gouvernement brésilien actuel n'a aucune affinité avec le Maroc. Et pour cause que Abraham Serfaty s'était fait expulser par Hassan II en raison de son "origine" soi-disant brésilienne.

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                            • #15
                              Ecoute moi bien Kifaya, ne viens pas me chercher en déviant sur Serfaty, Mandela, Ben Barka et Servaty d'Agadir car je te connais bien.

                              Le Maroc est bien vu par les Brésiliens, le peuple, et c'est tout ce qui importe. Pour ce qui est des relations politiques, détrompe-toi, les relations sont excellentes et les Brésiliens n'oublient pas que le Maroc est le 1er pays africain à avoir reconnu l'indépendance de leur pays en 1906 alors qu'ailleurs....

                              Le Maroc assuré du soutien du Brésil, au plus haut sommet de l'Etat

                              Les hauts responsables du gouvernement brésilien ont souligné leur soutien au Maroc dans différents domaines, lors de la toute récente visite de travail au Brésil du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saad Dine El Otmani.

                              Les rencontres qu'a eues M. El Otmani, à Brasilia, avec le Vice-président de la République Fédérale du Brésil, Michel Temer et le ministre des Relations Extérieures, Luiz Alberto Figueiredo, ont été, en effet, principalement axées sur le renforcement de la coopération bilatérale dans différents domaines et sur la nécessité de donner une nouvelle impulsion aux investissements brésiliens et à la promotion du tourisme au Maroc.

                              L'accent a été également mis sur l'impératif de renforcer la coopération entre les deux parties au sein des instances internationales et multilatérales, tout en se félicitant du soutien réciproque et régulier entre le Maroc et le Brésil et de la convergence de vues sur plusieurs questions régionales et internationales d'intérêt commun.

                              Afin de mettre à exécution cette volonté commune d'aller de l'avant dans les rapports bilatéraux, il a été convenu de la tenue à Brasilia de la 2ème session de la commission mixte maroco-brésilienne au cours du 1er trimestre 2014.

                              Quoique les relations séculaires fussent excellentes, depuis belle lurette, notamment sur le plan politique, le Maroc et le Brésil sont entrés, depuis la visite de SM le Roi Mohammed VI en 2004, dans une phase de dynamisation des relations bilatérales et ont connu, depuis lors, une amélioration grandissante.

                              La convergence de vues entre les deux parties ne date pas d'aujourd'hui. En effet, tout comme le Brésil, le Maroc participe aux initiatives qui rassemblent les Etats d'Amérique du Sud avec les Pays Arabes (Sommet Amérique du Sud Pays Arabes) et les pays africains (Afrique Amérique du Sud).

                              Dans leur vision du monde, les deux pays partagent une volonté commune de promouvoir le développement durable, avec une prédilection particulière pour la lutte contre la pauvreté et toute forme d'exclusion sociale.

                              En outre, les Brésiliens éprouvent un respect particulier envers le Royaume du Maroc, qualifié par Figueiredo de "Grand ami", car c'est le premier pays africain à avoir reconnu l'indépendance nationale du Brésil. Aussi, les deux pays entretiennent-ils des relations diplomatiques solides, depuis 1906.

                              Lors de sa visite, M. El Otmani a eu, également, des entretiens fructueux avec les Présidents des commissions des Relations Extérieures de la Chambre des députés et du Sénat, respectivement MM. Nelson Pellegrino et Ricardo Ferraço, axés sur la consolidation de la coopération entre les deux pays. Ces derniers ont convenu de la création prochaine de groupes d'amitié Brésil-Maroc au sein des deux Chambres du parlement du Brésil.

                              A l'issue de ses entretiens avec les Présidents des deux Chambres, le ministre a eu le droit d'assister à une session du sénat, réuni en plénière, dans l'objectif de lui souhaiter la bienvenue et saluer sa présence, solennellement et fièrement, du haut de la tribune du Parlement brésilien, un privilège rarement accordé à des responsables étrangers.

                              Cette action témoigne, sans nul doute, de la place de choix qu'occupe le Maroc dans les cœurs des représentants de la société brésilienne qui éprouvent une sympathie toute particulière envers ce pays dont certains l'ont déjà visité et le connaissent parfaitement, tandis que d'autres ont clairement affiché leur intention de s'y rendre.

                              Sur le plan économique, le Brésil, sixième puissance économique mondiale, est, aujourd'hui, le 1er partenaire du Maroc en Amérique du Sud et le 3ème client du Maroc dans le monde, alors que le Maroc représente le 5ème partenaire économique du Brésil en Afrique et dans le monde arabe.

                              Les échanges commerciaux entre les deux pays progressent d'année en année, sachant qu'au cours du premier trimestre de 2013, ils ont augmenté de plus de 8 pc, par rapport à la période précédente.

                              En matière de tourisme, le Maroc accueille plus de 15.000 visiteurs brésiliens par an, un chiffre susceptible d'augmenter considérablement avec l'inauguration prochaine d'une ligne aérienne directe qui devrait permettre d'intensifier les échanges entre les deux pays et encourager les hommes d'affaires brésiliens à voyager et à investir au Maroc.

                              Cette liaison directe de la Royal Air Maroc (RAM), Casablanca-Sao Paulo/Sao Paulo-Casablanca, va commencer en vols réguliers à partir du 9 décembre prochain, à raison de 3 vols par semaine: mardi, jeudi et samedi.

                              Le Brésil reste un véritable marché émetteur de touristes. En 2012, plus de 5,5 millions de Brésiliens ont passé des séjours à l'étranger, avec une préférence particulière pour les destinations à forte thématique culturelle, dont le Maroc.

                              Par ailleurs, la destination Maroc a vu doubler le nombre de touristes en provenance de ce pays, avec l'accueil de plus de 15.000 Brésiliens en 2012. L'année 2013 a débuté favorablement avec une croissance de 16 pc durant le premier trimestre par rapport à 2012.

                              La coopération judiciaire bilatérale n'était pas en reste et figurait aussi à l'ordre du jour de la visite de travail de M. El Otmani. En vue de renforcer encore plus leur collaboration dans ce domaine, le Brésil et le Maroc ont procédé à la signature d'une Convention de coopération judiciaire en matière civile, en vertu de laquelle chacun des deux Etats s'engage à accorder à l'autre une entraide judiciaire en matière civile, qui comprend le droit de la famille, le droit commercial et le droit du travail.

                              Pour la défense de leurs droits et intérêts, les ressortissants de chacun des deux pays ont, dans l'autre Etat, libre accès aux tribunaux et aux différentes procédures judiciaires.

                              Bénéficiant des mêmes droits et obligations, ils ne peuvent sur le territoire de l'autre Etat se voir imposer ni caution ni dépôt, sous quelque dénomination que ce soit, en raison de leur qualité d'étranger, du défaut de domicile ou de résidence dans le pays. Les ressortissants jouissent également sur le territoire de l'autre Etat du bénéfice de l'assistance judiciaire, tout comme les nationaux.

                              La visite de travail de M. El Otmani, du 17 au 19 septembre au Brésil, a été une réussite à tous les niveaux et augure d'un avenir encore meilleur entre deux pays ayant en partage plusieurs valeurs communes.


                              - MAP -

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