Publier un entretien avec Souha Arafat, l'épouse de l'ancien chef de l'Autorité Palestinienne Yasser Arafat, n'est plus un vrai scoop même si elle évite ces derniers temps de trop s'exposer dans les médias. Mais publier un entretien où elle accuse son successeur, Mahmoud Abbas, d'être impliqué dans l'assassinat de Yasser Arafat est une vraie bombe politique...
Le problème est que l'interview, publiée dans le journal Echourouk, le plus fort tirage de la presse algérienne est totalement bidon. Et elle suscite une grande fureur de la veuve du leader palestinien qui nie avoir donné une interview au journal Echourouk. Souha Arafat a mandaté une avocate algérienne pour engager des poursuites judiciaires contre le quotidien.
Le corps du délit en cache et en pdf
L'interview n'est plus disponible sur le site du journal, elle a été supprimée, le lien indique que la page est "introuvable". Mais l'interview est toujours disponible. On peut la lire dans la version "en cache" sur Google ou tout simplement en téléchargeant la version journal qui est disponible sur le site. Le "corps du délit" n'a pas disparu. Avec Google, tout laisse des traces...
Dans cette interview présumée, une phrase assassine est lancée en direction de Mahmoud Abbas qui est accusé de complicité et d'être un homme qui sert les intérêts d'Israël.
La phrase assassine
Ce n'était pas peu comme accusation. D'où la colère de Mme Souha Arafat qui a fait savoir rapidement par des "sources proches" qu'elle "n'a accordé d'entretien ni au journal Echourouk, ni a acun un autre journal".
Ces mêmes sources parlent d'une "vive colère" de Mme Arafat qui a demandé à l'avocate Nawal Djebbar de poursuivre le journal et d'exiger d'elle des excuses pour avoir publié un faux entretien et de le retirer. Le journal Echourouk n’a pas fait de commentaire et aucune excuse n’est publiée dans le journal.
Le lien vers l'article ne fonctionne plus, mais ceux qui veulent lire l'interview bidon n'auront pas de difficulté à le faire... Le service "cache" de Google ne permet pas de cacher cette interview "explosive" qui n'a jamais existé selon la principale concernée.
huffpostmaghreb
Le problème est que l'interview, publiée dans le journal Echourouk, le plus fort tirage de la presse algérienne est totalement bidon. Et elle suscite une grande fureur de la veuve du leader palestinien qui nie avoir donné une interview au journal Echourouk. Souha Arafat a mandaté une avocate algérienne pour engager des poursuites judiciaires contre le quotidien.
Le procédé est en tout cas cavalier. Même un journaliste senior comme Abed Charef qui a en a déjà beaucoup vu, n'en revient pas !
L'interview n'est plus disponible sur le site du journal, elle a été supprimée, le lien indique que la page est "introuvable". Mais l'interview est toujours disponible. On peut la lire dans la version "en cache" sur Google ou tout simplement en téléchargeant la version journal qui est disponible sur le site. Le "corps du délit" n'a pas disparu. Avec Google, tout laisse des traces...
Dans cette interview présumée, une phrase assassine est lancée en direction de Mahmoud Abbas qui est accusé de complicité et d'être un homme qui sert les intérêts d'Israël.
La phrase assassine
"Israël est la première main dans le martyre de Abou Ammar car il ne servait pas ses intérêts et tout le monde le savait. Il a été tué pour qu'un de ses hommes prenne sa place, comme vous le constatez. Jusqu'à présent, il sert les intérêts d'Israël à tous les niveaux. Il a joué le rôle de l'ami pour prendre les rennes de la présidence palestinienne, je me contente de dire cela".
Ces mêmes sources parlent d'une "vive colère" de Mme Arafat qui a demandé à l'avocate Nawal Djebbar de poursuivre le journal et d'exiger d'elle des excuses pour avoir publié un faux entretien et de le retirer. Le journal Echourouk n’a pas fait de commentaire et aucune excuse n’est publiée dans le journal.
Le lien vers l'article ne fonctionne plus, mais ceux qui veulent lire l'interview bidon n'auront pas de difficulté à le faire... Le service "cache" de Google ne permet pas de cacher cette interview "explosive" qui n'a jamais existé selon la principale concernée.
huffpostmaghreb
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