Plus de 200 copropriétaires du projet immobilier Samanah à Marrakech
interpellent les autorités pour obtenir leurs titres de propriété, 9 ans
après le lancement des travaux.
"Un très beau complexe touristique situé à Marrakech, non loin de
Oasiria… un golf de dix-huit trous au pied de l’Atlas, des villas de
grand luxe, 3 hôtels, une place du village… c’était la brochure du
projet Samanah Country Club, à Marrakech lancé en 2006", indique un
communiqué du collectif de propriétaires de Samanah.
Le projet avait été initié par la société Marprom, filiale du groupe
français Alain Crenn dont les actionnaires sont entre autres Alain
Crenn, Richard Hennessy et Paclot, spécialistes de la promotion immobilière.
Le Samanah Country Club a fait l’objet d’une convention d’investissement
avec l’État marocain. L'accord a permis à Marprom d’acquérir un foncier
de 288 hectares dans une zone stratégique de la région de Marrakech pour
un coût symbolique et de bénéficier de nombreux avantages fiscaux.
Le communiqué affirme que plus de 200 acquéreurs, dont la majorité de
nationalités étrangères ( française, anglaise, russe, indienne…) et de
nombreux MRE, avaient fait confiance aux promoteurs et avaient versé au
total plus d’un milliard de dirhams.
Ils avaient été rassurés par l’engagement des organismes étatiques (la
primature, ministère des Finances, SMIT…) et de la BCP, première banque
au Maroc, partenaire financier du projet.
Neuf ans plus tard, en dépit du succès commercial, "le projet est très
loin d’être achevé et les clauses initiales de la convention n’ont pas
été respectées", constatent les copropriétaires. En effet, malgré les
montants colossaux encaissés, les promoteurs n’ont réalisé aucun hôtel,
n’ont pas finalisé les équipements prévus et n’ont pas fourni les titres
de propriété aux acquéreurs.
La société Marprom a même été cédée à de nouveaux actionnaires (en
l’occurrence Paclot-Boisson) en 2011, et a été déclarée en cessation de
paiement. Une procédure de redressement judiciaire a été initiée le 4
février 2014.
16 mois après l'ouverture de la procédure de redressement, les
acquéreurs restent toujours sans nouvelles malgré plusieurs écrits à la
fois aux promoteurs, à l'administrateur judiciaire, au juge commissaire
et à la Banque Populaire, alors que la durée légale maximale est de 4
mois (renouvelable une fois).
Les acquéreurs se sentent "ignorés, abandonnés et pris en otage dans
cette situation, et doivent, malgré tout, continuer à faire face à leurs
échéances d’emprunts auprès des banques".
Le communiqué explique que "les acquéreurs ont été sensibles au discours
de l’état marocain pour attirer des investisseurs étrangers et ont fait
confiance aux lois et aux institutions de l’état marocain en
investissant dans un projet qui a fait l’objet d’une convention censée
les protéger".
"Nous sommes dans l’impasse… nous lançons un appel aux institutions et
aux organismes étatiques signataires de la convention avec Marprom, aux
autorités locales de Marrakech, au président du tribunal de commerce de
Marrakech, à la Banque Populaire et à l’administrateur judiciaire pour
trouver une solution à la délivrance des titres de propriété aux 200
familles qui sont dans l’attente depuis plusieurs années", conclut Farid
Temsamani, président du collectif des acquéreurs de Samanah.
H24maroc
interpellent les autorités pour obtenir leurs titres de propriété, 9 ans
après le lancement des travaux.
"Un très beau complexe touristique situé à Marrakech, non loin de
Oasiria… un golf de dix-huit trous au pied de l’Atlas, des villas de
grand luxe, 3 hôtels, une place du village… c’était la brochure du
projet Samanah Country Club, à Marrakech lancé en 2006", indique un
communiqué du collectif de propriétaires de Samanah.
Le projet avait été initié par la société Marprom, filiale du groupe
français Alain Crenn dont les actionnaires sont entre autres Alain
Crenn, Richard Hennessy et Paclot, spécialistes de la promotion immobilière.
Le Samanah Country Club a fait l’objet d’une convention d’investissement
avec l’État marocain. L'accord a permis à Marprom d’acquérir un foncier
de 288 hectares dans une zone stratégique de la région de Marrakech pour
un coût symbolique et de bénéficier de nombreux avantages fiscaux.
Le communiqué affirme que plus de 200 acquéreurs, dont la majorité de
nationalités étrangères ( française, anglaise, russe, indienne…) et de
nombreux MRE, avaient fait confiance aux promoteurs et avaient versé au
total plus d’un milliard de dirhams.
Ils avaient été rassurés par l’engagement des organismes étatiques (la
primature, ministère des Finances, SMIT…) et de la BCP, première banque
au Maroc, partenaire financier du projet.
Neuf ans plus tard, en dépit du succès commercial, "le projet est très
loin d’être achevé et les clauses initiales de la convention n’ont pas
été respectées", constatent les copropriétaires. En effet, malgré les
montants colossaux encaissés, les promoteurs n’ont réalisé aucun hôtel,
n’ont pas finalisé les équipements prévus et n’ont pas fourni les titres
de propriété aux acquéreurs.
La société Marprom a même été cédée à de nouveaux actionnaires (en
l’occurrence Paclot-Boisson) en 2011, et a été déclarée en cessation de
paiement. Une procédure de redressement judiciaire a été initiée le 4
février 2014.
16 mois après l'ouverture de la procédure de redressement, les
acquéreurs restent toujours sans nouvelles malgré plusieurs écrits à la
fois aux promoteurs, à l'administrateur judiciaire, au juge commissaire
et à la Banque Populaire, alors que la durée légale maximale est de 4
mois (renouvelable une fois).
Les acquéreurs se sentent "ignorés, abandonnés et pris en otage dans
cette situation, et doivent, malgré tout, continuer à faire face à leurs
échéances d’emprunts auprès des banques".
Le communiqué explique que "les acquéreurs ont été sensibles au discours
de l’état marocain pour attirer des investisseurs étrangers et ont fait
confiance aux lois et aux institutions de l’état marocain en
investissant dans un projet qui a fait l’objet d’une convention censée
les protéger".
"Nous sommes dans l’impasse… nous lançons un appel aux institutions et
aux organismes étatiques signataires de la convention avec Marprom, aux
autorités locales de Marrakech, au président du tribunal de commerce de
Marrakech, à la Banque Populaire et à l’administrateur judiciaire pour
trouver une solution à la délivrance des titres de propriété aux 200
familles qui sont dans l’attente depuis plusieurs années", conclut Farid
Temsamani, président du collectif des acquéreurs de Samanah.
H24maroc