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Les Marocains, des « criminels et des drogués »
Les Marocains, des « criminels et des drogués » pour une journaliste suédoise
Réputée être très hostile , la journaliste suédoise Ingrid Carlqvist vient d’écrire un article à charge contre les mineurs marocains demandeurs d’asile dans le pays, qu’elle décrit comme des « criminels et des consommateurs de drogue ».
L’année dernière, 381 enfants marocains ont demandé l’asile en Suède, écrit l’auteure, qui explique que comme le Maroc n’est pas en guerre, ils n’obtiennent pas l’asile politique. « Ils fuient les centres de réfugiés avant que leur demande ne soit refusée pour errer dans les rues de Stockholm ».
Pour la journaliste, ces jeunes « drogués » qui viennent de Tanger ou de Casablanca ont commencé à prendre de la drogue au Maroc depuis qu’ils sont jeunes et rejettent donc toute autorité.
Pour étayer sa thèse, Ingrid Carlqvist prend à témoin un policier de Stockholm qui avait réagi dans un autre article. Le policier évalue le nombre de mineurs marocains « errant » dans la ville à plus de 200. Ils « parcourent les rues du centre ville, pendant la soirée et la nuit (...). Certains ont neuf ans », explique le policier qui ajoute que, fumant du haschich, ils « n’ont aucune compréhension de l’attitude de la société suédoise à l’égard des drogues. Nous pouvons les enfermer dans des institutions, mais c’est une solution à court terme. Je pense que nous avons besoin d’une coordination nationale pour régler ce problème ».
De plus, le gouvernement suédois n’a aucune solution pour ces jeunes et c’est encore « le contribuable qui doit payer », se désole la journaliste.
En février 2015, l’arrestation très musclée d’un enfant d’origine marocaine avait fait scandale en Suède mais aussi au Maroc. Arrêté alors qu’il voyageait sans ticket de métro, l’enfant est neutralisé violemment par les services de sécurité.
ALM
Les Marocains, des « criminels et des drogués » pour une journaliste suédoise
Réputée être très hostile , la journaliste suédoise Ingrid Carlqvist vient d’écrire un article à charge contre les mineurs marocains demandeurs d’asile dans le pays, qu’elle décrit comme des « criminels et des consommateurs de drogue ».
L’année dernière, 381 enfants marocains ont demandé l’asile en Suède, écrit l’auteure, qui explique que comme le Maroc n’est pas en guerre, ils n’obtiennent pas l’asile politique. « Ils fuient les centres de réfugiés avant que leur demande ne soit refusée pour errer dans les rues de Stockholm ».
Pour la journaliste, ces jeunes « drogués » qui viennent de Tanger ou de Casablanca ont commencé à prendre de la drogue au Maroc depuis qu’ils sont jeunes et rejettent donc toute autorité.
Pour étayer sa thèse, Ingrid Carlqvist prend à témoin un policier de Stockholm qui avait réagi dans un autre article. Le policier évalue le nombre de mineurs marocains « errant » dans la ville à plus de 200. Ils « parcourent les rues du centre ville, pendant la soirée et la nuit (...). Certains ont neuf ans », explique le policier qui ajoute que, fumant du haschich, ils « n’ont aucune compréhension de l’attitude de la société suédoise à l’égard des drogues. Nous pouvons les enfermer dans des institutions, mais c’est une solution à court terme. Je pense que nous avons besoin d’une coordination nationale pour régler ce problème ».
De plus, le gouvernement suédois n’a aucune solution pour ces jeunes et c’est encore « le contribuable qui doit payer », se désole la journaliste.
En février 2015, l’arrestation très musclée d’un enfant d’origine marocaine avait fait scandale en Suède mais aussi au Maroc. Arrêté alors qu’il voyageait sans ticket de métro, l’enfant est neutralisé violemment par les services de sécurité.
ALM
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