Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Partir à la plage est synonyme de calvaire et d’insécurité

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Partir à la plage est synonyme de calvaire et d’insécurité

    Partir à la plage est synonyme de calvaire et d’insécurité
    À Alger, passer une journée à la plage n’est pas forcément synonyme de repos et de moments de plaisir. Dans beaucoup de cas, les tracasseries qui en résultent dépassent de loin les avantages que peut procurer une journée de détente. Des embouteillages, des insultes, des vulgarités et de l’incivisme meublent les journées plage. C’est le cas de la majorité des plages publiques situées dans le littoral algérois.

    Le premier problème pour les estivants algérois qui souhaitent se rendre dans les plages situées dans les périphéries d’Alger, est les embouteillages. En fait, pour rejoindre, en journée de weekend, la localité d’Ain Taya, située à 33 KM à l’est d’Alger-centre, il faut compter au moins 3 bonnes heures de temps dans de monstrueux embouteillages. Un trajet qui nécessite 45 minutes seulement en temps normal.

    Parkings sauvages dans les champs

    Une fois sur place, les problèmes commencent. D’abord, il faut trouver un endroit pour se garer. Des parkings sauvages sont aménagés à même des terrains agricoles situés dans les alentours des plages. Coût : 200 DA la place. Pour y accéder, les chauffeurs de voitures doivent slalomer entre rochers, crevasses et de longues tranchées tracées par des cours d’eaux en hivers. Le tout dans un nuage de poussière provoqué par la circulation automobile dans les allées de ces champs.

    Pour rejoindre la plage Tarfaya, plus connue sous le nom « les Canadiennes » à partir de ces champs aménagés en parkings, il faut traverser, à pieds, des routes étroites au milieu d’habitations. « Un homme, la quarantaine, m’a interpellé pour me faire une remarque » à propos de sa fille. Elle est âgée d’à peine 15 ans, et elle portait un short décent. «Qu’est-ce qu’il y a d’extraordinaire pour une gamine allant à la plage, si ce n’est l’esprit tordu de certains de nos concitoyens ? », témoigne Omar, père de famille vivant à l’étranger, vexé par la remarque désobligeante.

    Des dealers et des voyous

    Une fois sur le sable, un autre défi : trouver une place où s’installer. Une fois installé, on est vite confronté à la pollution sonore : derboukas, mandoles, guitares et des cris de gamins se font entendre partout. À proximité de l’eau, il faut toujours faire attention de recevoir un coup de ballon de football ou de volley-ball sur la tête, ou de marcher sur un chien, nombreux à faufiler parmi les gens.

    « La dernière fois, à un mètre de là où nous étions installés, il y avait un groupe de dealers qui racontaient leurs règlement de compte et leur business. Toute la journée, nous n’avons entendu que des mots vulgaires et des obscénités de la part de ces jeunes qui fumaient des joints au milieu des familles, sans aucune gêne » raconte Yasmine, une jeune algéroise venue avec son fiancé, accompagnée de deux de leurs amies. « Nous étions en maillots de bain, nous les entendions parler de nous, disant que nous sommes des filles de mœurs légères. Ça m’a profondément touché. Mais que pouvons-nous devant un groupe de dealers », raconte-t-elle avec dépit.

    À chaque fois que les jeunes filles se hasardent à rentrer dans l’eau pour se baigner, elles sont suivies par une cohorte d’hommes. « Dès qu’on met nos pieds dans l’eau, on est encerclées par des jeunes. Même en leur disant qu’on est mariées, et de respecter au moins ça, ils se mettent à nous faire des gestes obscènes en rigolant », raconte son amie. « C’est tellement malheureux et frustrant de ne pas pouvoir profiter pleinement du joli cadre qu’offre la nature à nos plages », regrette-t-elle.

    Laxisme des autorités

    C’est le même constat que fait Sarah, une jeune franco-algérienne venue passer quelques jours chez sa famille. « Les journées à la plage sont supposées être synonymes de farniente, de baignade et de bain de soleil. Malheureusement, ce ne fut jamais le cas pour les plages algéroises. Elles ont toujours été synonymes de calvaire et d’insécurité », avoue-t-elle.

    « Je me rappelle avoir été sifflée, insultée, abordée, touchée, attrapée et suivie. Un jeune homme avait même tenté de me couper les cheveux avec des ciseaux, dans l’eau ! Cela sans oublier les classiques tentatives d’arrachage de maillot durant la baignade », témoigne-t-elle.

    Sarah est catégorique : « Lasse d’être devenue une proie de l’incivisme et de la vulgarité ambiante, j’ai décidé de ne plus jamais me rendre sur le littoral. Cela en espérant qu’un jour, les plages algériennes ne soient synonymes que de vacances et de plaisirs ».

    Le laxisme des autorités conjugué à l’incivisme de certains de nos concitoyens a fait que nos plages sont devenues infréquentables. La présence de l’État sur cette plage se limite à quelques agents de la garde communale, postés au loin. « On a l’impression que ces agents, eux-mêmes, ne savent même pas ce qu’ils font là ».

    Sur le chemin du retour, il faut « escalader » un ravin qui donne sur un petit buisson pour regagner la piste qui mène vers le parking. Des odeurs nauséabondes agressent les narines au niveau du buisson. En l’absence de sanitaires suffisants pour un aussi grand nombre de vacanciers, certains n’hésitent pas à se cacher sous les buissons pour satisfaire leurs besoins naturels.

    TSA
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

  • #2
    C'est pour cela que lorsque j'ai envie d'aller à la plage, je le fais soit en France soit à l'étranger... mais plus en Algérie, sauf une seule la plage de Boulimat

    Commentaire


    • #3
      @jasmyne
      personnellement , la Mer c'est en septembre ou à l'étranger .
      moi ,les plages d'alger , j'ai fais une croix dessus.
      Boulimat ? oui trés belle plage , saket ,tala guilef ..etc aussi sont pas mal.
      en septembre ,tu peux profiter également des aiguades ou Tichy ( Quand les "touristes " repartent ).
      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

      Commentaire


      • #4
        @jasmyne
        personnellement , la Mer c'est en septembre ou à l'étranger .
        moi ,les plages d'alger , j'ai fais une croix dessus.
        Boulimat ? oui trés belle plage , saket ,tala guilef ..etc aussi sont pas mal.
        en septembre ,tu peux profiter aussi des aiguades ou Tichy ( Quand les "touristes " repartent .

        Oui tu as raison Xenon!
        Le mieux c'est septembre. Pendant des années j'ai fréquenté les plages de club des pins, Tipaza, sidi Fredj...
        Je pourrais entrer sur les plages des Pins mais cela ne m'intéresse même plus!
        Oui les ayguades et Tichy mais quand même trop de monde en saison à Tichy!

        Commentaire

        Chargement...
        X