mercredi 29 juillet 2015 | Par Achira Mammeri
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a été saisi par une vingtaine de députés FLN. Ces derniers exigent une commission d’enquête. La cause ? Enquêter sur « le comportement du directeur général de la résidence d’État, Club des Pins », qui aurait, selon eux, « interdit l’accès aux députés ».
À l’APN, cette initiative ne fait pas l’unanimité, même au sein du FLN. Contacté par TSA, le chef du groupe parlementaire, Mohamed Djemai, fait savoir que cette question ne sera pas prise en charge par le parti. « J’ai entendu parler des députés se plaignant de ne pas avoir l’accès libre à la Résidence d’État, mais je ne pense pas que le parti ou le groupe puissent intervenir pour gérer des affaires personnelles », dit-t-il. Les députés du RND contactés disent ne pas être informés de cette initiative.
Par ailleurs, Lakhder Benkhelaf, député et cadre à El Adala, assure que son parti n’a nullement l’intention de coopérer avec les députés du FLN. « [Les députés du FLN] avaient bloqué plusieurs initiatives de l’opposition. Ils m’ont personnellement chahuté lorsque je suis intervenu en plénière pour dénoncer la corruption », précise-t-il. « Le parti défend les intérêts du peuple au parlement et non les privilèges des députés. Ça devrait être le cas pour tous les élus au niveau de la chambre basse», poursuit-il.
Nâaman Laouar, député MSP, adhère au principe que « la Résidence du Club des Pins est conçue pour accueillir les cadres de l’État ». « L’endroit doit être ouvert aux députés et aucun administrateur quel que soit son poste n’a le droit de s’y opposer », dit-il. Le député du MSP affirme en parallèle qu’en ce qui le concerne, atterrir à la Résidence d’État ne l’intéresse pas. « Ma place en ma qualité de député est à côté du peuple et non dans les résidences », lâche-t-il.
Par ailleurs, une source à l’Exécutif contactée par TSA affirme que le Premier ministre ne « compte pas intervenir ». « S’il y a dépassement, le président de l’APN est habilité à saisir le Directeur de la Résidence d’État pour clarifier la question », soutient notre interlocuteur.
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a été saisi par une vingtaine de députés FLN. Ces derniers exigent une commission d’enquête. La cause ? Enquêter sur « le comportement du directeur général de la résidence d’État, Club des Pins », qui aurait, selon eux, « interdit l’accès aux députés ».
À l’APN, cette initiative ne fait pas l’unanimité, même au sein du FLN. Contacté par TSA, le chef du groupe parlementaire, Mohamed Djemai, fait savoir que cette question ne sera pas prise en charge par le parti. « J’ai entendu parler des députés se plaignant de ne pas avoir l’accès libre à la Résidence d’État, mais je ne pense pas que le parti ou le groupe puissent intervenir pour gérer des affaires personnelles », dit-t-il. Les députés du RND contactés disent ne pas être informés de cette initiative.
Par ailleurs, Lakhder Benkhelaf, député et cadre à El Adala, assure que son parti n’a nullement l’intention de coopérer avec les députés du FLN. « [Les députés du FLN] avaient bloqué plusieurs initiatives de l’opposition. Ils m’ont personnellement chahuté lorsque je suis intervenu en plénière pour dénoncer la corruption », précise-t-il. « Le parti défend les intérêts du peuple au parlement et non les privilèges des députés. Ça devrait être le cas pour tous les élus au niveau de la chambre basse», poursuit-il.
Nâaman Laouar, député MSP, adhère au principe que « la Résidence du Club des Pins est conçue pour accueillir les cadres de l’État ». « L’endroit doit être ouvert aux députés et aucun administrateur quel que soit son poste n’a le droit de s’y opposer », dit-il. Le député du MSP affirme en parallèle qu’en ce qui le concerne, atterrir à la Résidence d’État ne l’intéresse pas. « Ma place en ma qualité de député est à côté du peuple et non dans les résidences », lâche-t-il.
Par ailleurs, une source à l’Exécutif contactée par TSA affirme que le Premier ministre ne « compte pas intervenir ». « S’il y a dépassement, le président de l’APN est habilité à saisir le Directeur de la Résidence d’État pour clarifier la question », soutient notre interlocuteur.
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