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Opposition : quel avenir pour la CNLTD ?

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  • Opposition : quel avenir pour la CNLTD ?

    Abdellah Djaballah, a lancé, samedi 1er août, une nouvelle initiative politique. But : réunir les « enfants du projet islamique ». Le président du Front pour la justice et le développement (FJD) se défend de nourrir des ambitions personnelles ou partisanes. «Ce n’est pas une initiative pour mettre en place un leadership au service d’une personnalité ou d’un parti quelconque. C’est juste un appel pour une unification des islamistes aux fins de mieux diagnostiquer la situation et planifier l’avenir », justifie-t-il.
    Ces affrimations de Djaballah ne répondent pas aux nombreuses interrogations suscitées par sa nouvelle initiative politique. Abdallah Djaballah est membre de la CNLTD, la principale structure collective de l’opposition. Du coup, sa nouvelle initiative sème le doute et pose des interrogations sur l’avenir de l’union de l’opposition.
    Surtout que le projet de Djaballah n’est pas la seule « épine » dans le pied des partisans de la « transition démocratique ».
    Début juillet, c’est la rencontre Mokri-Ouyahia à la présidence avait déjà jeté le trouble. Les explications du président du MSP, également membre de la CNLT, n’ont pas convaincues. Deux membres de la CNLTD sont alors montés au créneau pour critiquer publiquement l’initiative de leur partenaire islamiste. Sofiane Djilali, président de Jil Jadid avait parlé d’un événement qui a troublé la sérénité de l’opposition.
    Le FJD avait carrément décidé de se réunir pour discuter de son maintien ou retrait de la coordination. Il finalement opté pour le maintien, avec d’annoncer quelques jours plus tard la création de son « Pôle islamiste ». Difficile de ne pas y voir un lien direct.


    Ces tensions ont donné lieu à plusieurs lectures : début de dissensions entre les membres de la coordination, enclenchement d’un processus d’implosion de la CNLTD, échec annoncé du projet de Mazafran…
    Bien que ces nouvelles initiatives viennent confirmer en partie ces lectures, la CNLTD semble se porter toujours bien.
    Toutes les formations réaffirment leur attachement à la structure, soulignant son poids de plus en plus important, selon eux, sur la scène politique.
    En fait, dès la création de la CNLTD en mai 2014, ses membres ont insisté sur l’autonomie de chaque parti qui la compose. Les démarches de Djaballah et du MSP ne sont donc pas contraires à l’esprit et aux exigences de la CNLTD. Mais la multiplication des initiatives autonomes, même si elle n’est pas contraire aux statuts de la CNLDT, risque de la fragiliser face à un pouvoir qui ne veut laisser aucune place à l’opposition.

    Par Hadjer Guenanfa
    TSAlgerie
    dz(0000/1111)dz
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