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Il dénonce le discours triomphaliste du pouvoir contre le terrorisme et plaide pour le traitement politique de la crise de Ghardaïa.
A travers son communiqué sanctionnant la deuxième réunion de son bureau politique, parvenu, hier, à notre rédaction, le parti de Ali Benflis, Talaiou El Houriyet, en voie de constitution, critique le recours de l'Exécutif à la légifération par ordonnance entre les deux sessions parlementaires pour adopter le projet de loi de finances complémentaire(LFC 2015) qui engage l'avenir du pays. «Cette procédure législative unilatérale, autoritaire et injustifiée, prive les citoyens du nécessaire débat au sujet de la stratégie de riposte à la crise énergétique mondiale qui concerne toute la Nation», est-il regretté.
Les mesures prises par le gouvernement pour y faire face sont qualifiées de dérisoires et en deçà d'une crise d'une extrême gravité qui se dessine à l'horizon: «Le caractère dérisoire des mesures annoncées au regard de la gravité exceptionnelle de cette crise, dont les pouvoirs publics n'ont ni pris la juste mesure ni appréhendé la véritable nature structurelle», est-il relevé sur ce document. Il est également regretté que «la crise énergétique mondiale actuelle n'ait pas été saisie comme une occasion propice à l'introduction de réformes structurelles profondes tendant, enfin, à modifier le caractère lourdement rentier de l'économie nationale et à la mettre sur la voie de la productivité, de la compétitivité et de la performance par laquelle passe obligatoirement la construction d'une économie moderne et d'un Etat prospère.» Le terrorisme est loin d'être résiduel comme on veut bien le faire croire, d'après Benflis. En évoquant l'attaque terroriste de Aïn Defla ayant coûté la vie à neuf soldats de l' ANP, le président de Talaiou El Houriyet met en garde contre «les discours politiques triomphalistes et lénifiants sur la défaite consommée du terrorisme, de la sécurité totalement rétablie et de la paix entièrement recouvrée qui entretiennent la démobilisation et la baisse de la vigilance». Aux yeux de Benflis, «ce discours entretient la démobilisation des troupes et la baisse de la vigilance». Dans ce contexte, il estime en substance qu'on ne peut combattre le terrorisme sans s'attaquer à son idéologie. «Le terrorisme reste un défi qui ne saurait être relevé effectivement, outre son traitement sécuritaire, que par des choix politiques clairs et sans concession sur les valeurs d'ouverture, de progrès et de tolérance de notre société», est-il noté.
Le bureau politique a relevé que «les développements tragiques dans la région de Ghardaïa, qui vit un état de tension récurrent depuis 2013, sont «la conséquence directe de la vacance du pouvoir et de l'état de carence institutionnelle qu'elle a entraîné...». Ce foyer de tension et de crise procède «d'un déni de citoyenneté et d'un déficit de la représentation démocratique», peut-on lire encore. Benflis plaide pour un traitement «politique» de la crise que traverse la région de Ghardaïa. La solution, souligne le communiqué «ne saurait se réduire à une approche exclusivement sécuritaire par laquelle le régime politique en place croit pouvoir se dispenser de ses responsabilités propres dans le règlement définitif et durable de cette crise». Enfin, il a appelé à l'élargissent du Pôle des forces du changement et à la consolidation de ses rangs autour du projet de changement démocratique.
Par Mohamed BOUFATAH
L'Expression dz
A travers son communiqué sanctionnant la deuxième réunion de son bureau politique, parvenu, hier, à notre rédaction, le parti de Ali Benflis, Talaiou El Houriyet, en voie de constitution, critique le recours de l'Exécutif à la légifération par ordonnance entre les deux sessions parlementaires pour adopter le projet de loi de finances complémentaire(LFC 2015) qui engage l'avenir du pays. «Cette procédure législative unilatérale, autoritaire et injustifiée, prive les citoyens du nécessaire débat au sujet de la stratégie de riposte à la crise énergétique mondiale qui concerne toute la Nation», est-il regretté.
Les mesures prises par le gouvernement pour y faire face sont qualifiées de dérisoires et en deçà d'une crise d'une extrême gravité qui se dessine à l'horizon: «Le caractère dérisoire des mesures annoncées au regard de la gravité exceptionnelle de cette crise, dont les pouvoirs publics n'ont ni pris la juste mesure ni appréhendé la véritable nature structurelle», est-il relevé sur ce document. Il est également regretté que «la crise énergétique mondiale actuelle n'ait pas été saisie comme une occasion propice à l'introduction de réformes structurelles profondes tendant, enfin, à modifier le caractère lourdement rentier de l'économie nationale et à la mettre sur la voie de la productivité, de la compétitivité et de la performance par laquelle passe obligatoirement la construction d'une économie moderne et d'un Etat prospère.» Le terrorisme est loin d'être résiduel comme on veut bien le faire croire, d'après Benflis. En évoquant l'attaque terroriste de Aïn Defla ayant coûté la vie à neuf soldats de l' ANP, le président de Talaiou El Houriyet met en garde contre «les discours politiques triomphalistes et lénifiants sur la défaite consommée du terrorisme, de la sécurité totalement rétablie et de la paix entièrement recouvrée qui entretiennent la démobilisation et la baisse de la vigilance». Aux yeux de Benflis, «ce discours entretient la démobilisation des troupes et la baisse de la vigilance». Dans ce contexte, il estime en substance qu'on ne peut combattre le terrorisme sans s'attaquer à son idéologie. «Le terrorisme reste un défi qui ne saurait être relevé effectivement, outre son traitement sécuritaire, que par des choix politiques clairs et sans concession sur les valeurs d'ouverture, de progrès et de tolérance de notre société», est-il noté.
Le bureau politique a relevé que «les développements tragiques dans la région de Ghardaïa, qui vit un état de tension récurrent depuis 2013, sont «la conséquence directe de la vacance du pouvoir et de l'état de carence institutionnelle qu'elle a entraîné...». Ce foyer de tension et de crise procède «d'un déni de citoyenneté et d'un déficit de la représentation démocratique», peut-on lire encore. Benflis plaide pour un traitement «politique» de la crise que traverse la région de Ghardaïa. La solution, souligne le communiqué «ne saurait se réduire à une approche exclusivement sécuritaire par laquelle le régime politique en place croit pouvoir se dispenser de ses responsabilités propres dans le règlement définitif et durable de cette crise». Enfin, il a appelé à l'élargissent du Pôle des forces du changement et à la consolidation de ses rangs autour du projet de changement démocratique.
Par Mohamed BOUFATAH
L'Expression dz
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