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Mardi dernier, le directeur du Centre de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH), Slimane Hachi, a animé une conférence de presse au cours de laquelle il a annoncé l’ouverture à Béjaïa d’un colloque sur le soufisme.
Prévu du 9 au 13 décembre 2006, ce rendez-vous, qui en est à sa troisième édition, sera accueilli par la ville de Yemma Gouraya, après Tlemcen, l’an dernier. «Et c’est là que nous avons décidé que la troisième édition se tiendrait à Béjaïa». En fait, selon le conférencier, le lieu est mis en rapport avec le thème générique du colloque qui, faut-il le préciser, réunira plus de 40 chercheurs qui viendront de plusieurs nations différentes, dont la France, l’Allemagne, la Bulgarie, le Maroc, la Tunisie, les Etats-Unis, la Turquie et l’Iran.
Concernant le présent colloque, Béjaïa paraît tout indiquée de par son passé historique et glorieux, deux points que soulignera M. Hachi dans son intervention, en disant : «C’est une cité qui a toujours été un pôle de savoir où ont séjourné plusieurs penseurs à l’exemple de Sidi Boumediène et Ibn Arabi», ajoutant «de même qu’elle a connu une des plus grandes batailles menées contre le colonialisme français en 1871», menée par les deux cheikhs El Mokrani et Ahaddad.
De son côté, l’anthropologue Ahmed Ben Noum notera que «ce colloque ne peut prendre de sens et de réussite sans remettre en cause les conclusions faites jusque-là sur le soufisme. Car il n’y a pas de production de connaissance sans les doutes. Et notre métier de chercheur est de douter de tout». Zaïm Khenchelaoui, pour sa part, mettra en exergue les rapports existant entre le soufisme savant et populaire et le chérifisme dont «se réclament la plupart des fondateurs de zaouïas et confréries en Algérie et dans d’autres pays du monde musulman».
Il faut savoir que ce thème et d’autres encore visant à éclairer sur cette doctrine seront débattus lors du colloque qui s’ouvrira samedi prochain.
Par la Nouvelle République
Prévu du 9 au 13 décembre 2006, ce rendez-vous, qui en est à sa troisième édition, sera accueilli par la ville de Yemma Gouraya, après Tlemcen, l’an dernier. «Et c’est là que nous avons décidé que la troisième édition se tiendrait à Béjaïa». En fait, selon le conférencier, le lieu est mis en rapport avec le thème générique du colloque qui, faut-il le préciser, réunira plus de 40 chercheurs qui viendront de plusieurs nations différentes, dont la France, l’Allemagne, la Bulgarie, le Maroc, la Tunisie, les Etats-Unis, la Turquie et l’Iran.
Concernant le présent colloque, Béjaïa paraît tout indiquée de par son passé historique et glorieux, deux points que soulignera M. Hachi dans son intervention, en disant : «C’est une cité qui a toujours été un pôle de savoir où ont séjourné plusieurs penseurs à l’exemple de Sidi Boumediène et Ibn Arabi», ajoutant «de même qu’elle a connu une des plus grandes batailles menées contre le colonialisme français en 1871», menée par les deux cheikhs El Mokrani et Ahaddad.
De son côté, l’anthropologue Ahmed Ben Noum notera que «ce colloque ne peut prendre de sens et de réussite sans remettre en cause les conclusions faites jusque-là sur le soufisme. Car il n’y a pas de production de connaissance sans les doutes. Et notre métier de chercheur est de douter de tout». Zaïm Khenchelaoui, pour sa part, mettra en exergue les rapports existant entre le soufisme savant et populaire et le chérifisme dont «se réclament la plupart des fondateurs de zaouïas et confréries en Algérie et dans d’autres pays du monde musulman».
Il faut savoir que ce thème et d’autres encore visant à éclairer sur cette doctrine seront débattus lors du colloque qui s’ouvrira samedi prochain.
Par la Nouvelle République