Les origines des noms des quartiers d'alger

[absent]

Birkhadem
En 1797, le dey Hassan Pacha fit construire dans ce quartier une belle fontaine mauresque. Elle fut baptisée Birkhadem (le puits de la négresse). Cette fontaine existe toujours.

Birmandreis (Bir Mourad Raïs)
Ce quartier tient son nom de Bir Mourad Raïs, le puits du capitaine Mourad, célèbre renégat flamand qui opéra jusque sur les côtes d’Islande. On y trouve une fontaine datant de 1733.

Champ-de-manœuvre (place du 1er-Mai)
Il y avait un vaste champ (occupé aujourd’hui par la station de bus) qui servait aux manœuvres des régiments militaires, d’où son nom.

La route Moutonnière
Forte présence de moutons à cet endroit, ce qui lui a valu ce nom.

Bouzaréah
Le baiser des vents ( baâws e’riah) : premier sens donné à Bouzaréah, sans doute à cause de son altitude (406 m). D’autres sources indiquent que ce mot nous renvoie à «boy» (celui qui possède) et «zaréah» (graine) : celui qui possède la graine. En effet cette région est connue pour la fertilité de ses sols.

Hydra
Dans ce quartier se dressait autrefois une maison de campagne de style hispano-mauresque appelée Bordj Hydra ou château d’Hydra, bâtie en 1779 par Ali Agha, général turc de la cavalerie du Dey. C’est cette bâtisse (siège de l’ambassade de France en Algérie) qui a donné son nom à ce quartier des hauteurs d’Alger.

Belcourt
Ce nom fut donné à ce quartier durant l’époque colonial française, en souvenir du premier entrepreneur français qui y avait bâti des maisons : Monsieur Belcourt

Télemly
Télemly viendrait du mot berbère Thla Oumlil (la source blanche). D’autres évoquent Thala Oumeley : la source de la pente.

La Basetta (Bab El-Oued)
C’est l’ancien quartier espagnol de Bab El-Oued. Il est inspiré de balseta, mot espagnol signifiant lavoir. En effet, c’est là que les femmes venaient y blanchir leur linge. Les chevaux, quant à eux, y étanchaient leur soif.

Le Golf (El-Mouradia)
Les Britanniques qui s’y établirent fin XIXe siècle, début XXe siècle, y créèrent un golf à proximité du Bois de Boulogne (présidence). Ce terrain de golf de 18 trous n’existe plus, mais le nom est resté.

Source: Le soir d'Algérie Juillet 2009

PS: Si vous avez d'autres n'hesitez pas de les faires partager Merci.

[Pecos]

merci pour les infos, je connais quelqu'un à Telemly qui va être content lol

[absent]

Bla M'zita Pecos.

[mysteria]

intéressant , merci pour le partage .

[khaly]

La route Moutonnière
Forte présence de moutons à cet endroit, ce qui lui a valu ce nom.

C'était le chemin qu'on faisait emprunter aux troupeaux de moutons , de souk El Harrach jusqu'aux abattoirs municipaux qu se trouvaient à BELCOURT à la places des ex-Halles Centrales d'Alger.

[absent]

pour Bmr le puit existe toujours mais la fontaine je pense pas .. sauf si c'est celle qui est collé a l'ancienne bibliotheque et qui faisait office de mosquee avant ca ..
bmr fut capturé et c'est convertie a l'islam avant d'etre relaché ..

[absent]

Le phare de l'Amirauté

Le futé


AMIRAUTÉ ET PHARE DE L'AMIRAUTÉ


En 1511, Pedro Navarro fait construire sur un des îlots au large, le Penon, un bastion circulaire doté de canons et situé à 300 mètres du port. Kher-Eddine arrache le Penon aux espagnols en 1529, fait joindre les îlots au port et bâtit ainsi une jetée afin de protéger la ville et le port. Le pouls de la ville sous la régence d'Alger se mesurait dans la darse puisque c'est là que se préparaient les expéditions des redoutables corsaires qui firent d'Alger une cité imprenable et qu'étaient débarqués prises, marchandises et prisonniers. Le Bordj El Fanar, agrémenté plus tard par le phare, a été édifié entre 1541 et 1544 par Hassan Pacha qui installa également les premières batteries. Les différents bâtiments militaires et autres forts aménagés progressivement ont façonné l'Amirauté, qui est aujourd'hui le commandement des forces navales.

[Harrachi78]

La Route Moutonnière

La route Moutonnière
Forte présence de moutons à cet endroit, ce qui lui a valu ce nom.

Pas vraiment.

A l'origine, il y n'avait qu'une seule piste qui menait vers Alger depuis le Pont d'El-Harrach : c'est la route qui passe actuellement par les rues Tripoli et Hassiba Benbouali pour déboucher devant les murs de la ville à Bab Azzoun. On appelait cela Trîq e-Soltân.

A la fin du 19e siècle, il fut construit sur cette route une ligne de tramway alors que le trafic devenait de plus en plus dense avec le developpement de l'automobile. Or, depuis l'établissement du plus grand marché aux bestiaux du pays à El-Harrach dans les années 1860, tout le ravitaillement des abbatoirs et bouchers algérois en ovins et en bovins passait par cette route. Bref, c'était déja saturé vers 1895 et c'est à ce moment là que naquit l'idée de tracer une autre piste qui, parallèle à l'ancienne route depuis la côte, serait reservée au mouvement des troupeaux de moutons et de boeufs depuis et vers Alger.

Mais le projet coûtait cher, et il sera donc reporté puis ajourné puis relégué aux calendes grecques par l'administration coloniale. On continuait d'en parler dans tous les cercles, jusqu'à ce que projet soit remis sur le tapis en 1920. Mais, il ne s'agissait plus à ce moment d'une simple piste dédiée au transport des moutons mais d'une route à part entière qui relierait le Port d'Alger à la ville d'El-Harrach (et par là à l'E. et au S. du pays) en contournant les faubourgs d'Hussein-Dey, Belcourt ... etc.

Cette nouvelle route sera inaugurée en 1924, et c'est seulement l'usage populaire qui lui a gardé le nom de "Route Moutonnière" car elle ne le fut jamais dans les faits.

[absente]

Un topic trés intéréssent .. meric beaucoup à l'initiateur et à ceux qui l'enrichissent de leur savoir ..





Picous.. Chkoun ?? je dois surement le connaitre

[absent]

Merci a vous tous mes freres et soeurs pour vos commentaires ........