LE MONDE | 29.07.2015
Le 5 mai, François Hollande était l’hôte d’honneur d’un sommet du Conseil de coopération des pays du Golfe réuni à Riyad, en Arabie saoudite. Le président français manifestait clairement que Paris se trouvait aux côtés des monarchies arabes sunnites dans le conflit qui les oppose aujourd’hui à la République islamique d’Iran, chef de file de la branche minoritaire de l’islam, le chiisme. Entre les deux grandes théocraties qui se disputent la région, l’Iran et l’Arabie saoudite, la France a fait son choix – depuis longtemps.
Moins de trois semaines après la signature de l’accord de Vienne, sur le contrôle du programme nucléaire de Téhéran, Laurent Fabius se rend en Iran. Le ministre français des affaires étrangères a bien raison. Il faut renouer avec ce grand acteur régional, vieux pays à l’identité préislamique, riche de ses hydrocarbures et, plus encore, d’une population jeune (80 millions d’habitants), éduquée, au dynamisme sans égal dans la région, et qui ne demande qu’à s’ouvrir au reste du monde.
Rappel...Le président est élu au suffrage universel direct, pour un mandat de quatre ans, renouvelable une fois. Il est le deuxième *plus haut personnage de l'Etat. Le Conseil des gardiens doit valider l'élection du président, et celle-ci doit être ratifiée par le guide suprême. Il préside le conseil des ministres. Ceux-ci doivent recevoir l'approbation du Parlement, qui peut les démettre. Ses pouvoirs sont en pratique circonscrits par les religieux et les conservateurs, ainsi que par l'autorité du guide suprême de la révolution. Le président ne dispose pas du droit de dissolution du Parlement.
Le 5 mai, François Hollande était l’hôte d’honneur d’un sommet du Conseil de coopération des pays du Golfe réuni à Riyad, en Arabie saoudite. Le président français manifestait clairement que Paris se trouvait aux côtés des monarchies arabes sunnites dans le conflit qui les oppose aujourd’hui à la République islamique d’Iran, chef de file de la branche minoritaire de l’islam, le chiisme. Entre les deux grandes théocraties qui se disputent la région, l’Iran et l’Arabie saoudite, la France a fait son choix – depuis longtemps.
Moins de trois semaines après la signature de l’accord de Vienne, sur le contrôle du programme nucléaire de Téhéran, Laurent Fabius se rend en Iran. Le ministre français des affaires étrangères a bien raison. Il faut renouer avec ce grand acteur régional, vieux pays à l’identité préislamique, riche de ses hydrocarbures et, plus encore, d’une population jeune (80 millions d’habitants), éduquée, au dynamisme sans égal dans la région, et qui ne demande qu’à s’ouvrir au reste du monde.
Rappel...Le président est élu au suffrage universel direct, pour un mandat de quatre ans, renouvelable une fois. Il est le deuxième *plus haut personnage de l'Etat. Le Conseil des gardiens doit valider l'élection du président, et celle-ci doit être ratifiée par le guide suprême. Il préside le conseil des ministres. Ceux-ci doivent recevoir l'approbation du Parlement, qui peut les démettre. Ses pouvoirs sont en pratique circonscrits par les religieux et les conservateurs, ainsi que par l'autorité du guide suprême de la révolution. Le président ne dispose pas du droit de dissolution du Parlement.
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