ans pratiquement tous les quartiers de la capitale, ce phénomène qui n’est pas nouveau, ne cesse de prendre de l’ampleur. Les tenants de parkings illicites redoublent d’ingéniosité et développent leur racket du citoyen.
Les « parkingeurs » se sont partagés quasiment toutes les rues d’Alger pour en faire des lieux de stationnement payant, au détriment de la loi.
De nouvelles méthodes
Exerçant leur racket sous le nez et la barbe des services de sécurité, même les grands boulevards n’échappent pas à ces groupes de jeunes. Simple visiteurs, des gens de passage ou habitants de la capitale, personne n’est épargné par ce racket sur lequel l’État ferme l’œil. Les citoyens qui refusent de se soumettre au diktat de ces « parkingeurs » voient leurs voitures endommagées, ou sont carrément agressés.
Ces derniers temps, les tenants de parkings sauvages ayant imposé leur business redoublent d’ingéniosité pour mieux racketter le citoyen. À Sidi Yahia, Bab El Oued, El Harrache, Bachdjerrah, Hydra, El Achour ou Alger-centre, le modus operandi de ces jeunes désœuvrés est le même. « Avant de se voir permettre stationner sa voiture, on doit d’abord répondre à une question du tenant du parking ; à savoir si tu ne tardes pas trop. Tu paies ta place, et on t’exige de dégager ta voiture dans de brefs délais pour laisser d’autres se garer », témoigne Nesrine, une jeune déléguée médicale.
Un calvaire quotidien
La jeune femme raconte le calvaire qu’elle est obligée de subir au quotidien, dans la mesure où elle est appelée à faire le tour des différents quartiers de la capitale dans le cadre de son travail. « Je n’ai pas d’autres choix que de payer. Une grande partie de ma paie est consacrée aux parkings sauvages, car je suis obligée de sillonner différents quartiers pour accomplir mon travail. Je stationne plusieurs fois ma voiture, et même pour 5 ou 10 minutes, on m’oblige à payer une somme de 50 à 100 dinars », dit-elle.
Des policiers indifférents
Outre la cupidité des tenants de ces parkings, la tolérance des autorités envers ce phénomène excède les citoyens. « C’est tellement outrant, l’indifférence des services de sécurité face à ces jeunes est inexplicable. Sur un grand boulevard, beau milieu de la capitale, on est racketté devant des policiers sans que personne n’intervienne pour mettre fin à cette injustice », fustige-t-elle.
Ces bandes de jeunes écument également les rues proches des institutions publiques qui attirent du monde. Comme tous les Algérois, Nassira, une jeune mère de famille réprouve les pratiques illicites de ces jeunes. « Parfois, on stationne dans un endroit. On ne nous dit même pas que c’est un parking, et dès qu’on revient pour démarrer, ils se pointent devant le véhicule pour réclamer de l’argent. Et si tu refuses de payer, on t’accable d’insultes et de vulgarité. Ils peuvent même saccager la voiture », dit-elle.
Dégradations de véhicules
C’est ce qui est arrivé à Merzak, un jeune algérois habitant dans la commune de Kouba. « Quand j’ai stationné, j’ai refusé de payer le parking, car c’est injuste de nous racketter ainsi en permanence. À mon retour, j’ai retrouvé les portières de ma voiture tachée de plusieurs traits, à l’aide d’un objet contondant. Je n’ai rien pu faire, car les voyous qui tenaient le parking sont des délinquants notoires. Ils étaient là en bande, portant des armes blanches », témoigne-t-il.
Ce genre de situations a engendré plusieurs drames au niveau national et le phénomène ne cesse de progresser. Les autorités concernées ne semblent pas prêtes à en finir avec ces pratiques illicites qui portent atteinte à la sécurité du citoyen.
Des parcmètres inutiles
Pour lutter contre ce phénomène, la mairie d’Alger-centre avait installé des parcmètres il y a plus d’une année de cela dans les grands boulevards de la commune. Jusqu’à présent, ces appareils n’ont jamais servi et sont en train de se dégrader avant même leur mise en service.
Nous avons tenté de joindre la cellule de communication de la Sûreté de la wilaya d’Alger durant toute la journée d’hier lundi, pour avoir plus d’informations sur ce phénomène qui gangrène tous les quartiers de la capitale, et leurs moyens de lutte pour en venir à bout, mais en vain.
TSA
Les « parkingeurs » se sont partagés quasiment toutes les rues d’Alger pour en faire des lieux de stationnement payant, au détriment de la loi.
De nouvelles méthodes
Exerçant leur racket sous le nez et la barbe des services de sécurité, même les grands boulevards n’échappent pas à ces groupes de jeunes. Simple visiteurs, des gens de passage ou habitants de la capitale, personne n’est épargné par ce racket sur lequel l’État ferme l’œil. Les citoyens qui refusent de se soumettre au diktat de ces « parkingeurs » voient leurs voitures endommagées, ou sont carrément agressés.
Ces derniers temps, les tenants de parkings sauvages ayant imposé leur business redoublent d’ingéniosité pour mieux racketter le citoyen. À Sidi Yahia, Bab El Oued, El Harrache, Bachdjerrah, Hydra, El Achour ou Alger-centre, le modus operandi de ces jeunes désœuvrés est le même. « Avant de se voir permettre stationner sa voiture, on doit d’abord répondre à une question du tenant du parking ; à savoir si tu ne tardes pas trop. Tu paies ta place, et on t’exige de dégager ta voiture dans de brefs délais pour laisser d’autres se garer », témoigne Nesrine, une jeune déléguée médicale.
Un calvaire quotidien
La jeune femme raconte le calvaire qu’elle est obligée de subir au quotidien, dans la mesure où elle est appelée à faire le tour des différents quartiers de la capitale dans le cadre de son travail. « Je n’ai pas d’autres choix que de payer. Une grande partie de ma paie est consacrée aux parkings sauvages, car je suis obligée de sillonner différents quartiers pour accomplir mon travail. Je stationne plusieurs fois ma voiture, et même pour 5 ou 10 minutes, on m’oblige à payer une somme de 50 à 100 dinars », dit-elle.
Des policiers indifférents
Outre la cupidité des tenants de ces parkings, la tolérance des autorités envers ce phénomène excède les citoyens. « C’est tellement outrant, l’indifférence des services de sécurité face à ces jeunes est inexplicable. Sur un grand boulevard, beau milieu de la capitale, on est racketté devant des policiers sans que personne n’intervienne pour mettre fin à cette injustice », fustige-t-elle.
Ces bandes de jeunes écument également les rues proches des institutions publiques qui attirent du monde. Comme tous les Algérois, Nassira, une jeune mère de famille réprouve les pratiques illicites de ces jeunes. « Parfois, on stationne dans un endroit. On ne nous dit même pas que c’est un parking, et dès qu’on revient pour démarrer, ils se pointent devant le véhicule pour réclamer de l’argent. Et si tu refuses de payer, on t’accable d’insultes et de vulgarité. Ils peuvent même saccager la voiture », dit-elle.
Dégradations de véhicules
C’est ce qui est arrivé à Merzak, un jeune algérois habitant dans la commune de Kouba. « Quand j’ai stationné, j’ai refusé de payer le parking, car c’est injuste de nous racketter ainsi en permanence. À mon retour, j’ai retrouvé les portières de ma voiture tachée de plusieurs traits, à l’aide d’un objet contondant. Je n’ai rien pu faire, car les voyous qui tenaient le parking sont des délinquants notoires. Ils étaient là en bande, portant des armes blanches », témoigne-t-il.
Ce genre de situations a engendré plusieurs drames au niveau national et le phénomène ne cesse de progresser. Les autorités concernées ne semblent pas prêtes à en finir avec ces pratiques illicites qui portent atteinte à la sécurité du citoyen.
Des parcmètres inutiles
Pour lutter contre ce phénomène, la mairie d’Alger-centre avait installé des parcmètres il y a plus d’une année de cela dans les grands boulevards de la commune. Jusqu’à présent, ces appareils n’ont jamais servi et sont en train de se dégrader avant même leur mise en service.
Nous avons tenté de joindre la cellule de communication de la Sûreté de la wilaya d’Alger durant toute la journée d’hier lundi, pour avoir plus d’informations sur ce phénomène qui gangrène tous les quartiers de la capitale, et leurs moyens de lutte pour en venir à bout, mais en vain.
TSA
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