Le Venezuela au bord du chaos : 87 euros une boîte d’œufs, des tickets de bus 5 fois plus cher. Le peuple désespéré pille les magasins ou fait la queue des heures durant sans aucune garantie.
Depuis le début de l'année, plus d'une 50ène de pillages et 76 tentatives ont été recensés par l’Observatoire vénézuélien des conflits sociaux. Il y aurait également, toujours d'après l'observatoire, pas loin de 3000 mouvements de protestation, soit une moyenne de 16 par jour.
C'est la conséquence d'une grande pénurie de denrées de premières nécessité telles que le sucre, la farine de maïs, le lait, l'huile mais aussi non alimentaire comme le papier toilette, les couches, médicaments, savon, et la liste ne fait que gonfler depuis 2ans. Les gens se lèvent très tôt pour faire la queue pendant parfois plus de 5 heures, sans aucune garantie d'avoir de la nourriture.
Le peuple a peur et il a faim, entre contestation et panique, le chaos semble régner au Venezuela, le 31 Juillet dernier, un pillage a même coûté la vie à un jeune homme de 21ans, tué par balles et blessé 30 autres personnes. Ce jour là, la police a procédé à 88 arrestations.
Un témoin du début de l'embrasement -Dimas Reyna, étudiant et membre de l’ONG Voto Joven- témoigne, il affirme que la poudre a prit feu quand le chauffeur de bus a annoncé aux gens que le ticket passait de 10 à 50 bolivars (environ 1,40 € à environ 7 €, soit 5 fois plus cher) : "Je circulais en voiture à San Felix quand les troubles ont commencé. Énormément de gens attendaient à un arrêt de bus. Quand l’un des bus de la compagnie TransBolivar est arrivé, le conducteur a annoncé que le prix du ticket était passé de 10 à 50 bolivars. C’est l’État de Bolivar qui a créé cette compagnie en 2007, mais il ne contrôle pas vraiment les prix, qui peuvent donc varier en fonction de l’heure de la journée et de l’humeur du conducteur. Les gens se sont alors énervés. Ils ont fait descendre le conducteur du bus et cassé ses vitres. Ensuite, j'ai quitté les lieux, mais tout est parti de là, puisque les pillages ont commencé à ce moment-là."
"Le prix de la boîte d’œufs a triplé depuis le début de l'année, une boîte d’une quarantaine d’œufs coûte 600 bolivars actuellement" (soit environ 87euros) ajoute t-il.
Source : france24.com
Depuis le début de l'année, plus d'une 50ène de pillages et 76 tentatives ont été recensés par l’Observatoire vénézuélien des conflits sociaux. Il y aurait également, toujours d'après l'observatoire, pas loin de 3000 mouvements de protestation, soit une moyenne de 16 par jour.
C'est la conséquence d'une grande pénurie de denrées de premières nécessité telles que le sucre, la farine de maïs, le lait, l'huile mais aussi non alimentaire comme le papier toilette, les couches, médicaments, savon, et la liste ne fait que gonfler depuis 2ans. Les gens se lèvent très tôt pour faire la queue pendant parfois plus de 5 heures, sans aucune garantie d'avoir de la nourriture.
Le peuple a peur et il a faim, entre contestation et panique, le chaos semble régner au Venezuela, le 31 Juillet dernier, un pillage a même coûté la vie à un jeune homme de 21ans, tué par balles et blessé 30 autres personnes. Ce jour là, la police a procédé à 88 arrestations.
Un témoin du début de l'embrasement -Dimas Reyna, étudiant et membre de l’ONG Voto Joven- témoigne, il affirme que la poudre a prit feu quand le chauffeur de bus a annoncé aux gens que le ticket passait de 10 à 50 bolivars (environ 1,40 € à environ 7 €, soit 5 fois plus cher) : "Je circulais en voiture à San Felix quand les troubles ont commencé. Énormément de gens attendaient à un arrêt de bus. Quand l’un des bus de la compagnie TransBolivar est arrivé, le conducteur a annoncé que le prix du ticket était passé de 10 à 50 bolivars. C’est l’État de Bolivar qui a créé cette compagnie en 2007, mais il ne contrôle pas vraiment les prix, qui peuvent donc varier en fonction de l’heure de la journée et de l’humeur du conducteur. Les gens se sont alors énervés. Ils ont fait descendre le conducteur du bus et cassé ses vitres. Ensuite, j'ai quitté les lieux, mais tout est parti de là, puisque les pillages ont commencé à ce moment-là."
"Le prix de la boîte d’œufs a triplé depuis le début de l'année, une boîte d’une quarantaine d’œufs coûte 600 bolivars actuellement" (soit environ 87euros) ajoute t-il.
Source : france24.com
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