Said Sadi : « Si l’arabe n’avait pas été imposé, beaucoup d’Algériens ne l’auraient pas appris »
14:37 vendredi 7 août 2015 | Par Imene Brahimi | Actualité
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« Aujourd’hui, la langue tamazight a connu une avancée qui lui a permis d’être au centre du débat politique national en Algérie et même au Maroc où elle a connu des avancées encore plus importantes. Aujourd’hui, aucun parti en Algérie ne peut être contre Tamazight. Même les islamistes qui participaient à son étouffement lorsqu’ils le pouvaient se revendiquent de l’Amazighit. Par tactique, ou par ruse, me diriez-vous, mais la situation leur a été imposée », a expliqué M. Sadi.
Mais la bataille n’est pas totalement gagnée. « Maintenant le combat pour cette langue doit être recentré contre le caractère facultatif de son enseignement ». « Si l’arabe n’avait pas été imposé par son caractère obligatoire beaucoup d’Algériens, notamment en Kabylie, ne l’auraient pas appris », a affirmé Said Sadi qui a tenu à battre en brèche l’argument à chaque fois avancé par les dirigeants du pays. « Ils disent que (Tamazight) n’est pas prête pour l’officialisation ! C’est faux ! Tamazight est à même de devenir, en quelques années, une langue performante, capable de répondre à tous les domaines d’activités. Son champ lexical lui permet absolument de devenir une langue opérationnelle ».
Lors de sa conférence sur Laimeche Ali, Said Sadi a expliqué que « Laimeche Ali, qui avait à 21 ans une vision que d’autres dirigeants acquièrent après des dizaines d’années de militantisme, savait déjà que la langue et la culture Amazigh étaient fondatrices de la nation algérienne. Il savait qu’elles étaient cardinales dans la perspective démocratique du combat algérien ».
14:37 vendredi 7 août 2015 | Par Imene Brahimi | Actualité
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Said Sadi a animé, dans la soirée du jeudi 6 août à Tizi Rached, une conférence intitulée « Laimeche Ali : une étoile dans l’aube algérienne ». Une occasion pour l’ancien leader du RCD de revenir sur le combat pour Tamazight et évoqué indirectement le débat actuel sur l’école.« Aujourd’hui, la langue tamazight a connu une avancée qui lui a permis d’être au centre du débat politique national en Algérie et même au Maroc où elle a connu des avancées encore plus importantes. Aujourd’hui, aucun parti en Algérie ne peut être contre Tamazight. Même les islamistes qui participaient à son étouffement lorsqu’ils le pouvaient se revendiquent de l’Amazighit. Par tactique, ou par ruse, me diriez-vous, mais la situation leur a été imposée », a expliqué M. Sadi.
Mais la bataille n’est pas totalement gagnée. « Maintenant le combat pour cette langue doit être recentré contre le caractère facultatif de son enseignement ». « Si l’arabe n’avait pas été imposé par son caractère obligatoire beaucoup d’Algériens, notamment en Kabylie, ne l’auraient pas appris », a affirmé Said Sadi qui a tenu à battre en brèche l’argument à chaque fois avancé par les dirigeants du pays. « Ils disent que (Tamazight) n’est pas prête pour l’officialisation ! C’est faux ! Tamazight est à même de devenir, en quelques années, une langue performante, capable de répondre à tous les domaines d’activités. Son champ lexical lui permet absolument de devenir une langue opérationnelle ».
Lors de sa conférence sur Laimeche Ali, Said Sadi a expliqué que « Laimeche Ali, qui avait à 21 ans une vision que d’autres dirigeants acquièrent après des dizaines d’années de militantisme, savait déjà que la langue et la culture Amazigh étaient fondatrices de la nation algérienne. Il savait qu’elles étaient cardinales dans la perspective démocratique du combat algérien ».
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