Deux infirmières ont signifié à la jeune femme qu’elles ne pouvaient la prendre en charge tant qu’elle était habillée d’un short.
Le comble de la bêtise : A Marsat El Hadjadj (ex Port aux Poules), petite station balnéaire à l’Est de la wilaya d’Oran, l’Etablissement de santé publique (E.S.P), le seul au niveau de la commune, a brillé par son sens du ridicule en placardant sur les murs un écriteau, en français et en arabe, dans lequel est écrit : « l’accès à l’établissement est interdit à celles et ceux qui viennent en tenue de plage ».
Ce matin, une jeune femme répondant aux initiales d’A.B, 28ans, habitant cette commune, a fait les frais de cette stupide directive : arrivée à la polyclinique, elle a du rebrousser chemin après que deux infirmières lui ont signifié qu’elles ne pouvaient la prendre en charge tant qu’elle était habillée d’un short.
Jointe par téléphone, A.B nous a raconté sa mésaventure : «Quand on n’a pas voulu me prendre en charge, j’ai protesté en leur disant qu’on était dans un établissement de santé publique. Elles m’ont répondu que l’établissement ne reçoit ni les hommes ni les femmes habillés en short, et que c’était partout pareil, y compris à la gendarmerie. Tout de même ! Je vis en bord de mer ! ».
Les deux infirmières lui ont également expliqué que seuls les cas d’urgence (noyés ou autres) étaient admis dans l’enceinte de la polyclinique en tenue de plage. Pour le reste, celles et ceux habillés légèrement n’ont pas le droit de cité dans l’enceinte de la polyclinique. Il faut dire que dans la wilaya d’Oran, les gens sont habitués, dans les communes côtières, à ce genre d’écriteau d’un autre âge placardés sur les devantures de certains magasins.
Mais là, ce qu’il y a de grave et de choquant, c’est qu’il s’agit d’un établissement de santé publique, émanant donc d’une institution étatique ! Cela renseigne à quel point notre société est gangrenée par le conservatisme et l’extrémisme religieux, de plus en plus acceptés et banalisés.
Akram El Kébir-el watan-
Le comble de la bêtise : A Marsat El Hadjadj (ex Port aux Poules), petite station balnéaire à l’Est de la wilaya d’Oran, l’Etablissement de santé publique (E.S.P), le seul au niveau de la commune, a brillé par son sens du ridicule en placardant sur les murs un écriteau, en français et en arabe, dans lequel est écrit : « l’accès à l’établissement est interdit à celles et ceux qui viennent en tenue de plage ».
Ce matin, une jeune femme répondant aux initiales d’A.B, 28ans, habitant cette commune, a fait les frais de cette stupide directive : arrivée à la polyclinique, elle a du rebrousser chemin après que deux infirmières lui ont signifié qu’elles ne pouvaient la prendre en charge tant qu’elle était habillée d’un short.
Jointe par téléphone, A.B nous a raconté sa mésaventure : «Quand on n’a pas voulu me prendre en charge, j’ai protesté en leur disant qu’on était dans un établissement de santé publique. Elles m’ont répondu que l’établissement ne reçoit ni les hommes ni les femmes habillés en short, et que c’était partout pareil, y compris à la gendarmerie. Tout de même ! Je vis en bord de mer ! ».
Les deux infirmières lui ont également expliqué que seuls les cas d’urgence (noyés ou autres) étaient admis dans l’enceinte de la polyclinique en tenue de plage. Pour le reste, celles et ceux habillés légèrement n’ont pas le droit de cité dans l’enceinte de la polyclinique. Il faut dire que dans la wilaya d’Oran, les gens sont habitués, dans les communes côtières, à ce genre d’écriteau d’un autre âge placardés sur les devantures de certains magasins.
Mais là, ce qu’il y a de grave et de choquant, c’est qu’il s’agit d’un établissement de santé publique, émanant donc d’une institution étatique ! Cela renseigne à quel point notre société est gangrenée par le conservatisme et l’extrémisme religieux, de plus en plus acceptés et banalisés.
Akram El Kébir-el watan-
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