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La Banque d’Algérie poursuit la résorption de l’excès de liquidités

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    La Banque d’Algérie poursuit la résorption de l’excès de liquidités


    © Liberté Par Lyas Hallas le 09-08-2015 10:00

    La Banque d’Algérie poursuit son action de résorption de l’excès de liquidités sur le marché monétaire par la mise en œuvre des instruments indirects de la politique monétaire, bien que l’excès de liquidité bancaire soit en baisse. Le montant absorbé au titre de la reprise de liquidités par des appels d’offres a atteint 679 milliards de dinars pour les mois de juin et juillet 2015 contre un montant de 904 milliards de dinars pour les mois d’avril et mai 2015. Pour rappel, le montant absorbé au titre de la reprise de liquidités par des appels d’offres avait atteint 1 200 milliards de dinars à fin janvier 2015 contre un objectif de 1 350 milliards de dinars à fin décembre 2014.
    Les encours des reprises de liquidités à 7 jours, 3 mois et 6 mois s’élèvent respectivement à 450 milliards de dinars, 150 milliards de dinars et 79 milliards de dinars. La facilité de dépôt souscrite par les banques a enregistré un recul de près de 91 milliards de dinars, passant de 318 milliards de dinars à fin juin 2015 à 227 milliards de dinars à fin juillet 2015.
    La Banque d’Algérie, dans le cadre de la préservation de la stabilité monétaire, résorbe de manière effective l’excès de liquidités sur le marché monétaire et contribue ainsi au contrôle de l’inflation, au moyen d’instruments de politique monétaire appropriés (reprises de liquidités, facilités de dépôts à 24 heures et réserves obligatoires). La Banque d’Algérie indique, par ailleurs, que l’encours sur le marché monétaire interbancaire a atteint 320,5 milliards de dinars à fin juillet 2015 contre 370,5 milliards de dinars à fin juin 2015, soit une baisse de près de 50 milliards de dinars. L’activité du marché des valeurs d’État a enregistré une tendance haussière de près de 33 milliards de dinars.
    L’encours des valeurs d’État émis par voie d’adjudication sur le marché monétaire a atteint 811 milliards de dinars à fin juin 2015 contre 844 milliards de dinars à fin juillet 2015. Les taux d’intérêt et les taux de rendement annuels moyens pour les différentes catégories des titres de l’État ont varié à 0,53% pour les bons du Trésor à court terme (BTC) 13 et 26 semaines, de 1,67% à 1,94% pour les bons du Trésor assimilables (BTA) 1 à 5 ans, et de 2,57% à 3,85% pour les obligations assimilables du Trésor (OAT) 7 ans à 15 ans en fin de période. La Banque d’Algérie maintient son rythme et ses conditions d’intervention sur le marché monétaire. Les taux appliqués aux opérations de reprise de liquidités à 7 jours, 3 mois et 6 mois et de la facilité de dépôt à 24 heures rémunéré par la Banque d’Algérie restent fixés respectivement à 0,75%, 1,25%, 1,50% et 0,30%. Ainsi, face à l’amenuisement de l’excès de liquidités et dans le but de dynamiser davantage le marché monétaire interbancaire, la Banque d’Algérie a commencé à réduire graduellement les reprises de liquidités. Un retour des banques et établissements financiers au refinancement auprès de la Banque d’Algérie, est attendu notamment via le réescompte, au 2e semestre de l’année en cours. Dans sa dernière note de conjoncture pour le 1er trimestre 2015, la Banque d’Algérie note que malgré la contraction des ressources qui en résulte, les crédits à l’économie ont poursuivi leur progression, au rythme de 4,23%. Cependant, elle avertit que ce rythme ne semble pas être soutenable sans recours des banques au refinancement auprès de la Banque d’Algérie. D’ailleurs, un règlement relatif aux opérations d’escompte d’effets publics, de réescompte d’effets privés, d’avances et crédits aux banques et établissements financiers vient d’être publié.
    Le règlement définit les règles, les conditions et les procédures applicables par la Banque d’Algérie aux opérations d’escompte d’effets publics, de réescompte d’effets privés, d’avances et de crédits en compte courant en faveur des banques et des établissements financiers. Le texte précise que les crédits à moyen terme admis au réescompte concernent le financement d’investissement de développement des moyens de production (création, extension ou renouvellement d’équipements), l’exportation de biens (préfinancement de commandes d’exportation), la construction de logements dans le cadre de la promotion immobilière et les opérations de crédit-bail sur les biens de production assorties d’options d’achat. Dans le même cadre, la Banque d’Algérie a modifié et complété l'instruction n°28-95 du
    22 avril 1995 relative à l’organisation du marché monétaire, notamment l’article 5.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Étonnant de voir la BA poursuivre son assèchement des liquidités, quand il est demandé aux banques de multiplier leurs engagements dans le financement de l'économie. La banque centrale anticipe-t-elle le succès de l'opération de bancarisation en cours... Au moment où les banques centrales en période de crise redoublent en facilités de liquidité, la banque centrale algérienne fait exactement le contraire sous l'objectif affiché de limiter l'inflation...

    Il semble que la banque centrale n'ait pas suffisamment pris la mesure des impératifs de financement de l'économie, et continue une politique orthodoxe passablement découplée des réalités économiques...
    Othmane BENZAGHOU

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