Mila: Milev revisite son histoire millénaire
Écrit par Zaoui Abderaouf
lundi, 18 mai 2015
La dixième édition du colloque de l’association des Amis du vieux Mila s’est tenue ce jeudi au Musée du moudjahid et a été l’occasion pour des professeurs universitaires, anthropologues et historiens invités pour la circonstance à faire voyager l’assistance dans le temps et à leur faire connaître et découvrir les civilisations qui ont marqué de leur empreinte Mila à travers l’histoire. Nadjib Ferhat, Abderrahmane Khelifi, Abed Bakhta et Sarah Ferdi, d’éminents chercheurs, se sont relayés à la tribune pour chacun traiter d’un sujet historique mettant en relief et l’histoire et la place de Mila dans plusieurs espaces de temps. Le premier à prendre la parole a été le professeur Nadjib Ferhat, géologue et préhistorien et chercheur qui dans sa communication a fait voyager les présents dans la salle à travers l’histoire, comme il l’a si bien précisé avant le début de sa prise de parole : « Prenons l’avion et visitons l’histoire. » La Numidie, Massinissa, Jugurtha, le Medracen, la civilisation caspienne, les escargotières ou ramadhyates, le néolithique, l’homo-sapiens de Mechta Larbi (Mila), les mechtoïdes, l’homo-habilis, le paléolithique, l’homo-erectus ,l’histoire de l’apparition de l’homme deux millions d’années plus tôt, les outillages, les perçoirs, la nourriture et les diverses transformations et nouveautés qui se sont succédé à travers le temps pendant plus de deux millions d’années sont revenus l’espace d’une heure au Musée du moudjahid. Les présents ont vraiment voyagé dans le temps et vécu avec leurs ancêtres qui, comme a tenu à le préciser l’orateur, ne descendent nullement du singe, comme on le répète trop souvent. Abderrahmane Khelifi, professeur et chercheur, a raconté la numidie, ses hommes, ses guerriers et ses royaumes indépendants. « Mila existait sûrement à l’époque Numide. », a tenu à souligner le conférencier. Il parlera des populations numides qui étaient basées dans l’Est algérien et que Massinissa a sédentarisées. Le professeur regrette énormément que le tracé de l’autoroute Sétif-Annaba ait démoli des centaines de dolmens, témoins de notre identité et de notre histoire. Il parlera également des 300 inscriptions latines relatant ou faisant allusion à Milev. Abed Bakhta, maître de conférences à l’Université de Mascara, dans sa communication « Promenade à travers le pays » apportera les témoignages des sources arabes (écrits d’auteurs) ayant mis en relief Milev. Le mur byzantin, la fontaine du Vieux Mila et l’importance de la ville elle-même ont été, dira-t-elle, à maintes reprises décrits par des auteurs arabes, citant, pour confirmer ses dires, plusieurs phrases et anecdotes. Enfin, Sabah Ferdi animera une communication intitulée « Les recherches archéologiques en Algérie et les nouvelles techniques ». Durant cette journée et entre deux communications, le wali de Mila et le recteur de l’Université Abdelhamid-Mehri 2 de Constantine ont signé une convention d’échange et d’aide mutuelle permettant l’exploitation de tout document ou site pouvant intervenir dans l’écriture de l’histoire de Milev. Un appel a été lancé par le professeur Segueni Abdelaziz, président de l’association Les amis du vieux Mila, à l’intention du recteur du centre universitaire Abdelhafid-Boussouf de Mila, pour l’ouverture d’une filière histoire à Mila.
source : Reporters DZ
Écrit par Zaoui Abderaouf
lundi, 18 mai 2015
La dixième édition du colloque de l’association des Amis du vieux Mila s’est tenue ce jeudi au Musée du moudjahid et a été l’occasion pour des professeurs universitaires, anthropologues et historiens invités pour la circonstance à faire voyager l’assistance dans le temps et à leur faire connaître et découvrir les civilisations qui ont marqué de leur empreinte Mila à travers l’histoire. Nadjib Ferhat, Abderrahmane Khelifi, Abed Bakhta et Sarah Ferdi, d’éminents chercheurs, se sont relayés à la tribune pour chacun traiter d’un sujet historique mettant en relief et l’histoire et la place de Mila dans plusieurs espaces de temps. Le premier à prendre la parole a été le professeur Nadjib Ferhat, géologue et préhistorien et chercheur qui dans sa communication a fait voyager les présents dans la salle à travers l’histoire, comme il l’a si bien précisé avant le début de sa prise de parole : « Prenons l’avion et visitons l’histoire. » La Numidie, Massinissa, Jugurtha, le Medracen, la civilisation caspienne, les escargotières ou ramadhyates, le néolithique, l’homo-sapiens de Mechta Larbi (Mila), les mechtoïdes, l’homo-habilis, le paléolithique, l’homo-erectus ,l’histoire de l’apparition de l’homme deux millions d’années plus tôt, les outillages, les perçoirs, la nourriture et les diverses transformations et nouveautés qui se sont succédé à travers le temps pendant plus de deux millions d’années sont revenus l’espace d’une heure au Musée du moudjahid. Les présents ont vraiment voyagé dans le temps et vécu avec leurs ancêtres qui, comme a tenu à le préciser l’orateur, ne descendent nullement du singe, comme on le répète trop souvent. Abderrahmane Khelifi, professeur et chercheur, a raconté la numidie, ses hommes, ses guerriers et ses royaumes indépendants. « Mila existait sûrement à l’époque Numide. », a tenu à souligner le conférencier. Il parlera des populations numides qui étaient basées dans l’Est algérien et que Massinissa a sédentarisées. Le professeur regrette énormément que le tracé de l’autoroute Sétif-Annaba ait démoli des centaines de dolmens, témoins de notre identité et de notre histoire. Il parlera également des 300 inscriptions latines relatant ou faisant allusion à Milev. Abed Bakhta, maître de conférences à l’Université de Mascara, dans sa communication « Promenade à travers le pays » apportera les témoignages des sources arabes (écrits d’auteurs) ayant mis en relief Milev. Le mur byzantin, la fontaine du Vieux Mila et l’importance de la ville elle-même ont été, dira-t-elle, à maintes reprises décrits par des auteurs arabes, citant, pour confirmer ses dires, plusieurs phrases et anecdotes. Enfin, Sabah Ferdi animera une communication intitulée « Les recherches archéologiques en Algérie et les nouvelles techniques ». Durant cette journée et entre deux communications, le wali de Mila et le recteur de l’Université Abdelhamid-Mehri 2 de Constantine ont signé une convention d’échange et d’aide mutuelle permettant l’exploitation de tout document ou site pouvant intervenir dans l’écriture de l’histoire de Milev. Un appel a été lancé par le professeur Segueni Abdelaziz, président de l’association Les amis du vieux Mila, à l’intention du recteur du centre universitaire Abdelhafid-Boussouf de Mila, pour l’ouverture d’une filière histoire à Mila.
source : Reporters DZ
Commentaire