Ce qui se passe dans l’Algérie d’Abdelaziz Bouteflika, de son frère Saïd, de leurs complices et des prébendiers est inédit. Il ne se reproduira pas à l’avenir. Le pays ne sera pas touché, comme c’est le cas aujourd’hui, par la décadence, le sous-développement, la destruction, le silence et la peur. Une situation qui nous fait penser à un coup d’État blanc, perpétré au niveau de la présidence, de l’armée et du reste des institutions de l’État, qui a conduit à un grand déséquilibre et à un détournement du pouvoir par une caste illégitime qui ne dispose pas de compétences et d’aptitudes lui permettant de gouverner. Son unique projet est de se maintenir au pouvoir, même en causant la faillite de l’Algérie et la mort de la moitié du peuple en raison de la détresse et de la souffrance.
Depuis la dernière visite de François Hollande en Algérie et sa rencontre éclaire avec le Président qui a été suivie d’un long tête-à-tête avec Saïd Bouteflika, l’escroquerie a pris de l’ampleur et les atteintes aux hommes et aux institutions aussi. L’on a comme l’impression que cette caste a obtenu le feu vert de la France pour mettre en œuvre le scénario prévu pour la prochaine étape et détruire ce qui reste des piliers de l’État. Sinon, comment expliquer cette visite d’État éclaire qui n’aura duré que quelques heures et qui ne répond à aucun agenda politique ?
Comme expliquer la déclaration faite par Hollande devant les journalistes, à travers laquelle il avait loué « l’alacrité » du Président, alors qu’il n’a eu qu’une courte discussion avec lui ? Quelle est l’explication à donner à cet acharnement contre les hommes des services, certains responsables de l’armée et tous ceux qui montrent des signes d’opposition au projet concocté contre l’Algérie ?
Beaucoup d’observateurs doutaient de la capacité du Président à prendre les commandes de l’État. Ils ne voulaient pas croire aussi que son frère cadet s’était emparé des pouvoirs et contrôle les rouages de l’État, car il ne serait qu’un simple « frangin » qui n’a aucun poids historique ni politique. Mais après la visite de Hollande et les derniers changements effectués au nom du Président, tout est devenu clair. Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le clan applique un agenda étranger en vue de se venger de l’Algérie et des Algériens ainsi que de l’armée, des services et du FLN qui a mené la Guerre de libération contre le colonialisme français.
L’émiettement des services secrets, le fait de malmener l’institution militaire et d’humilier les hommes qui ont affronté le terrorisme et les crimes économiques ont également été décidés sur instruction de la France. L’ancienne puissance coloniale a chargé ses collaborateurs en Algérie d’exécuter une feuille de route qui débouchera sur la provocation d’un déséquilibre des pouvoirs, la déstabilisation de l’institution militaire, dont les enfants ont subi des attentats terroristes graves.
Après la dernière visite de Hollande en Algérie, le coup d’envoi a été donné pour casser l’école algérienne et la langue arabe, à travers le lancement d’un projet visant l’introduction de la Dardja (arabe dialectal) dans l’enseignement primaire. Le feu vert a également été donné pour affaiblir les entreprises internationales de l’automobile agréées en Algérie, pour avantager les constructeurs français, Peugeot et Renault. Tout cela en attendant la relance du projet d’exploitation du gaz de schiste, après avoir absorbé la colère des enfants du Sud à travers la création de nouvelles wilayas déléguées qui seront chargées de distribuer la rente et non pas de réaliser le développement locale !
Les signes de l’effondrement de l’État et du déséquilibre des pouvoirs sont visibles et deviennent même insupportables. Ils se manifestent à travers l’emprise du frère du Président et son conseiller spécial sur les commandes pour décider, nommer, limoger, monopoliser et menacer les hommes. En contrepartie, l’Algérie ne s’opposera pas au projet de l’installation de la base militaire américaine devant être implantée en Tunisie !
Tout cela se déroule avec la complicité interne des lobbies et des hommes d’affaires, dont le nombre et l’influence ne cesse de croître. Certains d’entre eux ont bénéficié de mesures fiscales exceptionnelles contenues dans la dernière loi de Finances complémentaire qui a autorisé aussi le blanchiment d’argent. Cela a eu lieu aussi grâce à la complicité indirect de certains partis, des associations et des personnalités nationale qui sont tombées dans le piège et ont cru au grand mensonge distillé, dans les coulisses, par le frère du Président et qui a été propagé par ses soutiens parmi les hommes d’affaires, les usurpateurs et les opportunistes !
Malheureusement, le rythme de la tromperie sera encore plus élevé durant la prochaine étape. Et les Algériens se réveilleront, bientôt, dans une patrie avec laquelle se sont joués les vengeurs sur instigation de la France. Ils découvriront que la ruse est plus forte que la sagesse !
La situation suscite inquiétude et confusion. Elle rappelle l’interrogation de feu Mohamed Boudiaf : où va l’Algérie ? Cela nous amène aussi à poser d’autres questions aux hommes de l’Algérie, à son peuple et à ses institutions : êtes-vous en train d’attendre un cadeau du ciel ou un miracle pour sauver la République ? Avez-vous besoin de preuves supplémentaires confirmant que la France a planifié et a décidé de détruire l’Algérie et ses collaborateurs ont entamé la mise en œuvre de ce plan, visant à noyer le pays dans le tourbillon du sous-développement et de violence pour justifier l’intervention étrangère directe ?
Avez-vous compris que le transfert du pouvoir par héritage a commencé depuis 2009, après que Saïd Bouteflika ait succédé à son frère Abdelaziz et entame ainsi son second mandat grâce à l’allégeance des prébendiers et des complices ? Savez-vous que les contours du prochain mandat sont délimités et adoptés par la France, loin de la volonté populaire ?
derradji
Depuis la dernière visite de François Hollande en Algérie et sa rencontre éclaire avec le Président qui a été suivie d’un long tête-à-tête avec Saïd Bouteflika, l’escroquerie a pris de l’ampleur et les atteintes aux hommes et aux institutions aussi. L’on a comme l’impression que cette caste a obtenu le feu vert de la France pour mettre en œuvre le scénario prévu pour la prochaine étape et détruire ce qui reste des piliers de l’État. Sinon, comment expliquer cette visite d’État éclaire qui n’aura duré que quelques heures et qui ne répond à aucun agenda politique ?
Comme expliquer la déclaration faite par Hollande devant les journalistes, à travers laquelle il avait loué « l’alacrité » du Président, alors qu’il n’a eu qu’une courte discussion avec lui ? Quelle est l’explication à donner à cet acharnement contre les hommes des services, certains responsables de l’armée et tous ceux qui montrent des signes d’opposition au projet concocté contre l’Algérie ?
Beaucoup d’observateurs doutaient de la capacité du Président à prendre les commandes de l’État. Ils ne voulaient pas croire aussi que son frère cadet s’était emparé des pouvoirs et contrôle les rouages de l’État, car il ne serait qu’un simple « frangin » qui n’a aucun poids historique ni politique. Mais après la visite de Hollande et les derniers changements effectués au nom du Président, tout est devenu clair. Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le clan applique un agenda étranger en vue de se venger de l’Algérie et des Algériens ainsi que de l’armée, des services et du FLN qui a mené la Guerre de libération contre le colonialisme français.
L’émiettement des services secrets, le fait de malmener l’institution militaire et d’humilier les hommes qui ont affronté le terrorisme et les crimes économiques ont également été décidés sur instruction de la France. L’ancienne puissance coloniale a chargé ses collaborateurs en Algérie d’exécuter une feuille de route qui débouchera sur la provocation d’un déséquilibre des pouvoirs, la déstabilisation de l’institution militaire, dont les enfants ont subi des attentats terroristes graves.
Après la dernière visite de Hollande en Algérie, le coup d’envoi a été donné pour casser l’école algérienne et la langue arabe, à travers le lancement d’un projet visant l’introduction de la Dardja (arabe dialectal) dans l’enseignement primaire. Le feu vert a également été donné pour affaiblir les entreprises internationales de l’automobile agréées en Algérie, pour avantager les constructeurs français, Peugeot et Renault. Tout cela en attendant la relance du projet d’exploitation du gaz de schiste, après avoir absorbé la colère des enfants du Sud à travers la création de nouvelles wilayas déléguées qui seront chargées de distribuer la rente et non pas de réaliser le développement locale !
Les signes de l’effondrement de l’État et du déséquilibre des pouvoirs sont visibles et deviennent même insupportables. Ils se manifestent à travers l’emprise du frère du Président et son conseiller spécial sur les commandes pour décider, nommer, limoger, monopoliser et menacer les hommes. En contrepartie, l’Algérie ne s’opposera pas au projet de l’installation de la base militaire américaine devant être implantée en Tunisie !
Tout cela se déroule avec la complicité interne des lobbies et des hommes d’affaires, dont le nombre et l’influence ne cesse de croître. Certains d’entre eux ont bénéficié de mesures fiscales exceptionnelles contenues dans la dernière loi de Finances complémentaire qui a autorisé aussi le blanchiment d’argent. Cela a eu lieu aussi grâce à la complicité indirect de certains partis, des associations et des personnalités nationale qui sont tombées dans le piège et ont cru au grand mensonge distillé, dans les coulisses, par le frère du Président et qui a été propagé par ses soutiens parmi les hommes d’affaires, les usurpateurs et les opportunistes !
Malheureusement, le rythme de la tromperie sera encore plus élevé durant la prochaine étape. Et les Algériens se réveilleront, bientôt, dans une patrie avec laquelle se sont joués les vengeurs sur instigation de la France. Ils découvriront que la ruse est plus forte que la sagesse !
La situation suscite inquiétude et confusion. Elle rappelle l’interrogation de feu Mohamed Boudiaf : où va l’Algérie ? Cela nous amène aussi à poser d’autres questions aux hommes de l’Algérie, à son peuple et à ses institutions : êtes-vous en train d’attendre un cadeau du ciel ou un miracle pour sauver la République ? Avez-vous besoin de preuves supplémentaires confirmant que la France a planifié et a décidé de détruire l’Algérie et ses collaborateurs ont entamé la mise en œuvre de ce plan, visant à noyer le pays dans le tourbillon du sous-développement et de violence pour justifier l’intervention étrangère directe ?
Avez-vous compris que le transfert du pouvoir par héritage a commencé depuis 2009, après que Saïd Bouteflika ait succédé à son frère Abdelaziz et entame ainsi son second mandat grâce à l’allégeance des prébendiers et des complices ? Savez-vous que les contours du prochain mandat sont délimités et adoptés par la France, loin de la volonté populaire ?
derradji
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