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Google vient d’annoncer une réorganisation majeure de son fonctionnement : le moteur de recherche va devenir une filiale d’une nouvelle entité, baptisée « Alphabet », qui sera dirigée par Larry Page, le cofondateur de Google.
La désormais filiale Google aura aussi un nouveau directeur général : Sundar Pichai, l’étoile montante du géant du Web et dauphin de Larry Page. Responsable du système d’exploitation mobile Android et du navigateur Web Chrome, il avait été nommé, en octobre 2014, vice-président chargé des produits. Pour de nombreux observateurs, il était ainsi devenu le numéro 2 de l’entreprise.
Numéro 2 très puissant
« Je suis très chanceux de pouvoir compter sur une personne aussi talentueuse que lui pour diriger le nouveau Google, indique M. Page dans un message publié sur le blog officiel de Google. Cela me permettra de libérer du temps. »
« Il exprime les choses de la même façon que je l’aurais fait – et parfois mieux ! – depuis un bon moment, et j’ai vraiment beaucoup apprécié travailler avec lui. Il est vraiment monté en puissance depuis octobre ».
Dans les faits, depuis la décision exprimée à la fin de 2014 par Larry Page de vouloir « prendre de la hauteur », Pinchai était déjà devenu un numéro 2 très puissant. C’est après cette date qu’il avait pris la responsabilité d’applications phares comme la recherche, la cartographie (Google Maps), le commerce et les annonces publicitaires, tout en continuant à mener les équipes liées à Android, Chrome (navigateur et système d’exploitation) et Google Apps.
Autant de secteurs dans lesquels le nouveau PDG de Google avait déjà travaillé à plusieurs niveaux de responsabilité, après être arrivé dans l’entreprise en 2004.
« Un formidable flair entrepreunarial »
Dans un portrait de Bloomberg BusinessWeek qui le qualifiait, en juin 2014, d’« homme le plus puissant du mobile », Sundar Pinchai était décrit par le même Larry Page comme possédant « une grande expertise technique, une bonne vision en termes de produits, et un formidable flair entrepreneurial. C’est une combinaison rare, et c’est ce qui fait de lui un grand dirigeant ».
Ces mots du fondateur de Google résument toute la confiance portée par les cadres du moteur de recherche en cet ingénieur informatique, né à Chennai, dans le sud-est de l’Inde en 1972.
M. Pichai est aussi décrit comme discret, aimable, et diplomate. « Je défie quiconque de trouver chez Google quelqu’un qui ne l’apprécie pas, ou qui pense que c’est un crétin », souligne, toujours dans Bloomberg BusinessWeek, Caesar Sengupta, un vice-président de Google qui a travaillé avec lui pendant plusieurs années.
Sa nomination à la tête de Google lui a valu une pluie de félicitations, et non des moindres, comme celles de Tim Cook, le PDG d’Apple.
Avant de rejoindre Google il y a quinze ans, Sundar Pichai a travaillé chez le spécialiste des semi-conducteurs Applied Materials et chez le cabinet de conseil McKinsey. Il est diplômé de l’Institut indien de technologie Kharagpur, et est également titulaire de masters de sciences de l’université Stanford et de gestion d’entreprise de la Wharton School de l’université de Pennsylvanie.
le monde
La désormais filiale Google aura aussi un nouveau directeur général : Sundar Pichai, l’étoile montante du géant du Web et dauphin de Larry Page. Responsable du système d’exploitation mobile Android et du navigateur Web Chrome, il avait été nommé, en octobre 2014, vice-président chargé des produits. Pour de nombreux observateurs, il était ainsi devenu le numéro 2 de l’entreprise.
Numéro 2 très puissant
« Je suis très chanceux de pouvoir compter sur une personne aussi talentueuse que lui pour diriger le nouveau Google, indique M. Page dans un message publié sur le blog officiel de Google. Cela me permettra de libérer du temps. »
« Il exprime les choses de la même façon que je l’aurais fait – et parfois mieux ! – depuis un bon moment, et j’ai vraiment beaucoup apprécié travailler avec lui. Il est vraiment monté en puissance depuis octobre ».
Dans les faits, depuis la décision exprimée à la fin de 2014 par Larry Page de vouloir « prendre de la hauteur », Pinchai était déjà devenu un numéro 2 très puissant. C’est après cette date qu’il avait pris la responsabilité d’applications phares comme la recherche, la cartographie (Google Maps), le commerce et les annonces publicitaires, tout en continuant à mener les équipes liées à Android, Chrome (navigateur et système d’exploitation) et Google Apps.
Autant de secteurs dans lesquels le nouveau PDG de Google avait déjà travaillé à plusieurs niveaux de responsabilité, après être arrivé dans l’entreprise en 2004.
« Un formidable flair entrepreunarial »
Dans un portrait de Bloomberg BusinessWeek qui le qualifiait, en juin 2014, d’« homme le plus puissant du mobile », Sundar Pinchai était décrit par le même Larry Page comme possédant « une grande expertise technique, une bonne vision en termes de produits, et un formidable flair entrepreneurial. C’est une combinaison rare, et c’est ce qui fait de lui un grand dirigeant ».
Ces mots du fondateur de Google résument toute la confiance portée par les cadres du moteur de recherche en cet ingénieur informatique, né à Chennai, dans le sud-est de l’Inde en 1972.
M. Pichai est aussi décrit comme discret, aimable, et diplomate. « Je défie quiconque de trouver chez Google quelqu’un qui ne l’apprécie pas, ou qui pense que c’est un crétin », souligne, toujours dans Bloomberg BusinessWeek, Caesar Sengupta, un vice-président de Google qui a travaillé avec lui pendant plusieurs années.
Sa nomination à la tête de Google lui a valu une pluie de félicitations, et non des moindres, comme celles de Tim Cook, le PDG d’Apple.
Avant de rejoindre Google il y a quinze ans, Sundar Pichai a travaillé chez le spécialiste des semi-conducteurs Applied Materials et chez le cabinet de conseil McKinsey. Il est diplômé de l’Institut indien de technologie Kharagpur, et est également titulaire de masters de sciences de l’université Stanford et de gestion d’entreprise de la Wharton School de l’université de Pennsylvanie.
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