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SAÂDANI EST À NEUILLY DEPUIS LE DÉBUT DU RAMADHAN:Le FLN dans la torpeur estivale

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  • SAÂDANI EST À NEUILLY DEPUIS LE DÉBUT DU RAMADHAN:Le FLN dans la torpeur estivale

    Absent du pays depuis le début du Ramadhan, Saâdani veut savourer une victoire parachevée sur les ennemis politiques.
    A peine le rideau tombé sur le Xe congrès qui a consacré sa mainmise effective sur le FLN, Amar Saâdani a disparu de la scène politique. Mise à part une algarade contre Ahmed Ouyahia, coupable d'avoir osé convoquer le FLN au sein d'une Alliance recomposée, l'homme a choisi une retraite estivale sur les bords de Neuilly-sur-Seine, dans cet appartement objet d'une polémique et d'une controverse sur ses sources de financement. Même l'assassinat des soldats au premier jour de l'Aïd, à Aïn Defla, condamné par tous les partis, ne l'a pas ému au point de se départir de sa soudaine et tonitruante réserve, lui qui a défrayé la chronique avec ses nombreuses sorties contre les contestataires dans et hors du parti.
    Des attaques dont il fit et fait souvent l'objet, Saâdani n'a cure. Indifférent à toutes les critiques, l'homme a mené tambour battant, si j'ose dire, une guerre contre les hommes et les institutions qui dérangeaient les objectifs de son clan. Parmi les sorties donquichotesques de Saâdani, les déclarations acerbes et à la limite outrancières contre des institutions et des partis ainsi que ses prophéties sur la nouvelle donne politique dont on a pu juger de l'exacte vérité au cours des mois et des jours derniers constituent un signe pertinent du rôle qui lui est dévolu. Absent du pays depuis le début du Ramadhan, Saâdani veut savourer, l'été durant, une victoire parachevée sur les ennemis politiques et il y a fort à parier qu'il reviendra début septembre passablement requinqué pour la convocation du nouveau comité central, à la faveur duquel il signifiera la composition d'un bureau politique entièrement acquis à sa cause. D'ici là, silence et bouche cousue. Dans les hauteurs de Hydra, au siège du vieux parti, c'est la torpeur estivale absolue, nul n'ayant été mandaté pour s'exprimer en son absence.

    S'il n'en est pas à sa première «retraite», sa famille étant installée en France depuis quelques années, Amar Saâdani tire un profit multiple de la situation actuelle face à laquelle le FLN silencieux conforte sa prééminence. Lui seul peut monter au créneau sur tous les sujets, décisions du conseil du gouvernement, remaniement ministériel, mouvement des walis, réorganisation des structures sécuritaires. Mais en prenant du recul, Saâdani s'accorde un temps de réflexion qui lui permet de préparer une rentrée dont il sait qu'elle va s'avérer délicate, les multiples évènements de ces dernières semaines annonçant des changements majeurs pour le pays avant la fin de l'année. Il faut se remémorer cette déclaration de Saâdani, début 2015, à Tizi Ouzou, où il affirmait «Nous allons continuer à militer pour l'instauration de l'Etat civil en Algérie et que personne ne pourra nous empêcher de travailler pour les intérêts du peuple», pour comprendre que les changements au FLN étaient aussi et surtout les signes avant-coureurs des changements en profondeur de la maison Algérie.
    Celui qui a exproprié les dinosaures du parti, faisant la part belle aux mouhafedhs et élus qui lui sont entièrement acquis, n'a pas bouclé la boucle. Certes, le comité central élastomère a accueilli, bien après sa composition, plusieurs nouveaux ministres et dirigeants d'entreprises dont les rapports avec le FLN étaient jusque-là totalement méconnus, certes, les Belayat et Djeghaba's boys se sont complètement étiolés depuis, Saâdani qui clamait à Sétif, en avril dernier, que «celui qui veut être élu doit passer par la base», à l'entendre devenue soudain dépositaire du pouvoir discrétionnaire, voudra achever son oeuvre par sa propre mue de secrétaire général coopté en maître absolu d'un FLN new look qui ne s'alarme plus des tentations champêtres de ses membres sur le sol sonnant et trébuchant de l'ancienne puissance coloniale.

    Par Chaabane BENSACI - Mardi 11 Aout 2015
    L'Expression dz
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Neuilly son père ! La ville de Sarkozi...

    Puis on se demande pourquoi il y eu le FIS du FLN.
    "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
    Socrate.

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    • #3
      .................................................. ..........
      Dernière modification par Platinum, 12 août 2015, 01h51.

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      • #4
        Qu'il y reste

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