Le dinar algérien poursuit sa décente aux enfers. Hier, la monnaie nationale a touché un nouveau plus bas historique face au billet vert, à 101,95 dinars pour un dollar. Jamais depuis l’indépendance le dinar n’est descendu à un tel niveau face à la monnaie américaine.
Face à la monnaie unique européenne, il ne fait pas mieux : à 113,26 dinars pour 1 euro, il est à son niveau le plus bas en glissement annuel (52 semaines). Cet excès de faiblesse du dinar est en partie lié à la baisse des prix du pétrole. Les hydrocarbures représentent plus de 95 % des exportations algériennes.La valeur du dinar est de ce fait étroitement liée au cours du brut. Or, ces derniers ont perdu plus de 50% en un an. Actuellement, le baril est à son niveau le plus bas depuis six ans. D’ailleurs, l’Algérie n’est pas le seul pays pétrolier qui a vu sa monnaie baisser ces derniers mois. Hormis l’Arabie saoudite, la quasi-totalité des pays pétroliers ont dévalué. Mais la faiblesse du dinar n’est pas seulement liée à la faiblesse des revenus en devise issus du pétrole.
Cette dévaluation que le gouvernement refuse d’assumer publiquement vise d’autres objectifs : augmenter artificiellement les recettes de l’État en dinar et donc réduire un déficit budgétaire qui s’annonce colossal pour 2015 et tenter de réduire les importations en rendant les produits achetés à l’étranger plus cher.
Mais cette stratégie, si elle arrange momentanément les affaires du gouvernement, risque de peser sur l’activité économique. » Nos prévisions les plus pessimistes ont été faites sur la base d’un dollar à 85 dinars pour l’année 2015. Nous sommes au milieu de l’année et le dollar est presque à 105. Nous sommes inquiets pour la suite « , explique un chef d’entreprise.
La Banque d’Algérie, qui répète que le dinar n’a pas subi de dépréciation, est de plus en plus critiquée dans les milieux d’affaires. » Elle devrait s’exprimer pour nous dire à quoi nous attendre en matière de change. Elle doit aussi permettre les achats à terme de devise et les couvertures des risques de change « , conclut le chef d’entreprise.
Liberté
Face à la monnaie unique européenne, il ne fait pas mieux : à 113,26 dinars pour 1 euro, il est à son niveau le plus bas en glissement annuel (52 semaines). Cet excès de faiblesse du dinar est en partie lié à la baisse des prix du pétrole. Les hydrocarbures représentent plus de 95 % des exportations algériennes.La valeur du dinar est de ce fait étroitement liée au cours du brut. Or, ces derniers ont perdu plus de 50% en un an. Actuellement, le baril est à son niveau le plus bas depuis six ans. D’ailleurs, l’Algérie n’est pas le seul pays pétrolier qui a vu sa monnaie baisser ces derniers mois. Hormis l’Arabie saoudite, la quasi-totalité des pays pétroliers ont dévalué. Mais la faiblesse du dinar n’est pas seulement liée à la faiblesse des revenus en devise issus du pétrole.
Cette dévaluation que le gouvernement refuse d’assumer publiquement vise d’autres objectifs : augmenter artificiellement les recettes de l’État en dinar et donc réduire un déficit budgétaire qui s’annonce colossal pour 2015 et tenter de réduire les importations en rendant les produits achetés à l’étranger plus cher.
Mais cette stratégie, si elle arrange momentanément les affaires du gouvernement, risque de peser sur l’activité économique. » Nos prévisions les plus pessimistes ont été faites sur la base d’un dollar à 85 dinars pour l’année 2015. Nous sommes au milieu de l’année et le dollar est presque à 105. Nous sommes inquiets pour la suite « , explique un chef d’entreprise.
La Banque d’Algérie, qui répète que le dinar n’a pas subi de dépréciation, est de plus en plus critiquée dans les milieux d’affaires. » Elle devrait s’exprimer pour nous dire à quoi nous attendre en matière de change. Elle doit aussi permettre les achats à terme de devise et les couvertures des risques de change « , conclut le chef d’entreprise.
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