À Alger, passer une journée à la plage peut parfois tourner au calvaire. De nouveaux phénomènes et comportements des estivants pourrissent la vie des baigneurs. Sur le sable, le repos n’est pas garantit. En plus des vendeurs ambulants de beignets et de thé qui défilent l’un après l’autre, de nouveaux phénomènes agacent les estivants. Comme fumer une chicha, prier en groupe sur le sable, le harcèlement des tatoueurs qui proposent avec insistance leurs services. Sans compter les parties de foot, les jet-ski, les regards indiscrets, le harcèlement…
« Prier en face des filles en bikinis »
À Palm Beach, sur la côte ouest d’Alger, il fait bon de vivre. Les estivants se dorent au soleil, nagent, jouent au domino.
En famille ou entre amis. Ils sont là pour profiter des journées d’été et fuir la chaleur suffocante de la ville. Mais certaines pratiques dérangent des estivants. Nadir est un habitué de cette plage très prisée des Algérois. Il loue des tables et des parasols, une pratique pourtant interdite depuis le 27 avril dernier, « Il y a quelques jours, j’ai vu une douzaine de personnes faire la prière en groupe, juste ici, sur le sable », raconte-t-il. « Ils sont sortis de l’eau, puis ils ont mis une serviette sur le sable et ont commencé la prière. Je ne trouve pas que ça soit une pratique régulière », ajoute-t-il.
Du même avis, Djamel trouve ce comportement inadmissible. « C’est un manque de respect envers les plagistes et la religion. Ils prient et en levant la tête, ils regardent les filles en bikinis ! », s’étonne-t-il.
La Chicha aussi dérange
Sur la même plage, des jeunes en groupe fument du narguilé au milieu des familles. Accompagnée de ses enfants, Soumia ne semble pas surprise. « La Chicha est présente sur toutes les plages algéroises », affirme-t-elle. « Les jeunes fument de la Chiha, et ne se soucient guerre de nuire aux autres », dit-elle, avant d’ajouter : « Ils sont libres, certes, mais fumer de la Chicha dans les lieux publics devrait être interdit ».
À Aïn Taya, à l’autre bout de la capitale, la petite plage des Cigognes d’à peine 500 mètres est « organisée », et ce malgré la présence des loueurs de parasols et des « parkingueurs ».
Sofiane connaît bien le site. Il affirme que ceux qui fument de la Chicha le font dans un coin loin des femmes : « Nous essayons de ne pas déranger les familles. Ceux qui fument s’isolent ».
Harcèlement des tatoueurs
Sur cette plage, les tatoueurs sont nombreux. Ils se présentent devant les estivants avec un album photo et un gobelet à la main pour proposer des tatouages au Harkous. Ils tatouent ceux qui le désirent, et embêtent gentiment ceux qui refusent.
C’est l’été ! Il faut bien vendre ses services, ou ses produits. Comme le font les vendeurs de thé, devenus polyvalents, en proposant des crèmes et des huiles solaires.
TSA
« Prier en face des filles en bikinis »
À Palm Beach, sur la côte ouest d’Alger, il fait bon de vivre. Les estivants se dorent au soleil, nagent, jouent au domino.
En famille ou entre amis. Ils sont là pour profiter des journées d’été et fuir la chaleur suffocante de la ville. Mais certaines pratiques dérangent des estivants. Nadir est un habitué de cette plage très prisée des Algérois. Il loue des tables et des parasols, une pratique pourtant interdite depuis le 27 avril dernier, « Il y a quelques jours, j’ai vu une douzaine de personnes faire la prière en groupe, juste ici, sur le sable », raconte-t-il. « Ils sont sortis de l’eau, puis ils ont mis une serviette sur le sable et ont commencé la prière. Je ne trouve pas que ça soit une pratique régulière », ajoute-t-il.
Du même avis, Djamel trouve ce comportement inadmissible. « C’est un manque de respect envers les plagistes et la religion. Ils prient et en levant la tête, ils regardent les filles en bikinis ! », s’étonne-t-il.
La Chicha aussi dérange
Sur la même plage, des jeunes en groupe fument du narguilé au milieu des familles. Accompagnée de ses enfants, Soumia ne semble pas surprise. « La Chicha est présente sur toutes les plages algéroises », affirme-t-elle. « Les jeunes fument de la Chiha, et ne se soucient guerre de nuire aux autres », dit-elle, avant d’ajouter : « Ils sont libres, certes, mais fumer de la Chicha dans les lieux publics devrait être interdit ».
À Aïn Taya, à l’autre bout de la capitale, la petite plage des Cigognes d’à peine 500 mètres est « organisée », et ce malgré la présence des loueurs de parasols et des « parkingueurs ».
Sofiane connaît bien le site. Il affirme que ceux qui fument de la Chicha le font dans un coin loin des femmes : « Nous essayons de ne pas déranger les familles. Ceux qui fument s’isolent ».
Harcèlement des tatoueurs
Sur cette plage, les tatoueurs sont nombreux. Ils se présentent devant les estivants avec un album photo et un gobelet à la main pour proposer des tatouages au Harkous. Ils tatouent ceux qui le désirent, et embêtent gentiment ceux qui refusent.
C’est l’été ! Il faut bien vendre ses services, ou ses produits. Comme le font les vendeurs de thé, devenus polyvalents, en proposant des crèmes et des huiles solaires.
TSA
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