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Houria Aichi - Ya Salah

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    Celle-ci, fi khater Bachi we nass el marikane et dédié à tous les défenseurs du riche patrimoine populaire multiséculaire sous toutes ses formes, porteur de nos mémoires collectives et assise de notre projection dans l'avenir:

    Houria Aichi : Aïn El-Karma (Fontaine dis-moi)



    Houria Aichi est une chanteuse Algérienne d'expression chaouie, née à Batna (Algérie).
    Dans les années 1970, elle part à Paris (France) étudier la psychologie. Devenue enseignante en sociologie, elle commença à se produire sur scène dès 1985, interprétant des chants traditionnels de la région de l'Aurès, utilisant des instruments tout aussi traditionnels comme la Gasba et le Bendir.
    On retrouve sa musique et sa voix sublimes dans le film '' Thé au sahara'' de Bernardo Bertolucci (1990). Elle a enregistré 4 albums : Chants de l'Aurès -1990 / Hawa- 1993 / Khalwa(Chants sacrés d'Algérie-2001 et les Cavaliers de l'Aurès /2008.

    [Projet] Renayate - Hommage aux grandes chanteuses algériennes

    "Ce projet est né en partie de l'admiration profonde que j'ai pour certaines grandes voix féminines algériennes.
    Meriem Fekkaï en est la figure de proue.

    Tout au long de mon travail, je fus émue par le courage et la détermination de ces femmes qui ont mené une vraie carrière de chanteuses, dans un environnement à la fois hostile et admiratif.
    Beaucoup d'entre elles ont du quitter ou rompre, contre leur gré, avec leur famille. le cas le plus emblématique est celui de Zoulikha qui n'a, semble-t-il, jamais pu revoir jusqu'à sa disparition, un seul membre de sa famille.
    Elles ont pour certaines eu dans le milieu de la musique un besoin de protection qu'elles ont trouvé en épousant leur mentor.
    D'autres encore ont mené des vies misérables dans l'exil.
    Outre l'admiration que je leur porte, je dois dire que j'ai été sensible au fait que par leur persévérance dans le chant, elles aient fait "bouger les lignes".

    Très vite des noms se sont imposés à moi, car elles incarnent par leur charisme et leur popularité, le chant féminin algérien.
    Les premières furent incontestablement Meriem Fekkaï, Fadéla Dziria, Remitti, Baggar Hadda, Cherifa, Saloua.
    La jeune génération est représentée par Fadéla d'Oran, Zoulikha, Djura, Aïcha Labgaa, Souad Massi.

    Le but de ce travail n'est pas de copier ces voix, mais de les traverser à partir de ma propre culture musicale, de mon imaginaire et de ma technique vocale chaouie si particulière.

    J'ai confié l'arrangement de ce nouvel album à Mohamed Abdennour, le joueur de mandole/guitare, enraciné dans la musique de sa terre de naissance Alger, mais ayant une fine connaissance de tous les genres musicaux algériens. Je serai accompagnée à la flûte Ney par Ali Bensadoun, au piano par Smaïl Benhouhou et aux percussions par Amar Chaoui."

    Houria Aïchi
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

  • #2
    Salut benam et merci pour ce thread... belle âme que cette Houria Aichi. Je viens d'écouter un de ses concerts qu'elle clôture avec une belle rendition de "Nouwwar" de Rimiti...

    Les premières furent incontestablement Meriem Fekkaï, Fadéla Dziria, Remitti, Baggar Hadda, Cherifa, Saloua.
    Là par contre elle a oublié les pionnières Cheikha Tetma, Mâalma Yamna et Mâalma Titine : )
    ¬((P(A)1)¬A)

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    • #3
      Salut Sidi Noun,
      Belle interprétation de "Nouwar" de Chikha Rimiti.

      Maalma Yamna :
      "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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      • #4
        Mâalma Yamna et Cheikh el Mouhguène, merci : )
        ¬((P(A)1)¬A)

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