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De quoi serait donc fait l’après-Abdelaziz Bouteflika ?

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  • De quoi serait donc fait l’après-Abdelaziz Bouteflika ?

    L’après-Bouteflika s’annonce sous de bons auspices, parce que le chef de l’Etat a tout simplement atteint le fond et que son successeur ne pourra en aucun cas faire pire que cela.


    Abdelaziz Bouteflika est arrivé au pouvoir au bon moment. Sous son règne, le prix du pétrole a battu tous les records, et l’Algérie a engrangé des sommes astronomiques, mais sans pouvoir pour autant sortir de son sous-développement chronique. Abdelaziz Bouteflika a trouvé l’Algérie dépendante à 95 % du pétrole, il la laissera là !

    Le chef de l’Etat peut bien sûr se targuer d’avoir réalisé des choses, telles que l’autoroute est-ouest, le métro, le tramway, la grande mosquée d’Alger, etc., mais tout ce travail ressemble à s’y méprendre à celui d’un type qui a chichement meublé sa maison et acquis de rutilantes voitures avec l’argent rapporté de la vente d’eau puisée dans le puits de son grand-père. Abdelaziz Bouteflika peut aussi se targuer de régner sur le pays qui possède le plus grand nombre de quotidiens par habitant dans le monde. Mais pourra-t-il convaincre qu’il ne s’agit pas là d’un plan machiavélique pour contrer des médias que tout le monde connait ? Rien n’est moins sûr !

    Abdelaziz Bouteflika bénéficie toutefois des circonstances atténuantes. Il a passé son premier mandat à voyager, à discourir, à gesticuler, bref, à savourer son retour aux affaires, et quand il a enfin décidé de se mettre au travail, vers le début de son deuxième mandat, il est tombé gravement malade. Il aurait dû abdiquer, mais son égo surdimensionné l’en a dissuadé.

    Il s’est donc maintenu au pouvoir contre vents et marées, avec les résultats que l’on sait. Une chose est sûre, il a placé la barre tellement bas que son successeur, quel qu’il soit, n’éprouvera aucune difficulté pour faire mieux.

    N’importe quel quidam de l’Algérie profonde vous le dira : l’après-Bouteflika a toutes les chances d’être bon, voire très bon, pour peu que son successeur se rende à l’évidence et qu’il libère les initiatives, comme le souhaitent ardemment la plupart des Algériens.

    Certes, Abdelaziz Bouteflika a encore le temps et peut donc réaliser tout cela pour terminer un douteux quatrième mandat en beauté, mais l’homme est connu pour être quelqu’un qui ne se remet jamais en cause. Et quand il lui arrive de le faire, c’est pour un effet d’annonce, sans plus ! Le fameux "Tab djnenna !" est encore vivace dans les esprits.

    Il faudra attendre l’après-Bouteflika pour espérer mieux ! L’Algérie est dans le top 20 en football, et elle a tout pour être aussi dans le top 20 sur le plan économique.

    Ahcène Bettahar
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

  • #2
    L'Algérie ne peut qu'avancer et les potentialités sont là et l'argent aussi.

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    • #3
      ...

      Le blanc n'est pas la limite du noir mais l'impossible l'est du possible...

      Il faut considérer que l'impossible gagne du terrain idéologique et économique, pour ce faire la richesse issue de ces deux)2) frontières aussi modernes qu'ancestrales, n'a que mot pour la démesure conjoncturelle et peut être superficielle des valeurs fondamentales, et pour le reste rien à changer, démantibuler la source ou l'origine des valeurs sans se soucier de leur possible impartialité, peut rapporter plus qu'il ne faudrait d'injustices en cours...

      Salam, merci...
      ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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      • #4
        Hben j'aimerai avoir ton optimisme , mais tu verra qu'ils répéteront les mêmes erreurs. Après avoir atteint le fond ils commenceront à le creuser !
        Bouteflicka c'est seulement la cerise sur le gâteau ...

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        • #5
          Je suis optimiste pour mon pays, si nous arrivons à maintenir la paix entre nous e que nous sachions comment combattre nos ennemis, tout est permis, les rêves les plus fous et les espoirs les plus larges. Lorsque je vois des ministres comme Mme Benghebrit et Mohamed Aissa qui entament des réformes courageuses et sages dans leurs secteurs et que des citoyens et responsables approuvent ce qu'ils font, je me dis que ce qui manque à ce pays est le courage politique, rien d'autre. Il nous faut bien sûr un homme ou une femme de cette trempé dans le secteur de la justice et pareil en économie .
          La période Bouteflika , bonne ou mauvaise , n'est qu'une période qu'on aura passée tôt ou tard , celui qui lui succédera saura que rien n'est comme avant, Bouteflika nous a fait voir de toutes les couleurs.

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          • #6
            Le deuxième principe de la thermodynamique stipule que l'entropie d'un sysème isolé ne peut qu'augmenter.

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            • #7
              >>>Sous son règne, le prix du pétrole a battu tous les records

              Mais c'est sous son règne que le baril d'essence super raffiné (tarif au 15/08/2015) va dépasser enfin le prix du baril de pétrole brut

              La justice divine.

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              • #8
                Après l homme de fer un autre clown qui le remplaceras et la même misère pour
                le peuple

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                • #9
                  L’après-Bouteflika s’annonce sous de bons auspices, parce que le chef de l’Etat a tout simplement atteint le fond et que son successeur ne pourra en aucun cas faire pire que cela.

                  Hélas , mille fois hélas , pour parrachever sa vangeance , il transmettrait le flanbeau aux islamistes ...

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