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Du Congrès de la Soummam au Consensus national, un 20 août de combat au FFS

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  • Du Congrès de la Soummam au Consensus national, un 20 août de combat au FFS

    Le Front des forces socialistes (FFS) va célébrer, le 20 aout prochain, comme il l’a régulièrement fait ces dernières années le 59ème anniversaire du Congrès de la Soummam par un grand rassemblement à Ifri, Ouzellaguen (Bejaia)
    Il le fait dans sur un mode combatif dans un contexte de tensions au sommet de l’Etat avec les changements opérés, sur fond de rumeurs contradictoires, par le président de la république au sein de haut-responsables de services de sécurité sur lesquelles le FFS ne s’est pas prononcé.

    Des militants du FFS restent néanmoins très sceptiques sur la portée de ces changements qui concerne, selon eux, les « clans » seulement.

    « Le DRS (département du renseignement et de la sécurité) ne fera plus la police politique? Et alors, cela ne veut pas dire que la fonction de « police politique » ne sera pas assurée par un autre organe » note un militant.

    Quelque chose bouge peut-être pour que tout le régime reste en place alors que les risques s’accumulent pour le pays » ajoute-t-il.

    Consensus national et primauté du politique sur le militaire

    Une analyse en phase avec la « ligne » du parti qui, tout en continuant à prôner la négociation d’un « nouveau consensus national » pour un changement ordonné a repris sa tonalité critique à l’égard du pouvoir.

    Les mots d’ordre du rassemblement populaire à Ifri Ouzellaguen (Béjaia), le Jeudi 20 août 2015 sont en effet, « consensus national est la solution » et la « Primauté du politique sur le militaire ».

    « Cette commémoration se veut un hommage particulier à nos valeureux martyrs et à toutes celles et ceux qui ont tout donné et tout sacrifié pour l’indépendance nationale et l’édification d’une République démocratique et sociale » indique un communiqué du FFS qui souligne l’attachement du parti aux « Principes de novembre et du Congrès de la Soummam ».

    Même si son projet de conférence du consensus national n’a pas été couronné de succès, le FFS ne change pas de ligne. Contraint dans l’expression » pendant de longs mois afin de ménager les chances de la solution consensuelle qu’il juge la moins coûteuse, le FFS a repris sa liberté de parole et a durci le ton à l’égard du régime.

    « On attendait le feu vert pour un changement concerté, graduel et ordonné et ils nous ont fixé une ligne rouge ! Et quelle ligne rouge !… Celle de la légitimité présidentielle » s’est exclamé le premier secrétaire du FFS, Mohamed Nebbou au cours d’un meeting à la salle Atlas en avril dernier.

    Une conjonction de dates hautement symbolique

    Le FFS » aurait aimé entendre que la ligne rouge est dans la « sacralité de l’unité nationale », dans « l’indivisibilité du territoire » ou » la déclaration du 1er Novembre ou même le caractère républicain de l’Etat » avait-il ajouté.

    La commémoration du 20 aout par le FFS se fera par l’affirmation de son ancrage dans l’opposition déterminée à l’égard d’un système devenu, selon lui dangereux pour le pays, tout en restant attaché à son offre de dégager un consensus national qui permet de sortir de l’impasse et de préserver le pays d’un risque d’effondrement.

    La « fin de la dictature des clans » est proche avait déclaré, Mohamed Nebbou mais cette fin « nous la voulons la moins nocive pour le pays »

    Ce jour du 20 août est, aux yeux des militants du FFS, marqué par une conjonction de dates hautement symbolique. C’est non seulement une date qui renvoie à deux événements majeurs de l’histoire de la Révolution algérienne, l’offensive du Nord-Constantinois (1955) et le Congrès de la Soummam (1926).

    Mais le 20 aout, c’est également le jour où, en 1926, est né Hocine Aït Ahmed, militant au long cours, opposant déterminé, démocratie et maghrébin de conviction… « A Ifri, il sera présent parmi nous » explique un militant ému à la seule évocation de Si l’Hocine. » On prie pour lui et on se bat… » dit-il

    Huffpostmaghreb
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