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Moretti et Club des Pins : des députés FLN dénoncent l’opacité et exigent leur ouverture aux citoyens

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  • Moretti et Club des Pins : des députés FLN dénoncent l’opacité et exigent leur ouverture aux citoyens

    Lyes Saadi est député FLN d’Alger. Avec d’autres députés, il demande une commission d’enquête parlementaire sur les résidences d’État de Moretti et Club des Pins. Il dénonce l’opacité qui entoure leur gestion par Hamid Melzi et dénonce leur fermeture aux citoyens : « Nous sommes en 2015, il n’y a pas de résidences d’État dans les pays qui se respectent, tout est ouvert aux citoyens ». ENTRETIEN.
    Vous faites partie d’un groupe de députés qui revendiquent une commission d’enquête autour de la gestion des résidences d’État. Pourquoi une telle initiative ?

    Nous sommes en effet en train de recueillir des signatures de la part des députés pour mettre en place une commission d’enquête parlementaire aux fins de mettre toute la lumière sur la gestion des résidences d’État. Nous voulons, à travers notre initiative, recenser l’ensemble des infrastructures dépendants de ces résidences parce que nous ne connaissons pas en fait combien il y en a. Nous voulons aussi savoir combien d’argent procurent-elles à l’État.
    Pourquoi cette initiative intervient-elle maintenant ?

    Parce que nous sommes une représentation populaire et sommes de plus en plus interpellés par les citoyens qui nous disent pourquoi des résidences d’État leur sont-elles fermées. Cet été surtout, beaucoup de citoyens nous ont interrogés sur la fermeture de certaines plages au grand public à l’exemple de Moretti. Et c’est parce que nous-mêmes, en tant que députés, nous ne trouvons pas de réponses à ce genre de questions que nous avons lancé l’initiative d’une commission d’enquête pour que les choses soient bien mises en évidence et clairement identifiées.
    Et pour mieux répondre à votre question qui vise à savoir pourquoi ce n’est que maintenant que nous prenons une telle initiative je vous dirais : en effet, les questions se posent depuis des années à propos de la gestion des résidences d’État. Toutefois, s’agissant de Moretti précisément quand on posait la question aux responsables, ils invoquaient dans le passé le problème sécuritaire. Mais maintenant cet argument s’effondre de lui-même. Il n’y a donc aucune raison pour que les résidences d’État soient fermées au public mais ouvertes pour certains y compris parmi les étrangers.


    C’est une grande question à laquelle nous voulons répondre surtout que cette attitude est à tout point de vue anticonstitutionnelle. C’est pour cela que nous avons décidé de crever l’abcès une bonne fois pour toutes pour comprendre les dessous de cette question. Et nous n’allons pas nous contenter de cette commission d’enquête. Nous interpellons également le ministre du Tourisme pour nous donner des explications à ce propos.
    Vous êtes combien de députés à revendiquer la commission d’enquête ?

    Cette initiative, nous l’avons lancée uniquement hier et jusqu’à présent nous avons recueilli 25 signatures de parlementaires de plusieurs tendances politiques. Nous comptons associer l’ensemble des députés à cette initiative, même si nous sommes en période de congés, parce que nous sommes dépités par cette attitude qui consiste à considérer qu’il y a deux collèges de citoyens : des citoyens qui méritent l’accès aux résidences d’État et d’autres non. C’est cette attitude, encore une fois, que nous dénonçons
    Pourquoi avez-vous attendu tout ce temps-là pour dénoncer une réalité que vivent les Algériens depuis des lustres ?

    C’est parce que la coupe est pleine et que les choses ne changent pas. Nous refusons de laisser les choses en l’état.
    Nous avons décidé de prendre le taureau par les cornes pour définitivement régler la question. Et pour vous dire à quel point notre initiative est sérieuse, je vous informe que nous avons même interpellé le Premier ministre Abdelmalek Sellal, à, travers une missive dans laquelle nous attirons son attention sur nos incompréhensions par rapport à la fermeture de ces résidences d’État au grand public
    Allez-vous saisir la justice sur cette question ?

    Nous sommes parlementaires, nous procédons par étapes.
    Et la première consiste à enquêter sur ce phénomène. Et nous prendrons les décisions qui s’imposent à l’issue des résultats de la commission d’enquête. Mais je peux vous dire que nous sommes en 2015, il n’y a pas de résidences d’État dans les pays qui se respectent, tout est ouvert aux citoyens.
    Pourquoi pas en Algérie ? C’est ce que nous revendiquons à travers notre démarche


    par Nadia Mellal

    TSAlgerie
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