Tweet
L es importations algériennes de produits pharmaceutiques ont connu, durant le 1er semestre de l’année, une baisse en valeur et en volume, selon des chiffres révélés par le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) des Douanes algériennes.
En valeur, la facture a été de 842,124 millions de dollars, contre 1,2 milliard de dollars sur la même période de 2014, soit un recul de 30,05%. En volume, les quantités importées ont connu la même tendance baissière, passant à 13 434 tonnes sur les six premiers mois de l’année en cours contre 13 958 tonnes à la même période de 2014, soit une réduction de 3,75%, précise la même source.
Constatée depuis le début de cette année, cette baisse a concerné la totalité des produits pharmaceutiques, notamment «les médicaments à usage humain qui ont représenté près de 95% du coût global de ces importations».
La facture des médicaments, à usage humain s’est chiffrée à 799,33 millions de dollars avec un volume de 12 280 tonnes, contre 1,15 milliard de dollars pour 13 061 tonnes l’année dernière, enregistrant ainsi une baisse de près de 31% en termes de valeur.
Les importations des produits parapharmaceutiques se sont établies, quant à elles, à 27,81 millions de dollars contre 33,47 millions de dollars pour les mêmes périodes, en baisse de 17%, ajoute le CNIS.
S’agissant des médicaments à usage vétérinaire, leurs importations ont reculé aussi à 14,97 millions de dollars, contre 15,29 millions de dollars, soit une baisse de 2,09%.
Il convient de rappeler que la facture des importations de produits pharmaceutiques avait atteint près de 2,6 milliards de dollars en 2014, en hausse de 10,44% par rapport à 2013.
Jusqu’à fin 2014, la production nationale assurait à peine 38% des besoins et les 62% restants provenaient des importations.
Des investissements privés ont été consentis ces dernières années afin de réduire cette facture en encourageant la production nationale de médicaments, consommables et génériques. C’est ainsi que l’industrie pharmaceutique a réalisé une hausse de plus de 50% en moins de 10 ans, car le nombre d’unités de production, qui n’était que de 44 en 2006, dépasse à présent la centaine.
Depuis janvier dernier, les pouvoirs publics ont décidé d’exclure les firmes pharmaceutiques étrangères des approvisionnments en médicaments au profit de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH).
Cette dernière a récemment émis des appels d’offres strictement aux fabricants dinstallés en Algérie pour alimenter sa centrale d’achats en médicaments et consommables pour les différents hôpitaux algériens. Selon son directeur général, la PCH a été approvisionnée en médicaments localement produits à hauteur de 29% pour un coût de 8 milliards de dinars durant la période allant du 1er janvier au 20 mai 2015.
Il n’en demeure pas moins que le rythme actuel de croissance de la production nationale est loin des objectifs escomptés visant notamment la couverture des besoins exprimés à hauteur de 70% à la fin de l’année en cours.
EL WATAN
En valeur, la facture a été de 842,124 millions de dollars, contre 1,2 milliard de dollars sur la même période de 2014, soit un recul de 30,05%. En volume, les quantités importées ont connu la même tendance baissière, passant à 13 434 tonnes sur les six premiers mois de l’année en cours contre 13 958 tonnes à la même période de 2014, soit une réduction de 3,75%, précise la même source.
Constatée depuis le début de cette année, cette baisse a concerné la totalité des produits pharmaceutiques, notamment «les médicaments à usage humain qui ont représenté près de 95% du coût global de ces importations».
La facture des médicaments, à usage humain s’est chiffrée à 799,33 millions de dollars avec un volume de 12 280 tonnes, contre 1,15 milliard de dollars pour 13 061 tonnes l’année dernière, enregistrant ainsi une baisse de près de 31% en termes de valeur.
Les importations des produits parapharmaceutiques se sont établies, quant à elles, à 27,81 millions de dollars contre 33,47 millions de dollars pour les mêmes périodes, en baisse de 17%, ajoute le CNIS.
S’agissant des médicaments à usage vétérinaire, leurs importations ont reculé aussi à 14,97 millions de dollars, contre 15,29 millions de dollars, soit une baisse de 2,09%.
Il convient de rappeler que la facture des importations de produits pharmaceutiques avait atteint près de 2,6 milliards de dollars en 2014, en hausse de 10,44% par rapport à 2013.
Jusqu’à fin 2014, la production nationale assurait à peine 38% des besoins et les 62% restants provenaient des importations.
Des investissements privés ont été consentis ces dernières années afin de réduire cette facture en encourageant la production nationale de médicaments, consommables et génériques. C’est ainsi que l’industrie pharmaceutique a réalisé une hausse de plus de 50% en moins de 10 ans, car le nombre d’unités de production, qui n’était que de 44 en 2006, dépasse à présent la centaine.
Depuis janvier dernier, les pouvoirs publics ont décidé d’exclure les firmes pharmaceutiques étrangères des approvisionnments en médicaments au profit de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH).
Cette dernière a récemment émis des appels d’offres strictement aux fabricants dinstallés en Algérie pour alimenter sa centrale d’achats en médicaments et consommables pour les différents hôpitaux algériens. Selon son directeur général, la PCH a été approvisionnée en médicaments localement produits à hauteur de 29% pour un coût de 8 milliards de dinars durant la période allant du 1er janvier au 20 mai 2015.
Il n’en demeure pas moins que le rythme actuel de croissance de la production nationale est loin des objectifs escomptés visant notamment la couverture des besoins exprimés à hauteur de 70% à la fin de l’année en cours.
EL WATAN