Quelque chose qui ressemble à un coup tordu se prépare assidûment en cet été 2015 dans les arcanes du pouvoir en Algérie.
Le chef de l’Etat arrive doucement mais sûrement au terme de son long règne, et son successeur n’est toujours pas connu. Du coup, chacun des protagonistes en haut lieu s’emploie à réunir les conditions nécessaires pour peser de tout son poids dans le choix du futur locataire d’El-Mouradia.
Abdelaziz Bouteflika, qui est certainement convaincu que ses jours sont comptés à la présidence de la République, se prépare personnellement, ou par conseillers interposés, à livrer sa dernière bataille, celle qui lui permettra de laisser quelqu’un de confiance à sa place. Quelqu’un qui ne le trahira pas, quelqu’un qui perpétuera pour plusieurs années encore l’ère Bouteflika.
Le chef de l’Etat a eu le temps pour méditer sur sa succession, et il doit avoir maintenant une idée assez précise sur le nom de celui auquel il transmettrait volontiers le flambeau. Nul besoin, d’ailleurs, de voir dans une boule de cristal pour deviner qu’Abdelaziz Bouteflika verrait d’un bon œil son frère Saïd lui succéder à la magistrature suprême.
Seulement voilà, l’Algérie n’étant pas une monarchie, un tel scénario relève tout simplement de l’utopie. Ajoutez à cela les nombreux «ennemis» qu’Abdelaziz Bouteflika s’est fait ces dernières années et vous trouverez que son entreprise est vouée aux difficultés, pour ne pas dire à l’échec.
Mais donner, d’ores et déjà, Abdelaziz Bouteflika pour perdant dans l’affaire de la succession, c’est faire preuve assurément de naïveté et de méconnaissance de ses insoupçonnables capacités. Abdelaziz Bouteflika, qui n’est pas tombé de la dernière averse du sud du pays, a livré récemment d’énormes batailles, dont celle contre sa maladie, et il ne compte pas en rester là. Il a changé de tactique, il a apparemment opté pour les coups tordus.
Les coups tordus ont ceci de particulier qu’on ne les voit pas venir ; quand on s’en aperçoit, il est déjà trop tard. Gare aux distraits !
Ahcène Bettahar
Le chef de l’Etat arrive doucement mais sûrement au terme de son long règne, et son successeur n’est toujours pas connu. Du coup, chacun des protagonistes en haut lieu s’emploie à réunir les conditions nécessaires pour peser de tout son poids dans le choix du futur locataire d’El-Mouradia.
Abdelaziz Bouteflika, qui est certainement convaincu que ses jours sont comptés à la présidence de la République, se prépare personnellement, ou par conseillers interposés, à livrer sa dernière bataille, celle qui lui permettra de laisser quelqu’un de confiance à sa place. Quelqu’un qui ne le trahira pas, quelqu’un qui perpétuera pour plusieurs années encore l’ère Bouteflika.
Le chef de l’Etat a eu le temps pour méditer sur sa succession, et il doit avoir maintenant une idée assez précise sur le nom de celui auquel il transmettrait volontiers le flambeau. Nul besoin, d’ailleurs, de voir dans une boule de cristal pour deviner qu’Abdelaziz Bouteflika verrait d’un bon œil son frère Saïd lui succéder à la magistrature suprême.
Seulement voilà, l’Algérie n’étant pas une monarchie, un tel scénario relève tout simplement de l’utopie. Ajoutez à cela les nombreux «ennemis» qu’Abdelaziz Bouteflika s’est fait ces dernières années et vous trouverez que son entreprise est vouée aux difficultés, pour ne pas dire à l’échec.
Mais donner, d’ores et déjà, Abdelaziz Bouteflika pour perdant dans l’affaire de la succession, c’est faire preuve assurément de naïveté et de méconnaissance de ses insoupçonnables capacités. Abdelaziz Bouteflika, qui n’est pas tombé de la dernière averse du sud du pays, a livré récemment d’énormes batailles, dont celle contre sa maladie, et il ne compte pas en rester là. Il a changé de tactique, il a apparemment opté pour les coups tordus.
Les coups tordus ont ceci de particulier qu’on ne les voit pas venir ; quand on s’en aperçoit, il est déjà trop tard. Gare aux distraits !
Ahcène Bettahar
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