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C’est la blague du jour ! En effet, sans rire, la Banque d’Algérie a « rassuré » la population algérienne et en particulier les voyageurs que la pseudo allocation touristique, cette sorte d’obole, genre de petit secours, d’environ 100 euros, qu’elle consent aux citoyens est bien « disponible » dans les banques.
Encore heureux que ces toutes petites sommes, franchement ridicules, soient disponibles quand on distribue aux concessionnaires entre 5 et 7 milliards de dollars par an (un crime économique) pour importer des véhicules, pas tous conformes du reste, et surtout quand on distribue environ 50 à 60 milliards de dollars par an pour importer des produits dont 60% sont contrefaits, dont des médicaments.
Encore heureux que ces incompétents qui nous gouvernent puissent pouvoir changer, parce que ce n’est pas un cadeau, 15.000 malheureux dinars dévalués, par an faut il préciser, pour quelques euros qui couvrent à peine les besoins d’une journée à l’étranger.
Ces insignifiants euros distribués contre de misérables dinars sont une honte pour un pays qui n’a que mépris pour ses citoyens, obligés de changer dans la rue leur argent pour voyager dignement, parce que nos gouvernants n’ont rien à fiche de la dignité des algériens et des algériennes.
Longue vie et honneur à ces cambistes qui changent de la devise contre des dinars dévalués et donnent ainsi de la dignité aux voyageurs algériens. Imaginez un instant que ce système n’existait pas ! comment feront les algériens pour voyager, se soigner, acheter des produits introuvables en Algérie ?
Un bon algérien est un bon pèlerin
Nos gouvernants ont jugé que l’algérien n’était bon qu’à aller à la Mecque pour un pèlerinage, s’il a de la chance, ou faire une Omra, parce que ce n’est qu’à cette condition que le pécule en devises est plus conséquent.
Pour quelques euros, la Banque d’Algérie parle de « pression croissante sur les agences bancaires et de longues files d’attente devant les guichets », imaginons les citoyens voyageurs s’en allant retirer chacun 1000, 2000 ou 3000 euros comme il est d’usage dans tous les pays du monde ou presque ! Mais pour le moment faisons confiance à la Banque d’Algérie qui affirme que la tendance est, cependant, vers le « désengorgement ». Ouf ! on l’a échappé belle.
Pour rappel, cette allocation annuelle touristique (?) instituée par une instruction de la Banque d’Algérie le 28 août 1997, relative au droit de change pour voyage à l’étranger, et dénommé « droit de change pour dépenses liées à des voyages à l’étranger », est fixée à 15.000 DA. Ce montant est de moitié (7.500 DA) pour les enfants âgés de moins de 15 ans, note la même instruction qui précise, par ailleurs, que le montant de 15.000 DA n’est pas cumulable d’une année à l’autre.
700 milliards en 10 ans
18 ans plus tard, alors que l’Algérie a engrangé 700 milliards de dollars de recettes pétrolières rien qu’en 10 ans, pas un geste en faveur des voyageurs algériens, méprisés et ignorés par des gouvernants, en particulier les Chefs de gouvernements successifs que sont Benflis, Ouyahia, Belkhadem, encore Ouyahia et puis Sellal qui s’imaginent que cet argent est le leur, que c’est un héritage de leurs parents, oubliant que ces richesses sont le bien exclusif du peuple algérien qui a combattu glorieusement et sacrifié 1,5 million de ses meilleurs fils. Viendra le temps où ces gens là rendront des comptes et s’expliqueront sur leur gestion.
Questions à deux balles : Quand ces gouvernants et leur progéniture voyagent, passent-ils à la banque pour changer 15.000 DA contre une centaine d’euros ? Vont-ils échanger leurs dinars au square Port Said ?
Par Mourad Arbani | 17/08/2015 |
Encore heureux que ces toutes petites sommes, franchement ridicules, soient disponibles quand on distribue aux concessionnaires entre 5 et 7 milliards de dollars par an (un crime économique) pour importer des véhicules, pas tous conformes du reste, et surtout quand on distribue environ 50 à 60 milliards de dollars par an pour importer des produits dont 60% sont contrefaits, dont des médicaments.
Encore heureux que ces incompétents qui nous gouvernent puissent pouvoir changer, parce que ce n’est pas un cadeau, 15.000 malheureux dinars dévalués, par an faut il préciser, pour quelques euros qui couvrent à peine les besoins d’une journée à l’étranger.
Ces insignifiants euros distribués contre de misérables dinars sont une honte pour un pays qui n’a que mépris pour ses citoyens, obligés de changer dans la rue leur argent pour voyager dignement, parce que nos gouvernants n’ont rien à fiche de la dignité des algériens et des algériennes.
Longue vie et honneur à ces cambistes qui changent de la devise contre des dinars dévalués et donnent ainsi de la dignité aux voyageurs algériens. Imaginez un instant que ce système n’existait pas ! comment feront les algériens pour voyager, se soigner, acheter des produits introuvables en Algérie ?
Un bon algérien est un bon pèlerin
Nos gouvernants ont jugé que l’algérien n’était bon qu’à aller à la Mecque pour un pèlerinage, s’il a de la chance, ou faire une Omra, parce que ce n’est qu’à cette condition que le pécule en devises est plus conséquent.
Pour quelques euros, la Banque d’Algérie parle de « pression croissante sur les agences bancaires et de longues files d’attente devant les guichets », imaginons les citoyens voyageurs s’en allant retirer chacun 1000, 2000 ou 3000 euros comme il est d’usage dans tous les pays du monde ou presque ! Mais pour le moment faisons confiance à la Banque d’Algérie qui affirme que la tendance est, cependant, vers le « désengorgement ». Ouf ! on l’a échappé belle.
Pour rappel, cette allocation annuelle touristique (?) instituée par une instruction de la Banque d’Algérie le 28 août 1997, relative au droit de change pour voyage à l’étranger, et dénommé « droit de change pour dépenses liées à des voyages à l’étranger », est fixée à 15.000 DA. Ce montant est de moitié (7.500 DA) pour les enfants âgés de moins de 15 ans, note la même instruction qui précise, par ailleurs, que le montant de 15.000 DA n’est pas cumulable d’une année à l’autre.
700 milliards en 10 ans
18 ans plus tard, alors que l’Algérie a engrangé 700 milliards de dollars de recettes pétrolières rien qu’en 10 ans, pas un geste en faveur des voyageurs algériens, méprisés et ignorés par des gouvernants, en particulier les Chefs de gouvernements successifs que sont Benflis, Ouyahia, Belkhadem, encore Ouyahia et puis Sellal qui s’imaginent que cet argent est le leur, que c’est un héritage de leurs parents, oubliant que ces richesses sont le bien exclusif du peuple algérien qui a combattu glorieusement et sacrifié 1,5 million de ses meilleurs fils. Viendra le temps où ces gens là rendront des comptes et s’expliqueront sur leur gestion.
Questions à deux balles : Quand ces gouvernants et leur progéniture voyagent, passent-ils à la banque pour changer 15.000 DA contre une centaine d’euros ? Vont-ils échanger leurs dinars au square Port Said ?
Par Mourad Arbani | 17/08/2015 |
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