Le problème de l’intégrisme et du terrorisme est fondamentalement culturel. Exception faite des facteur politiques et politiciens, la culture réduite à la littérature religieuse est à l’origine du malaise qui sévit chez les peuples arabes .Mais comment est-on arrivé là ?
Le sabotage systématique de l’épanouissement culturel
En prenant le cas du Maroc , on constate qu’il y a eu d’’abord un sabotage systématique de tout ce qu un épanouissement culturel pourrait exiger : l’esprit critique , le rationalisme , la formation du jugement, du goût et de la sensibilité. Ces composantes et autres sont censés enrichir la perception du monde dans toutes ses dimensions , l’ouverture de l’esprit à la diversité des situations humaines, la stimulation , la libération et l’orientation des sentiments en vue de réagir face à tout ce qui est esthétiques.
Acquérir une culture présuppose également le pouvoir et la compétence d’analyser et d’interpréter des divers textes et œuvres susceptibles de permettre une certaine imprégnation progressive des connaissance et des idées découvertes selon une démarche et un efforts personnels. Les luttes de la gauches contre la dictature et les injustices , les erreurs inhérentes à ces mêmes luttes, les réactions brutales du régime avaient sérieusement entravé ce processus .
Il faut rappeler qu’ au moins deux facteurs décisifs avaient approfondi le marasme de cette société :
Une stratégie ténébreuse
-l’élaboration d’une stratégie antirationaliste dans le domaine de la culture .Le régime marocain s’était rendu compte au début des années quatre-vingt que les programmes enseignés dans les lycées et les universités marocains étaient trop progressistes et risquent de faire des Lumières politiques une urgence et une nécessité. L’État avait décidé alors de s’attaquer à la philosophie. Dans l’ université , elle a été supplantée par les Études islamiques.
Depuis lors, la vie intellectuelle et culturelle s’assombrissait en parallèle avec des bouleversements géopolitiques menés par les USA prêchant un libéralisme sauvage sous la présidence de Reggan. .. Cette marche maléfique vers les ténèbres était jalonnée par des décisions arbitraires de grande envergure , L’interdiction des revues culturelles édités par des intellectuels était le point culminant de cette guerre sans répit contre la culture …
La mise en panne de l’ascenseur social et l’annulation de la méritocratie
-L’État marocain s’était attelé à saboter l’ascenseur sociale qui ne fonctionnait plus. Les injustices , le népotisme , le clientélisme et le favoritisme n’ont point cessé de s’amplifier en parallèle avec une politique de paupérisation accrue …Pour donner le coup de grâce , cet État avait établi des « réformes » qui visaient l’instauration de l’opacité absolue. L’État s’est arrogé le rôle de faire le beau et le mauvais temps en faisant fi des compétence et de tous les apports potentiels de la société et de ses éléments les plus dynamiques .La méritocratie était battue en brèche. Pour ce faire , il s’était mis à gangrener les syndicats et les partis de gauche pour les neutraliser.
L’effort personnel , la créativité , le dynamique et autre faits indispensables à l’illustration de toute volonté de changement étaient étouffés. En ce faisant , l’État marocain avait liquidé le champ politique en faisant des élections l’occasion de promouvoir une nouvelle couche sociale pourries jusqu’aux os. Les élections ont été réduites à un carnaval de couleurs qui ne dépasse point une manifestation folklorique.Les valeurs étaient alors complètement renversées.
Pour combler le vide culturel , l’État a procédé à la création des festivals où les populations sont invitées à « se défouler »…
Solidarité Maroc
Le sabotage systématique de l’épanouissement culturel
En prenant le cas du Maroc , on constate qu’il y a eu d’’abord un sabotage systématique de tout ce qu un épanouissement culturel pourrait exiger : l’esprit critique , le rationalisme , la formation du jugement, du goût et de la sensibilité. Ces composantes et autres sont censés enrichir la perception du monde dans toutes ses dimensions , l’ouverture de l’esprit à la diversité des situations humaines, la stimulation , la libération et l’orientation des sentiments en vue de réagir face à tout ce qui est esthétiques.
Acquérir une culture présuppose également le pouvoir et la compétence d’analyser et d’interpréter des divers textes et œuvres susceptibles de permettre une certaine imprégnation progressive des connaissance et des idées découvertes selon une démarche et un efforts personnels. Les luttes de la gauches contre la dictature et les injustices , les erreurs inhérentes à ces mêmes luttes, les réactions brutales du régime avaient sérieusement entravé ce processus .
Il faut rappeler qu’ au moins deux facteurs décisifs avaient approfondi le marasme de cette société :
Une stratégie ténébreuse
-l’élaboration d’une stratégie antirationaliste dans le domaine de la culture .Le régime marocain s’était rendu compte au début des années quatre-vingt que les programmes enseignés dans les lycées et les universités marocains étaient trop progressistes et risquent de faire des Lumières politiques une urgence et une nécessité. L’État avait décidé alors de s’attaquer à la philosophie. Dans l’ université , elle a été supplantée par les Études islamiques.
Depuis lors, la vie intellectuelle et culturelle s’assombrissait en parallèle avec des bouleversements géopolitiques menés par les USA prêchant un libéralisme sauvage sous la présidence de Reggan. .. Cette marche maléfique vers les ténèbres était jalonnée par des décisions arbitraires de grande envergure , L’interdiction des revues culturelles édités par des intellectuels était le point culminant de cette guerre sans répit contre la culture …
La mise en panne de l’ascenseur social et l’annulation de la méritocratie
-L’État marocain s’était attelé à saboter l’ascenseur sociale qui ne fonctionnait plus. Les injustices , le népotisme , le clientélisme et le favoritisme n’ont point cessé de s’amplifier en parallèle avec une politique de paupérisation accrue …Pour donner le coup de grâce , cet État avait établi des « réformes » qui visaient l’instauration de l’opacité absolue. L’État s’est arrogé le rôle de faire le beau et le mauvais temps en faisant fi des compétence et de tous les apports potentiels de la société et de ses éléments les plus dynamiques .La méritocratie était battue en brèche. Pour ce faire , il s’était mis à gangrener les syndicats et les partis de gauche pour les neutraliser.
L’effort personnel , la créativité , le dynamique et autre faits indispensables à l’illustration de toute volonté de changement étaient étouffés. En ce faisant , l’État marocain avait liquidé le champ politique en faisant des élections l’occasion de promouvoir une nouvelle couche sociale pourries jusqu’aux os. Les élections ont été réduites à un carnaval de couleurs qui ne dépasse point une manifestation folklorique.Les valeurs étaient alors complètement renversées.
Pour combler le vide culturel , l’État a procédé à la création des festivals où les populations sont invitées à « se défouler »…
Solidarité Maroc
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