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RETARDÉ DEPUIS LE DERNIER CONGRÈS, IL Y A TROIS MOIS
Le FLN réunira son comité central les 18 et 19 septembre
Sur le plan organique, la prochaine session du CC sera une simple formalité pour annoncer la composante du bureau politique.
Amar Saâdani ne pouvait retarder éternellement la réunion du comité central (CC) qui attend sa tenue depuis la fin du dernier congrès des 28,29 et 30 mai dernier.
Finalement, nous avons appris que le secrétaire général du parti convoquera la première session du CC, tant attendue, pour les 18 et 19 septembre prochain à l'hôtel El Aurassi à Alger.
Le patron du parti majoritaire a choisi le lieu où, un certain 29 août 2013, dans la foulée de la dernière présidentielle, il a été installé à la tête du parti après une réunion très houleuse du CC.
Ainsi débutera de manière effective le mandat de M.Saâdani à la tête de l'ex-parti unique. La session des 18 et 19 septembre ne sera pas houleuse puisqu'au sein du nouveau comité central, le secrétaire général ne compte aucun contestataire.
Ses adversaires les plus farouches, dont Abderrahmane Belayat, Abdelkrim Abada et Salah Goudjil ont été carrément exclus à l'occasion du dernier congrès. Selon nos sources, la prochaine réunion de l'instance souveraine entre deux congrès sera une simple formalité pour Amar Saâdani d'annoncer la composante du bureau politique (BP) constitué de 19 membres. Débarrassés de ses opposants, M.Saâdani aura tout le loisir et la latitude de faire du FLN ce qu'il veut, ou plutôt ce qu'on lui demandera d'en faire.
Si sur le plan du fonctionnement organique, la réunion du 18 septembre sera une simple formalité, il n'en sera pas de même sur le plan politique.
Le FLN compte opérer un «grand retour» sur la scène politique nationale après une éclipse de près de trois mois.
La réunion du comité central intervient dans un contexte politique, économique, sécuritaire et social explosif.
Le FLN qui a «raté» tous les débats de ces derniers mois sur les thèmes brûlants de l'actualité nationale et internationale, au point de voir ses représentants sur les plateaux des chaînes de télévision déboussolés, ne savant quoi dire ni quelle position prendre, se positionnera sur plusieurs questions.
Et le débat politique de cet automne sera focalisé, à n'en pas douter sur le projet de révision de la Constitution. Annoncé en grande pompe depuis 2011, le projet tarde à être concrétisé en raison de désaccords au sommet de l'Etat.
Mais récemment, le président Bouteflika a relancé le projet en faisant savoir que la révision de la Constitution en est à sa phase finale. Ce qui veut éventuellement dire que la révision aura lieu à l'occasion de la prochaine session du Parlement qui s'ouvrira début septembre.
Aussi, selon une source proche du secrétaire général, Amar Saâdani, qui s'est distingué par sa gestion unilatérale et sans conteste des affaires du parti depuis son installation houleuse à sa tête, prépare une «grande» offensive médiatique et politique juste après le début du mois de septembre. «Il compte faire parler de lui encore une fois pendant toute la saison d'automne», avait indiqué notre source.
Amar Saâdani, qui a provoqué une véritable tempête en s'attaquant, à la veille de l'élection présidentielle du 17 avril 2014, avec violence et virulence au chef des services de renseignements sera, selon la même source, au coeur d'un autre «scandale» dans les semaines à venir, au moment où des événements sérieux semblent affecter la scène politique et où la guerre des clans au sommet de l'Etat fait toujours rage.
Mais en attendant ce retour annoncé, le FLN est aux abonnés absents. Cette disparition des radars est imputée à «la gestion personnelle des affaires du parti par son secrétaire général». D'aucuns se demandent, dans cette conjoncture difficile sur tous les plans, quel sens donner à cette éclipse du parti majoritaire qui ne trouve pas opportun d'occuper la scène politique.
Le FLN qui, durant les années de crise, était en permanence sous les feux de la rampe, a disparu subitement des radars depuis la conférence de presse de son secrétaire général, Amar Saâdani, le 13 juin dernier, au lendemain du Xe congrès controversé tenu les 28, 29 et 30 mai dernier.
Par Karim AIMEUR
L'Expression dz
Le FLN réunira son comité central les 18 et 19 septembre
Sur le plan organique, la prochaine session du CC sera une simple formalité pour annoncer la composante du bureau politique.
Amar Saâdani ne pouvait retarder éternellement la réunion du comité central (CC) qui attend sa tenue depuis la fin du dernier congrès des 28,29 et 30 mai dernier.
Finalement, nous avons appris que le secrétaire général du parti convoquera la première session du CC, tant attendue, pour les 18 et 19 septembre prochain à l'hôtel El Aurassi à Alger.
Le patron du parti majoritaire a choisi le lieu où, un certain 29 août 2013, dans la foulée de la dernière présidentielle, il a été installé à la tête du parti après une réunion très houleuse du CC.
Ainsi débutera de manière effective le mandat de M.Saâdani à la tête de l'ex-parti unique. La session des 18 et 19 septembre ne sera pas houleuse puisqu'au sein du nouveau comité central, le secrétaire général ne compte aucun contestataire.
Ses adversaires les plus farouches, dont Abderrahmane Belayat, Abdelkrim Abada et Salah Goudjil ont été carrément exclus à l'occasion du dernier congrès. Selon nos sources, la prochaine réunion de l'instance souveraine entre deux congrès sera une simple formalité pour Amar Saâdani d'annoncer la composante du bureau politique (BP) constitué de 19 membres. Débarrassés de ses opposants, M.Saâdani aura tout le loisir et la latitude de faire du FLN ce qu'il veut, ou plutôt ce qu'on lui demandera d'en faire.
Si sur le plan du fonctionnement organique, la réunion du 18 septembre sera une simple formalité, il n'en sera pas de même sur le plan politique.
Le FLN compte opérer un «grand retour» sur la scène politique nationale après une éclipse de près de trois mois.
La réunion du comité central intervient dans un contexte politique, économique, sécuritaire et social explosif.
Le FLN qui a «raté» tous les débats de ces derniers mois sur les thèmes brûlants de l'actualité nationale et internationale, au point de voir ses représentants sur les plateaux des chaînes de télévision déboussolés, ne savant quoi dire ni quelle position prendre, se positionnera sur plusieurs questions.
Et le débat politique de cet automne sera focalisé, à n'en pas douter sur le projet de révision de la Constitution. Annoncé en grande pompe depuis 2011, le projet tarde à être concrétisé en raison de désaccords au sommet de l'Etat.
Mais récemment, le président Bouteflika a relancé le projet en faisant savoir que la révision de la Constitution en est à sa phase finale. Ce qui veut éventuellement dire que la révision aura lieu à l'occasion de la prochaine session du Parlement qui s'ouvrira début septembre.
Aussi, selon une source proche du secrétaire général, Amar Saâdani, qui s'est distingué par sa gestion unilatérale et sans conteste des affaires du parti depuis son installation houleuse à sa tête, prépare une «grande» offensive médiatique et politique juste après le début du mois de septembre. «Il compte faire parler de lui encore une fois pendant toute la saison d'automne», avait indiqué notre source.
Amar Saâdani, qui a provoqué une véritable tempête en s'attaquant, à la veille de l'élection présidentielle du 17 avril 2014, avec violence et virulence au chef des services de renseignements sera, selon la même source, au coeur d'un autre «scandale» dans les semaines à venir, au moment où des événements sérieux semblent affecter la scène politique et où la guerre des clans au sommet de l'Etat fait toujours rage.
Mais en attendant ce retour annoncé, le FLN est aux abonnés absents. Cette disparition des radars est imputée à «la gestion personnelle des affaires du parti par son secrétaire général». D'aucuns se demandent, dans cette conjoncture difficile sur tous les plans, quel sens donner à cette éclipse du parti majoritaire qui ne trouve pas opportun d'occuper la scène politique.
Le FLN qui, durant les années de crise, était en permanence sous les feux de la rampe, a disparu subitement des radars depuis la conférence de presse de son secrétaire général, Amar Saâdani, le 13 juin dernier, au lendemain du Xe congrès controversé tenu les 28, 29 et 30 mai dernier.
Par Karim AIMEUR
L'Expression dz
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