Le championnat national L1 avait connu la saison 2014/2015 un triste record, 12 clubs soumis au huis clos infligé par l’instance de Mahfoud Kerbadj pour des violences. Ce qui a engendré un total de 58 matchs joués en mode huis clos, d’ailleurs, nul ne peut oublier le décès tragique d’Albert Ebossé, le joueur de la JS Kabylie, décédé à la suite de blessures contractées à la fin du match qui a opposé son équipe à l’USM Alger à la suite d’un jet de projectile.
L’entame de cet exercice 2015/2016, paraît similaire à celui écoulé. D’emblée Le MCA et le CR renouaient avec la violence, retransmise en direct sur la télévision nationale, les deux galeries se sont livrées une guerre de «fumigènes» où le pire a été évité.
La pyrotechnie, le casse-tête des présidents
«L’utilisation de la pyrotechnie dans les tribunes nous préoccupe particulièrement, reconnaît le président du MCA. Il y a un travail à faire là-dessus, sur les fouilles, les palpations et plusieurs autres pistes.» Les fumigènes doivent devenir une cause d’interpellation.
Les dirigeants du MCA semblent être très inquiets, car il est difficile de maîtriser ce phénomène. Même son de cloche chez le président de Belouizdad, lui aussi victime de sanctions dues à l’utilisation des fumigènes par sa galerie avant d’enchaîner «l’utilisation des fumigènes est interdite dans les stades, à cause de ces produits illicites, notre club est sanctionné dès la première journée, je me demande comment nous allons faire pour endiguer ce fléau», dira Malek.
Le fichier STADE !
Le ministère de la Jeunesse et des Sports botte en touche. Désormais, la création d’un fichier automatisé STADE est plus que nécessaire, un mécanisme permettant notamment de ficher «Le but est de rassembler les données à caractère personnel et informations concernant des personnes jugées violentes ou récidivistes dans des actes de violence».
Une opération pareille dans des championnats qualifiés de violents avait permis au club de se débarrasser de ses ultras les plus agités, et en même temps de l’ambiance que ceux-ci amenaient dans l’enceinte du stade.
L’année dernière, le Paris Saint-Germain (PSG) avait fiché dans une «liste noire» certains supporteurs, leur interdisant toute entrée dans le stade.
A ce jour, le club continue d’interdire de stade certains supporteurs car ils avaient semé le trouble dans le stade. Un procédé qui a donné ses fruits.
La gestion des stades
Certains stades où sont domiciliées des équipes des deux Ligues appartiennent aux autorités communales. Ces autorités refusant totalement de céder la gestion aux clubs domiciliés. Les présidents des clubs réclament souvent la gestion des infrastructures sportives «le jour de match, on est des invités, on n’a aucune prérogative d’ordre organisationnel, de ce fait, on n’arrive même pas à placer nos supporters, le contraire nous aurait permis d’agir en amont et canalisé tout acte de violence, on peut le faire les jours des matchs.
Cela réglera beaucoup de nos problèmes», nous dira un président d’un club de Ligue 1.
A. Andaloussi -le soir d'algérie-
L’entame de cet exercice 2015/2016, paraît similaire à celui écoulé. D’emblée Le MCA et le CR renouaient avec la violence, retransmise en direct sur la télévision nationale, les deux galeries se sont livrées une guerre de «fumigènes» où le pire a été évité.
La pyrotechnie, le casse-tête des présidents
«L’utilisation de la pyrotechnie dans les tribunes nous préoccupe particulièrement, reconnaît le président du MCA. Il y a un travail à faire là-dessus, sur les fouilles, les palpations et plusieurs autres pistes.» Les fumigènes doivent devenir une cause d’interpellation.
Les dirigeants du MCA semblent être très inquiets, car il est difficile de maîtriser ce phénomène. Même son de cloche chez le président de Belouizdad, lui aussi victime de sanctions dues à l’utilisation des fumigènes par sa galerie avant d’enchaîner «l’utilisation des fumigènes est interdite dans les stades, à cause de ces produits illicites, notre club est sanctionné dès la première journée, je me demande comment nous allons faire pour endiguer ce fléau», dira Malek.
Le fichier STADE !
Le ministère de la Jeunesse et des Sports botte en touche. Désormais, la création d’un fichier automatisé STADE est plus que nécessaire, un mécanisme permettant notamment de ficher «Le but est de rassembler les données à caractère personnel et informations concernant des personnes jugées violentes ou récidivistes dans des actes de violence».
Une opération pareille dans des championnats qualifiés de violents avait permis au club de se débarrasser de ses ultras les plus agités, et en même temps de l’ambiance que ceux-ci amenaient dans l’enceinte du stade.
L’année dernière, le Paris Saint-Germain (PSG) avait fiché dans une «liste noire» certains supporteurs, leur interdisant toute entrée dans le stade.
A ce jour, le club continue d’interdire de stade certains supporteurs car ils avaient semé le trouble dans le stade. Un procédé qui a donné ses fruits.
La gestion des stades
Certains stades où sont domiciliées des équipes des deux Ligues appartiennent aux autorités communales. Ces autorités refusant totalement de céder la gestion aux clubs domiciliés. Les présidents des clubs réclament souvent la gestion des infrastructures sportives «le jour de match, on est des invités, on n’a aucune prérogative d’ordre organisationnel, de ce fait, on n’arrive même pas à placer nos supporters, le contraire nous aurait permis d’agir en amont et canalisé tout acte de violence, on peut le faire les jours des matchs.
Cela réglera beaucoup de nos problèmes», nous dira un président d’un club de Ligue 1.
A. Andaloussi -le soir d'algérie-
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