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La contraception masculine, une méthode bientôt disponible ?

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  • La contraception masculine, une méthode bientôt disponible ?

    Une ONG américaine affirme avoir mis au point un contraceptif masculin réversible et sans hormone. Si plusieurs projets sont dans les tuyaux, celui-ci, qui nécessite une seule injection, est assez plébiscité. Il sera disponible d'ici à 2020.

    Depuis 1967 et la légalisation de la pilule, la contraception pèse essentiellement sur les femmes. Mais une révolution est en cours, révolution qui permettrait de rééquilibrer cette responsabilité : des projets de contraceptifs masculins seraient en effet sur le point d’aboutir. Le Vasalgel, mis au point par la Parsemus Foundation, devrait être disponible dans les trois à cinq ans à venir. Il serait « le premier contraceptif masculin approuvé par la Food and Drug Administration (FDA) depuis le préservatif », explique Aaron Hamlin, l’un des directeurs de la Male Contraception Initiative, dans une interview accordée au Telegraph. Le principe ? Le gel est injecté dans le canal déférent de l’homme, par lequel transite le sperme avant l’éjaculation, et bloque les spermatozoïdes sans empêcher la jouissance.

    Les médias anglo-saxons se font les défenseurs de cette méthode. En 2014, une tribune signée par Elaine Lissner, la directrice de l’ONG à l'origine du Vasalgel, qui annonçait sa disponibilité dès 2017, avait été publiée dans le New York Times. Cette année, Aaron Hamlin vante également les mérites de ce gel contraceptif pour les hommes dans un article publié dans The Telegraph. Ce gel présente a priori de nombreux atouts. Premièrement, il est réversible, contrairement à la vasectomie, qui est, pour l’instant, la seule méthode contraceptive destinée aux hommes, le préservatif mis à part. Deuxièmement, il est sans hormone, contrairement à la plupart des contraceptifs féminins – le stérilet mis à part –, dont les effets secondaires peuvent avoir un effet répulsif chez certaines femmes. Enfin, il ne nécessiterait qu'une seule injection, alors que la pilule impose d'être vigilante tous les jours.

    C'est avec ce dernier argument qu'Elaine Lissner a interpellé les hommes dans sa tribune publiée dans The New York Times. « Vous avez la vingtaine ou la trentaine, êtes diplômé et avez la vie devant vous. Vous rencontrez une femme assez prometteuse ; après plusieurs mois de relation, vous décidez de ne plus utiliser de préservatif puisqu'elle prend la pilule. Mais vous venez de lire un article qui précise que la moitié des jeunes femmes oublient en moyenne trois fois leur pilule dans un cycle. Nerveux, tout d'un coup ? » D'autres contraceptifs en cours d'élaboration seraient commercialisés sous forme de pilules, comme le Gendarussa et « l’agent anti-Eppi », deux méthodes sans hormone qui agiraient sur le sperme, l’une en l'empêchant de fertiliser les ovules, l’autre en empêchant les spermatozoïdes de nager, décrypte Aaron Hamlin, spécialiste dans le domaine. « Ces contraceptifs (le Vasalgel, le Gendarussa et "l'agent anti-Eppi") sont les premiers à avoir été testés cliniquement », explique-t-il. Ainsi, quelle que soit la forme qu'elle prenne, les hommes vont bientôt pouvoir s'approprier la contraception, qui, depuis presque 50 ans, demeure essentiellement une histoire de femmes


    le figaro

  • #2
    La contraception masculine, une méthode bientôt disponible ?
    Après le viagra pour femme, voila la contraception masculine, une semaine riche en rebondissements.

    Commentaire


    • #3
      ...............
      Dernière modification par absente, 10 septembre 2015, 18h52.

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