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La situation est difficile à gérer, néanmoins on croit savoir que cette difficulté n'a pas un impact sur le dispositif dressé par les forces de l'ANP et la Gendarmerie nationale.
Les violences ont repris au Mali, la situation en Libye est chaotique avec l'installation de l'organisation criminelle appelée Daesh, ou l'Etat islamique, en Tunisie la montée de l'intégrisme est de plus en plus inquiétante. En un mot, les donnes conjecturelles sont loin d'être rassurantes pour l'Algérie qui a vite fait de prendre ses dispositions pour faire face à la menace provenant des pays voisins en renforçant sa présence aux frontières comptant sur son expérience. Des sources très bien informées soulignent que la situation au niveau des frontières est préoccupante, compte-tenu des attentats enregistrés dans les pays limitrophes notamment et le climat politique qui évolue dans l'incertitude. La situation est difficile à gérer, néanmoins on croit savoir que cette difficulté n'a pas un impact sur le dispositif dressé par les forces de l'ANP et la Gendarmerie nationale, lequel a pu permettre jusqu'à présent de repousser toutes les tentatives d'infiltration des groupes terroristes. Malgré la menace grandissante, la situation demeure sous contrôle. Le commandement de l'état-major a mobilisé tous les moyens humains et matériels pour affronter les dangers. Outre les effectifs qui ont été revus à la hausse, les forces de sécurité sont dotées d'un lourd armement et de la haute technologie. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, déclarait depuis Aïn Defla, le 29 juillet dernier après l'attaque terroriste qui a coûté la vie à 12 soldats: «Il semble, selon les données internationales, que le terrorisme tente d'étendre ses tentacules pour enserrer les sociétés, c'est pourquoi nous devons faire front uni contre cette hydre par une meilleure prise de conscience de sa nocivité, une coopération effective et davantage de cohésion et d'unité en faveur de la préservation de la sécurité et de la stabilité du pays.»
Par ailleurs, dans son discours lu jeudi dernier par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, à l'occasion de la double célébration du 20 Août 1955 et de la Journée nationale du moudjahid, le président de la République a appelé le peuple à se serrer les coudes et agir comme un seul homme contre la menace qui guette le pays et à s'unir autour de l'ANP pour affronter l'hydre sauvage qui tente de redynamiser les actes de violence.
Les mots du président
Ceux-là sont forcément encouragés par les formations à caractère islamiste qui visent à déstabiliser sur le plan politique en instrumentalisant certaines situations à des fins politiques. Ce qui laisse comprendre que les résidus du terrorisme sont motivés tentant de faire obstacle au développement social et économique en frappant la stabilité et l'unité du pays. Il est clair que les criminels agissent selon un agenda précis et répondent à des directives au-delà des frontières. Plusieurs groupuscules refusant la main tendue du peuple et de l'Etat s'activent à rejoindre l'hydre tentaculaire Daesh, une organisation terroriste transnationale qui concorde ses actes en fonction du dollar, usant ainsi des résidus d'Al Qaîda au Maghreb islamique. Plusieurs spécialistes ont estimé que l'Algérie est un projet de cette nébuleuse, mais cette menace ne doit pas être surdimensionnée à l'égard de la stratégie de prévention prise par l'Algérie depuis 2011, de son expérience incontestable vantée par les puissances mondiales et notamment la qualité de ses interventions. L'Armée nationale populaire a démontré sa force de frappe en janvier 2013 lors de l'attaque du site gazier de Tiguentourine visant la plus grande prise d'otages dans l'histoire. L'assaut d'une unité spéciale composée d'une cinquantaine de soldats aguerris, a subjugué le monde entier. Plus de 600 otages ont été sauvés et l'opération s'est achevée en un temps record avec un minimum de victimes.
L'Algérie ne reviendra pas aux années rouges
En 2014 la branche présumée de Daesh qui avait été à l'origine du kidnapping et de l'assassinat d'un ressortissant français a été complètement décapitée dans une opération qualitative à Boumerdès. Ceux qui sous-estiment encore les compétences de l'ANP n'ont pas encore admis, comme souligné dans nos précédentes éditions que l'Algérie ne reviendra jamais aux années rouges ayant prévalu durant les années 1990, durant lesquelles les Algériens luttaient seuls contre la bête immonde sous les yeux complices de l'Occident, à moins qu'une attaque multinationale comme celles actuellement menées contre la Syrie, l'Irak et le Yémen ne soit programmée contre le pays. Ce dernier a pris toutes les précautions indispensables. L'ANP qui fait face aussi à la contrebande et aux barons du trafic de drogue, mènent plusieurs opérations dans au moins une dizaine de maquis. Les plus importantes sont signalées à Skikda où deux militaires ont été assassinés dans un accrochage, à Jijel dont les maquis font jonction avec ceux de Skikda, à Tizi-Ouzou, Boumerdès, Blida, Aïn Defla, Batna, Tébessa et Khenchela. Parallèlement à ces opérations, les services du renseignement travaillent de nuit comme de jour, exploitant la moindre information. On intervient même pour démasquer des suspects sur Internet comme ce fut le cas pour la cellule d'El Taref. Aux frontières, l'ANP et la Gendarmerie nationale sont mobiles 24h/24. Les tracés frontaliers à l'est avec la Tunisie, au sud-est avec la Libye et au sud avec le Mali sont ratissés en continu. Les forces aériennes sillonnent toute la bande frontalière pour détecter le moindre mouvement. Avec la Mauritanie et le Maroc, les forces de sécurité affrontent surtout la contrebande et les narcotrafiquants, lesquels sont désignés par l'Algérie comme des criminels au même titre que les sanguinaires vu leur complaisance avérée avec les groupes terroristes. C'est dire que l'Algérie assiégée par des pays submergés par les violences et vivant dans une instabilité politique n'est pas prête à céder à l'ennemi advienne que pourra.
Par Ikram GHIOUA
Les violences ont repris au Mali, la situation en Libye est chaotique avec l'installation de l'organisation criminelle appelée Daesh, ou l'Etat islamique, en Tunisie la montée de l'intégrisme est de plus en plus inquiétante. En un mot, les donnes conjecturelles sont loin d'être rassurantes pour l'Algérie qui a vite fait de prendre ses dispositions pour faire face à la menace provenant des pays voisins en renforçant sa présence aux frontières comptant sur son expérience. Des sources très bien informées soulignent que la situation au niveau des frontières est préoccupante, compte-tenu des attentats enregistrés dans les pays limitrophes notamment et le climat politique qui évolue dans l'incertitude. La situation est difficile à gérer, néanmoins on croit savoir que cette difficulté n'a pas un impact sur le dispositif dressé par les forces de l'ANP et la Gendarmerie nationale, lequel a pu permettre jusqu'à présent de repousser toutes les tentatives d'infiltration des groupes terroristes. Malgré la menace grandissante, la situation demeure sous contrôle. Le commandement de l'état-major a mobilisé tous les moyens humains et matériels pour affronter les dangers. Outre les effectifs qui ont été revus à la hausse, les forces de sécurité sont dotées d'un lourd armement et de la haute technologie. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, déclarait depuis Aïn Defla, le 29 juillet dernier après l'attaque terroriste qui a coûté la vie à 12 soldats: «Il semble, selon les données internationales, que le terrorisme tente d'étendre ses tentacules pour enserrer les sociétés, c'est pourquoi nous devons faire front uni contre cette hydre par une meilleure prise de conscience de sa nocivité, une coopération effective et davantage de cohésion et d'unité en faveur de la préservation de la sécurité et de la stabilité du pays.»
Par ailleurs, dans son discours lu jeudi dernier par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, à l'occasion de la double célébration du 20 Août 1955 et de la Journée nationale du moudjahid, le président de la République a appelé le peuple à se serrer les coudes et agir comme un seul homme contre la menace qui guette le pays et à s'unir autour de l'ANP pour affronter l'hydre sauvage qui tente de redynamiser les actes de violence.
Les mots du président
Ceux-là sont forcément encouragés par les formations à caractère islamiste qui visent à déstabiliser sur le plan politique en instrumentalisant certaines situations à des fins politiques. Ce qui laisse comprendre que les résidus du terrorisme sont motivés tentant de faire obstacle au développement social et économique en frappant la stabilité et l'unité du pays. Il est clair que les criminels agissent selon un agenda précis et répondent à des directives au-delà des frontières. Plusieurs groupuscules refusant la main tendue du peuple et de l'Etat s'activent à rejoindre l'hydre tentaculaire Daesh, une organisation terroriste transnationale qui concorde ses actes en fonction du dollar, usant ainsi des résidus d'Al Qaîda au Maghreb islamique. Plusieurs spécialistes ont estimé que l'Algérie est un projet de cette nébuleuse, mais cette menace ne doit pas être surdimensionnée à l'égard de la stratégie de prévention prise par l'Algérie depuis 2011, de son expérience incontestable vantée par les puissances mondiales et notamment la qualité de ses interventions. L'Armée nationale populaire a démontré sa force de frappe en janvier 2013 lors de l'attaque du site gazier de Tiguentourine visant la plus grande prise d'otages dans l'histoire. L'assaut d'une unité spéciale composée d'une cinquantaine de soldats aguerris, a subjugué le monde entier. Plus de 600 otages ont été sauvés et l'opération s'est achevée en un temps record avec un minimum de victimes.
L'Algérie ne reviendra pas aux années rouges
En 2014 la branche présumée de Daesh qui avait été à l'origine du kidnapping et de l'assassinat d'un ressortissant français a été complètement décapitée dans une opération qualitative à Boumerdès. Ceux qui sous-estiment encore les compétences de l'ANP n'ont pas encore admis, comme souligné dans nos précédentes éditions que l'Algérie ne reviendra jamais aux années rouges ayant prévalu durant les années 1990, durant lesquelles les Algériens luttaient seuls contre la bête immonde sous les yeux complices de l'Occident, à moins qu'une attaque multinationale comme celles actuellement menées contre la Syrie, l'Irak et le Yémen ne soit programmée contre le pays. Ce dernier a pris toutes les précautions indispensables. L'ANP qui fait face aussi à la contrebande et aux barons du trafic de drogue, mènent plusieurs opérations dans au moins une dizaine de maquis. Les plus importantes sont signalées à Skikda où deux militaires ont été assassinés dans un accrochage, à Jijel dont les maquis font jonction avec ceux de Skikda, à Tizi-Ouzou, Boumerdès, Blida, Aïn Defla, Batna, Tébessa et Khenchela. Parallèlement à ces opérations, les services du renseignement travaillent de nuit comme de jour, exploitant la moindre information. On intervient même pour démasquer des suspects sur Internet comme ce fut le cas pour la cellule d'El Taref. Aux frontières, l'ANP et la Gendarmerie nationale sont mobiles 24h/24. Les tracés frontaliers à l'est avec la Tunisie, au sud-est avec la Libye et au sud avec le Mali sont ratissés en continu. Les forces aériennes sillonnent toute la bande frontalière pour détecter le moindre mouvement. Avec la Mauritanie et le Maroc, les forces de sécurité affrontent surtout la contrebande et les narcotrafiquants, lesquels sont désignés par l'Algérie comme des criminels au même titre que les sanguinaires vu leur complaisance avérée avec les groupes terroristes. C'est dire que l'Algérie assiégée par des pays submergés par les violences et vivant dans une instabilité politique n'est pas prête à céder à l'ennemi advienne que pourra.
Par Ikram GHIOUA